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Fiche de lecture illustrée - La Ferme des Animaux, de George Orwell
Fiche de lecture illustrée - La Ferme des Animaux, de George Orwell
Fiche de lecture illustrée - La Ferme des Animaux, de George Orwell
Livre électronique138 pages1 heure

Fiche de lecture illustrée - La Ferme des Animaux, de George Orwell

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Présentation de l'éditeur

Cette fiche de lecture du roman "La Ferme des animaux" comptant 78 pages papier (19300 mots) propose un résumé et une analyse approfondie du livre, avec plus de 120 illustrations pour aider à la compréhension du texte.

Elle est destinée à mieux comprendre le roman, de façon ludique, en un minimum de temps.

Les chapitres suivants sont abordés : 

Présentation de George Orwell

Genèse de l'œuvre 

Personnages (liste complète)  

Résumé détaillé chapitre par chapitre (en une vingtaine de pages)

Aspects littéraires de l'œuvre (choix littéraires, apologue sous forme de fable, personnification, structure en chiasme, argumentation, contraste entre le fond et la forme)

Contexte (fin de la Seconde Guerre mondiale et prémices de la Guerre Froide, l'expérience malheureuse d'Orwell pendant la guerre d'Espagne)

Enseignements de l'oeuvre et perspectives (critique de l'URSS et des dictatures en général, critique de la passivité humaine, la trahison de l'idéal, l'absence d'alternative politique crédible, la souffrance du peuple et l'hypocrisie des dirigeants, l'importance de l'instruction, défense de l'égalité et du socialisme)

Clins d'oeil à l'histoire (parallèles entre des péripéties de la Ferme des animaux et les événements historiques du XXème siècle)

Choses à savoir pour éviter les erreurs et ne pas faire de contresens (la critique n'est pas destinée qu'à l'URSS, Boule de Neige n'est pas le "gentil" de l'histoire, la ressemblance vis-à-vis des animaux est limitée, Orwell ne critique pas uniquement les dirigeants, Orwell reste optimiste et est prêt à se battre pour ses idées, Orwell soutient la révolution socialiste)

Cette fiche s'appuie sur des sources nombreuses, parmi elles :

- G. Orwell, Homage to Catalonia, 1938; Looking back to the Spanish War, 1943.
- P. Davison, George Orwell - A life in Letters, 2013 
- J. Meyers, Orwell: Life and Art, 1984 
- J. Dvorakova, The Influence of the Spanish Civil War on George Orwell and his Novels Animal Farm and Nineteen Eighty-Four, thèse, 2012 
- V. C. Letemendia, Revolution on Animal Farm: Orwell's Neglected Commentary, Journal of Modern Literature, Vol. 18, No. 1 (Hiver 1992) 
- Dr. Subhash Chandra, George Orwell's Polemics and Vision in Animal Farm, British Authors and Texts: Critical Responses, 2005 
- P. Preston, George Orwell's Spanish civil war memoir is a classic, but is it bad history?, The Observer, 2017 
- Site internet Orwell Today

LangueFrançais
Date de sortie19 déc. 2018
ISBN9781719521017
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    Aperçu du livre

    Fiche de lecture illustrée - La Ferme des Animaux, de George Orwell - Frédéric Lippold

    Présentation de l’auteur

    George Orwell (1903-1950), de son vrai nom Eric Arthur Blair, était un écrivain et journaliste britannique. Il est né aux Indes britanniques. Sa famille déménage en Angleterre en 1907, et en 1917 Orwell entre au collège d’Eton (une école prestigieuse du Royaume-Uni). Après avoir quitté l’établissement en 1921, il rejoint la police impériale indienne en Birmanie. En 1928, il quitte ses fonctions, étant devenu hostile à l’impérialisme britannique, comme le montre son premier roman Burmese Days (Une histoire birmane, 1934).

    Il vit ensuite plusieurs années dans la pauvreté, voire la misère ; il relate ces expériences dans un livre : Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933. Il travaille un moment comme professeur d’école, mais abandonne à cause de problèmes de santé. Il devient alors employé dans une librairie du quartier chic de Hampstead, à Londres. Plus tard, il gagne sa vie en rédigeant des critiques de romans pour le New English Weekly, jusqu’en 1940. En 1936, il visite les régions du Lancashire et du Yorkshire, où il est témoin du chômage de masse. Son livre The Road to Wigan Pier (Le Quai de Wigan, 1937) est un témoignage poignant de la pauvreté qu’il observe là-bas.

