La cigarette électronique , la solution au bout des doigts: La solution au bout des doigts

Par Morissette Christian

Qu’est-ce qui différencie la cigarette électronique de la traditionnelle? - Comment choisir et utiliser sa e-cigarette pour éviter les erreurs? - Quel e-liquide adopter ? - Dosez votre niveau de nicotine tout en mariant les saveurs.

• Langue: Français
• Éditeur: Pratiko
• Date de sortie: 16 sept. 2014
• ISBN: 9782924176412

Aperçu du livre

© 2014 Éditions Pratiko inc

1665, boul. Lionel-Bertrand

Boisbriand (Québec) J7H 1N8

Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, sans le consentement de l’éditeur, est illicite.

ISBN 978-2-924176-40-5

ISBN EPUB 978-2-924176-41-2

Édition électronique : La boîte de Pandore

Illustration de la couverture : La boîte de Pandore

Dépôt légal : 4e trimestre 2014

Bibliothèque nationale du Québec

Bibliothèque et Archives Canada

Avertissement

Ce guide s’adresse d’abord à ceux et celles qui désirent en finir avec le tabac. La cigarette électronique s’avère une solution intéressante pour y parvenir. Toutefois, si vous n’avez jamais fumé la cigarette conventionnelle et que vous désirez malgré tout tenter l’expérience du vapotage, utilisez un e-liquide sans nicotine. Il serait inapproprié, pour ne pas dire idiot, de débuter une dépendance à la nicotine à laquelle tant de milliers de fumeurs tentent d’échapper.

Malgré tout le soin mis dans la recherche et à la correction des épreuves, il est possible que des erreurs se soient glissées dans cet ouvrage et nous nous en excusons. De plus, au moment de publier ce guide, nous nous sommes appuyés sur les données techniques et les études les plus récentes. Toutefois, l’évolution technologique constante et extrêmement rapide dans le domaine de la cigarette électronique et les nouvelles recherches réalisées depuis sa parution peuvent faire en sorte que certaines informations de ce guide deviennent caduques ou moins pertinentes.

Dans le même sens, plusieurs pays songent ou élaborent déjà une règlementation concernant la cigarette électronique. Encore une fois, l’évolution de ces dossiers peut faire en sorte que certaines informations soient périmées après la parution de ce livre. Nous nous en excusons !

Déclaration d’indépendance

J’ai entrepris d’écrire ce livre simplement parce que je suis un ancien fumeur qui cherchait une méthode pour se défaire de sa dépendance et qui a réussi. Je voulais faire connaître le résultat de mes recherches à cet égard.

Comme ancien journaliste, réalisateur à la télé et auteur de quelques volumes, j’ai mis mes (discutables) talents pour faire connaître la cigarette électronique. Je ne suis financé par aucune entreprise liée à la cigarette électronique ou à la fabrication de pièces pour celles-ci ou à la production d’e-liquide.

Je n’ai aucun intérêt, ni financier ni moral, dans une compagnie liée de près ou de loin à la cigarette électronique ou ses composantes. Aucun fait, ni circonstance, passées, présentes ou prévisibles dans un avenir proche, ne sont susceptibles de mettre en cause mon indépendance de l’industrie de la cigarette électronique.

Christian Morissette

Avant-propos

La cigarette électronique peut devenir votre principal atout pour cesser de fumer. Pour la plupart d’entre vous, ce ne sera pas probablement pas le premier essai. Vous savez alors parfaitement qu’arrêter la cigarette traditionnelle est vraiment difficile. Presque tous les fumeurs ont connu l’échec dans leur tentative d’écraser.

La cigarette électronique s’ajoute à ces moyens qui vous aideront à enrayer le tabac. À ce jour toutefois, elle semble donner les meilleurs résultats pour y arriver. Pour réussir, il faut d’abord être décidé. Mais il faut surtout y aller à votre rythme. Ne vous mettez pas de pression inutile. Vous n’avez même pas besoin d’en parler à vos proches si cela crée une tension psychologique que vous ne souhaitez pas. Ne vous dites pas « j’arrête de fumer », puisque ce n’est pas le cas. Vous arrêterez seulement le tabac.

