Le panache d’un Gascon
, au lendemain de la bataille de Trafalgar, le capitaine Cosmao, alias « Va de bon coeur », rassemblait les débris de la flotte combinée réfugiée devant Cadix et s’élançait à la reconquête de vaisseaux capturés. Le rêve de la victoire brisé, il en fallait du panache pour repartir à l’assaut de l’ennemi, pour renouer avec l’adversité. Parmi les hommes qui entreprennent, plus rares sont ceux qui, après un échec, sans cesse se relèvent. Yannick Bestaven est de cette trempe-là, et le choix d’une frégate pour accueillir le vainqueur du Vendée Globe fait naturellement écho à nos glorieux aïeuls. Le Rochelais et son épopée sportive autour des trois caps sont désormais connus du grand public. Un scénario que n’aurait pas renié Hollywood, une dramaturgie servie par un sauvetage d’anthologie, une prise de commandement dans les mers du Sud, une course qu’il a – un temps seulement – cru perdue au large du Brésil, une option nord des plus hardies et enfin le Graal, obtenu de haute lutte en ce jeudi 28 janvier, à 4 heures 19 minutes
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