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L'immortel et les trois cœurs: Vampire
L'immortel et les trois cœurs: Vampire
L'immortel et les trois cœurs: Vampire
Livre électronique178 pages1 heure

L'immortel et les trois cœurs: Vampire

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À propos de ce livre électronique

Titre : L'Immortel et les Trois Cœurs

La légende raconte qu'Alexios, un vampire millénaire, ne peut aimer qu'une seule fois tous les mille ans. Mais lorsque son regard se pose sur trois jeunes femmes en même temps, son destin vacille.

Léna, la lumière

Léna est une chasseuse de vampires. Elle a passé sa vie à traquer les créatures de la nuit, ignorant que son propre cœur était capable de flancher. Pourtant, face à Alexios, elle vacille. Sa beauté immortelle l'effraie autant qu'elle l'attire. Elle lutte contre l'évidence : un monstre ne peut pas aimer, et elle ne peut pas l'aimer en retour… n'est-ce pas ?

Cassandra, l'ombre

Cassandra est une sorcière dont la famille a juré allégeance aux vampires depuis des générations. Son sang est une offrande, et elle-même rêve d'être sienne. Elle connaît les ténèbres qui habitent Alexios, et elle les embrasse, certaine qu'elle est la seule capable de comprendre son âme damnée. Mais il ne la regarde pas comme elle l'espérait…

Evy, la passion

Evy est humaine, une simple serveuse dans une taverne où Alexios aime se fondre dans l'anonymat. Elle ne connaît rien aux légendes, rien aux serments de sang, rien aux guerres entre chasseurs et vampires. Mais elle le voit, lui. Pas le vampire, pas l'immortel. Juste Alexios. Et il n'a jamais été aussi troublé que lorsqu'il est avec elle.

Le choix impossible

Trois femmes. Trois âmes prêtes à se damner pour lui. Mais un vampire ne peut aimer qu'une seule fois tous les mille ans.

Léna est le combat. Cassandra est la dévotion. Eby est la simplicité.

Alors, Alexios hésite. Pour la première fois en un millénaire, il ne sait pas ce que son cœur veut. Mais le temps n'attend pas, et les trois jeunes femmes non plus.

Une seule gagnera son amour. Les deux autres en souffriront. Mais dans cette lutte passionnelle, une vérité terrifiante s'impose : l'amour d'un vampire est une malédiction, et non une bénédiction.

LangueFrançais
ÉditeurDéesse
Date de sortie2 juin 2025
ISBN9798231618354
L'immortel et les trois cœurs: Vampire

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    Aperçu du livre

    L'immortel et les trois cœurs - Déesse

    Table des Matières

    L'immortel et les trois cœurs (Vampire)

    L'immortel et les trois cœurs

    ––––––––

    Chapitre 1 – La Nuit des Ombres

    Alexios

    La lune trône haut dans le ciel, son éclat spectral peignant les rues d’une lueur argentée. Sous son regard silencieux, la ville sommeille, bercée par l’illusion de sécurité que la nuit accorde aux ignorants. Mais moi, je sais. Les ombres ne dorment jamais. Elles respirent, elles observent, elles attendent. Et ce soir, elles chuchotent son nom.

    Léna.

    Je m’arrête au milieu d’une ruelle déserte. L’air est chargé d’humidité, un parfum de pluie à venir flottant dans le silence. Mais ce n’est pas la météo qui me retient. Non. C’est autre chose. Une présence, à peine perceptible. Pourtant, je la ressens comme un frisson sur ma peau morte.

    Elle est là.

    Tapie quelque part dans l’obscurité, elle croit pouvoir m’échapper, me surprendre. Une pensée amusée traverse mon esprit. Pauvre enfant. Elle ne sait pas encore à quoi elle s’attaque.

    — Je pensais que tu n’oserais pas venir.

    Ma voix s’élève doucement, se fondant dans la nuit. Elle n’est pas un défi. Plutôt une constatation. J’attends. Le silence est un adversaire redoutable. Il expose les âmes faibles, brise les faux-semblants.