Si la cigarette électronique vous permet ne serait-ce que de « sauter » une cigarette traditionnelle de temps en temps, ce sera déjà ça. Il y a toutefois fort à parier que si vous vous laissez tenter, vous ne toucherez bientôt plus à la cigarette traditionnelle.

Apprenez ce qu’est l’e-cigarette et comment l’utiliser. Tout ce que vous risquez, c’est de gagner…

Chapitre 1

Et si la solution se trouvait au bout des doigts

Y a-t-il encore aujourd’hui un fumeur ou une fumeuse, au Québec ou au Canada, qui ne sache les effets désastreux de la cigarette sur leur santé ? Depuis des années, toutes les preuves ont été amassées, compilées et éditées pour les inciter à laisser tomber cette fâcheuse habitude qui les tue lentement. Campagne de publicité, interdits de plus en plus nombreux, contrôle de la vente, photos explicites des conséquences pour le corps, sont autant d’éléments qui ont envahi nos sociétés dans les dernières décennies.

Et pourtant !

Les études statistiques démontrent qu’un Québécois sur cinq fume encore. L’Institut national de santé publique indiquait même, dans un rapport publié en 2011, que la baisse du taux de tabagisme a ralenti entre 2005 et 2010, comparativement aux cinq années précédentes. Par-dessus tout cela, le tabac fait encore plus de 10 000 victimes par année au Québec. C’est catastrophique !

Or, ce résultat n’est certainement pas dû au laxisme des autorités et des organismes antitabac qui ont tout fait pour faire connaître les produits nocifs qui se retrouvent dans la cigarette. Et il y en a une quantité incroyable, avec des noms qui font frémir. Imaginez un peu ! Les fabricants de cigarettes ont réussi à faire tenir, dans un si petit truc, environ 4000 substances chimiques, dont 60 sont classées cancérigènes par le Comité international de recherche sur le cancer. Il y a, entre autres, de l’acide cyanhydrique (qui avait été utilisé dans les chambres à gaz), de l’arsenic, de l’acétone (un dissolvant), du méthanol (que l’on retrouve dans les antigels, dans certains solvants et carburants), de l’ammoniac, de l’uréthane et du DDT. Une liste impressionnante de produits, tous aussi alarmants et sinistres les uns que les autres, qui se prolonge encore et encore.

À tout ça, il faut ajouter que la cigarette sent mauvais, que son odeur imbibe vêtements et meubles, que la fumée tache les doigts et les dents, que cela donne une haleine épouvantable de fond de cendrier et qu’il s’agit d’une habitude très onéreuse. En effet, quelqu’un qui fume un paquet par jour pourra dépenser facilement plus de 4 000$ par année pour sa dépendance.

Et malgré tout ça, il y a encore des fumeurs !

Il est vrai qu’à certains moments, la cigarette peut être si merveilleuse et envoûtante. Tous les fumeurs vous diront qu’après un délicieux repas, en prenant le digestif ou un café corsé, elle est extraordinaire. À d’autres moments, elle apporte réconfort et calme. Songez à cette pause qui fait sortir du bureau pendant quelques minutes pour s’éloigner des tracas et du téléphone. Bien entendu, s’il fait moins 20 degrés à l’extérieur, c’est beaucoup moins bucolique, mais, en été ou par une belle journée d’automne ou de printemps, ces quelques minutes deviennent une oasis dans une journée interminable. Sans compter que plusieurs fumeurs et fumeuses aiment ça. Tout simplement et malgré les inconvénients. Ils aiment le geste, le goût (même si les non-fumeurs sourcillent en lisant ces mots), l’atmosphère et les sensations que cela leur procure. Oui, pour eux, fumer est agréable, bien qu’ils soient parfaitement conscients des dangers.

D’ailleurs, fumer n’a pas toujours été ostracisé et le débat entourant le tabagisme ne date pas d’hier. Plusieurs ouvrages « scientifiques », dont