Esclave au Paradise

Par Nathan J Morissey

Piégé par une violente tempête, Dean, jeune navigateur intrépide et casse-cou, échoue sur une petite île oubliée de l’Atlantique. Sur cette terre étrange, nommée aussi secrètement par ses autochtones l'île des «solitaires déchaînés», il est sauvé par Jett, un jeune et robuste indigène particulièrement troublant et énigmatique. Cette opération de sauvetage peu ordinaire, va laisser Dean avec une lourde dette... Transformé en véritable esclave sexuel, Dean «l'homme à femmes», va devenir soudain «l'objet des hommes». Pour notre jeune rebelle, il ne s'agira pas seulement de se soumettre à des rites initiatiques excentriques et sans pitié, il s'agira aussi pour lui de se confronter aux oppositions tenaces de ses propres interdits. Exténué et brisé, le jeune athlète va vivre une expérience intime brutale, aux portes de l'extrême...

20,000 mots

• Langue: Français
• Éditeur: Nathan J Morissey
• Date de sortie: 28 févr. 2017
• ISBN: 9781370875160

Nathan J Morissey

Nathan J Morissey writes about love and hot guys, because he loves both.

Aperçu du livre

Introduction

Si je vous racontais l'histoire de cette île perdue dans les zones mystérieuses du triangle des Bermudes, où j'ai vu toute une tribu de jeunes et beaux athlètes contraints de se soumettre aux désirs les plus extravagants d'un petit groupe de maîtres sadiques et pervers, vous ne me croiriez pas, n'est-ce pas?

Comme je vous comprends… Et pourtant l'histoire que je vais vous raconter je l'ai vécue. Vraiment vécue…

Laissez-moi vous raconter comment, par un terrible jour de tempête, j'ai débarqué sur une île totalement ignorée des cartes, une île où les Dieux qui la régentent vouent un culte inconditionnel à la sueur, le foutre, la souffrance et la perversité. Une île que les autochtones nomment eux-même l'île des «solitaires déchaînés»…

***

Je me présente : Dean. J'ai 28 ans et je suis skipper professionnel. Doté d'un caractère plutôt volontaire et battant, j'ai l'impression de renvoyer aux autres une image assez protectrice et rassurante. Je mesure 1,86 m pour environ 90 kg. D'après mon entourage, je suis ce qu'on appelle un «beau gosse». Je crois savoir que ce qui plaît chez moi, ce sont mes grands yeux bleu azur, ma silhouette à la fois athlétique et carrée, mes pommettes saillantes et mon nez très finement dessiné. Les femmes que je connais ou que je croise ici ou là dans ma vie, craquent aussi généralement pour ma petite barbe de 3 jours et mes cheveux blonds coupés courts, négligemment coiffés…

Comme beaucoup de «mecs» aujourd'hui, je prends soin de mon corps et je veille à ne jamais négliger l’entraînement physique: quelques séances de musculation tous les 2 jours me permettent de me sentir toujours plus fort et toujours plus alerte ; en alternance, je pratique aussi la natation pour la détente et la récupération.

Avec les filles, sexuellement, j'aime toujours assurer et dominer. Je me sens parfaitement épanoui et satisfait dans ma vie d'hétéro (même si parfois il m'est arrivé, à moi aussi, de me demander à quoi pouvait bien ressembler l'amour entre 2 mecs)…

A ce propos, je me souviens qu'un jour, en cours d'histoire, on en est venus à évoquer l'homosexualité sous l'Antiquité. Et en ce qui concerne les mœurs de l'époque, notre professeur nous a rappelé que les Romains et les Grecs étaient absolument convaincus que les orgasmes entre hommes étaient beaucoup plus puissants que les orgasmes hétérosexuels.

Les aventures insolites que j'ai vécues sur cette île oubliée des Caraïbes, m'ont conduit,moi aussi, à confirmer cette hypothèse. En tant qu'hétéro, la conjecture d'une jouissance plus intensive avec un autre homme me paraissait, il est vrai, assez impensable. Mais j'ai découvert que pour un homme, certaines pratiques et certaines positions étaient beaucoup plus intenses lorsqu'elles s'expérimentaient avec un autre homme…

***

Mon premier jour sur l'île des «solitaires déchaînés»…

C'était en plein été, moi et quelques amis avions décidé de partir au large, pour pêcher. Ce jour là, sur le port de Miami, la mer semblait si calme. Si calme que nous avons eu la folle idée de vouloir diriger notre voilier vers les zones turbulentes et risquées qui encerclent l'Archipel des Bermudes.

A peine avions nous approché la zone mythique, que de suite, nous avons été bluffés par la rapidité avec laquelle la couleur du ciel s'était mise à changer. Un changement de ciel si brutal, qu'en quelques secondes je sentis mes instincts de survie se mettre en alerte.

La violente tempête qui se préparait allait très certainement provoquer d'impitoyables dégâts. Très vite nous avons réalisé qu'elle allait probablement tous nous emporter.

-Vite! Tous aux abris! criait un de mes coéquipiers qui commençait sérieusement à paniquer.

Les vagues immenses submergeaient déjà les ponts du bateau. Des vagues furieuses et hostiles nous malmenaient dans tous les sens. Très vite nous fûmes tous très violemment projetés de part et d'autre de notre fragile embarcation. Le bruit impitoyable de ces vagues gigantesques résonnent encore à ce jour dans ma tête. Leur violence maléfique finit par faire chavirer le bateau, et sans pitié, nous fûmes tous propulsés dans les eaux tourmentées.

L’équipage entier fût pris de terreur et d’affolement. J’étais visiblement le seul à pouvoir encore me dominer du mieux qu'il fallait. J'ai connu pas mal de tempêtes dans ma modeste vie de marin, et ce que j'avais appris de ces violents déchaînements de la nature, c'est qu'il fallait toujours essayer de rester calme et raisonné. La maîtrise de soi en toutes circonstances évite bien des drames et des faux-pas.

En refusant de me laisser paralyser par la peur et le stress, je pus encore jouir de l'essentiel de mes sens et je pus apercevoir un détail providentiel qui pointait à l'horizon. Un détail que mes malheureux coéquipiers totalement paniqués n'ont probablement pas eu le temps de distinguer.

Je tentai de rassurer mes amis en leur indiquant par des gestes un peu désespérés, la direction vers laquelle ils devaient se diriger. Mais piégé au loin dans l'immensité de cet océan déchaîné, aucun d'eux ne put m'entendre. Chacun désormais occupé à gérer sa propre survie...

Trop distant et ne pouvant plus rien faire pour eux, je décidai maintenant de me concentrer sur mon seul espoir de sortie.

Mes sens ne m'avaient pas trompé. J'aperçus au loin, des formes qui s'apparentaient à de la végétation terrestre. A la force de mes bras,je tentai maintenant d’accélérer ma nage vers ce que je croyais être des palmiers. Les vagues gigantesques et puissantes se rebellaient contre mes volontés. Si près du but, il était totalement inconcevable que je meurs noyé!

Ma détermination redoubla alors en énergie.