    Fin 1936, Orwell part en Espagne et combat du côté des Républicains. Blessé, il rentre à Londres. Son livre-témoignage Homage to Catalonia (Hommage à la Catalogne, 1938) est considéré comme l’une de ses œuvres majeures. Pendant la Seconde guerre mondiale, il est membre de la Home Guard et travaille à la BBC Eastern Service de 1940 à 1943. Il tient aussi une tribune politique et littéraire dans le magazine de gauche Tribune. À partir de 1945, il devient correspondant de l’Observer et contributeur du Manchester Evening News.

    Orwell contracte alors la tuberculose et doit faire des aller-retours nombreux à l’hôpital, de 1947 à sa mort en 1950 (il est alors âgé de 46 ans).

    Il écrivit beaucoup de livres, mais c’est seulement à la parution des livres Animal Farm (La Ferme des animaux, 1945) et 1984 (publié en 1949) qu’il devint mondialement célèbre. Chacun de ces deux livres s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires.

    Résumé et points clés de l’œuvre

    La Ferme des animaux (Animal Farm. A fairy story = la ferme des animaux. Une histoire féérique) est un court roman publié en 1945 par George Orwell.

    Il raconte l’histoire des animaux d’une ferme (« la Ferme du Manoir ») qui sont malheureux et se sentent exploités. Un jour, inspirés par Sage l’Ancien (le cochon doyen), ils vont se révolter contre le propriétaire de la ferme, M. Jones. Leur objectif est d’atteindre un idéal de justice et de progrès. Une fois débarrassés de leur M. Jones, les animaux sont optimistes ; ils vont immédiatement auto-gérer la ferme (rebaptisée « la Ferme des Animaux »), sous l’autorité des cochons Napoléon et Boule de Neige. Sept commandements sont adoptés.

    Hélas, le système de gestion va peu à peu dévier de ses principes, sous la pression des cochons et surtout de Napoléon (un verrat ayant soif de pouvoir). Les animaux obéissent aux ordres et travaillent dur, mais la situation s’aggrave : les rations se réduisent, sauf ceux des chefs cochons et de leurs gardes (les chiens). Les commandements sont trahis et transformés au profit des dirigeants.

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    La ferme des animaux se retrouve soumise à un régime totalitaire[1]. Les sept commandements sont abandonnés, et un unique commandement est adopté : « Tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d’autres. » Dans la scène finale, les cochons et les hommes se retrouvent à festoyer ensemble, sans qu’on puisse vraiment les différencier. Les autres animaux les regardent par la fenêtre, impuissants.

    Ce livre est une satire[2] de la Révolution russe, mais pas seulement : c’est une critique des régimes totalitaires en général.

    Le message de La Ferme des animaux n’est pas une condamnation des révolutions politiques en elles-mêmes. Il s’agit plutôt d’une critique de la soif de pouvoir de certains tyrans, mais aussi de la tendance des hommes à se déresponsabiliser et à confier le pouvoir à ceux qui ne le méritent pas.

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    Le saviez-vous ?

    Le titre initialement choisi pour la traduction française d’Animal Farm était « URSA – Union des Républiques Socialistes Animales ».

    Le titre a finalement été changé en « Les animaux partout ! » pour ne pas offenser les stalinistes, la référence à l’URSS étant trop explicite.

    Le cochon Napoléon prit le nom de César.

    Source : Lettre d’Yvonne Davet à George Orwell, le 6 septembre 1946

    Genèse de l’œuvre

    L’une des inspirations du livre fut L’Histoire de Rebondi Cochonnet (The Tale of Pigling Bland, 1913), de Béatrix Potter. Ce livre pour enfants raconte l’histoire d’un petit cochon capturé par un fermier, qui s’échappe avec une jeune et belle truie noire. L’ouvrage avait marqué le jeune Eric Blair (= George Orwell) et son amie d’enfance Jacintha Buddicom. Un autre livre d’enfance, le Vent dans les saules (The Wind in the Willows, K. Grahame, 1908) inspira également l’auteur (on peut voir des parallèles entre cet ouvrage et celui d’Orwell : présence d’animaux, exploitation...).

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    George Orwell put donner un portrait précis des animaux dans son livre, grâce à son expérience de fermier à Wallington (à partir de 1936). Pour rédiger son ouvrage, il s’inspira de la ferme et des habitants qu’il côtoyait.[3]

    GO Wallington House

    Avant même d’avoir fini La Ferme des animaux, George Orwell était conscient des controverses que son livre susciterait, en raison de son caractère anti-soviétique ; à cette époque, la Russie était encore considérée comme un allié de la guerre contre l’Allemagne, et il était donc mal vu de la critiquer. Orwell prévoyait des difficultés pour publier son ouvrage.[4]

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