    Finalement, elle se montre.

    Elle surgit de l’ombre avec la grâce d’un fauve en chasse. Mouvements précis. Regard acéré. Elle serre son arme comme un talisman, les jointures de ses doigts blanchissant sous la pression. Je détaille son visage, chaque ligne, chaque ombre que la lune sculpte sur sa peau. Elle est jeune, mais pas innocente.

    — Je suis là pour te tuer.

    Sa voix est stable, tranchante comme la lame qu’elle brandit. Un frisson d’excitation serpente en moi. Elle croit à ses propres mots. Pourtant, ses yeux la trahissent.

    Je m’avance d’un pas, réduisant imperceptiblement la distance entre nous. Je savoure la façon dont ses pupilles se dilatent, la tension imperceptible dans ses muscles. Elle ne fuit pas. Pas encore.

    — Et tu crois que tu peux me tuer ?

    Elle ne recule pas. Mais elle hésite.

    Son cœur bat plus vite. Un rythme fascinant. Elle le cache bien, cette peur qu’elle refuse d’admettre. Mais moi, je la ressens. Je la goûte dans l’air.

    Léna ne répond pas immédiatement. Sa main se resserre autour de son couteau, et son regard se fait plus dur. Elle lutte. Pas seulement contre moi, mais contre elle-même.

    — Je n’ai pas peur de toi.

    Mensonge.

    Elle le dit avec conviction, mais son souffle court trahit un trouble qu’elle ne comprend peut-être pas encore elle-même.

    J’incline légèrement la tête, la fixant avec intensité. Je pourrais me moquer d’elle, souligner l’évidence. Mais quelque chose me retient.

    Elle est captivante.

    Pas simplement parce qu’elle ose se dresser contre moi, mais parce qu’il y a autre chose dans son regard. Un feu qu’elle ne maîtrise pas encore.

    Je franchis un pas de plus, pénétrant son espace vital.

    Elle tressaille, infime réaction qu’elle tente de masquer. Mais moi, je la vois.

    — Vraiment ?

    Ma voix n’est qu’un murmure. Un souffle contre sa peau. Je suis si près qu’elle pourrait sentir la froideur de mon corps, l’absence de chaleur qui me définit.

    Elle déglutit, les doigts crispés sur son arme.

    — Tu veux vraiment me tuer ?

    Ses lèvres s’entrouvrent, mais aucun son ne sort. Une lutte intérieure. Un chaos silencieux qui l’ébranle.

    Enfin, elle détourne les yeux, une fraction de seconde. Juste assez pour que je comprenne.

    — Je... je n’ai pas le choix.

    Sa voix est plus faible. Moins assurée. Elle le croit. Mais moi, je vois ce qu’elle refuse d’admettre.

    Elle tremble. Pas de peur. Pas uniquement.

    Son corps parle un autre langage. Elle me hait autant qu’elle me désire.

    Un sourire effleure mes lèvres.

    — Tu ne veux pas me tuer, Léna.

    Ses yeux s’enflamment. Elle recule d’un pas, rompant le contact visuel. Mais ce n’est pas une fuite. C’est un refus.

    Un refus d’admettre ce qui vient de naître entre nous.

    Un feu fragile, vacillant, mais prêt à consumer tout ce qu’il touche.

    Elle tourne les talons, disparaît dans la nuit.

    Mais elle reviendra.

    Elles reviennent toujours.

    ––––––––

    Chapitre 2 – L’Étreinte du Crépuscule

    Léna

    Le vent nocturne mord ma peau, glisse entre les fibres de mon manteau comme des doigts fantomatiques. Je cours, mes pas résonnant sur les pavés humides, la respiration saccadée. Pas à cause de l’effort. Non.

    À cause de lui.

    Alexios.

    Je maudis son nom en silence, le roule dans mon esprit comme un poison que je voudrais recracher. Mais il est déjà là, infiltré dans mes pensées, imprégné sous ma peau.

    Je m’arrête enfin, le dos contre un mur froid, une main plaquée sur ma poitrine. Mon cœur tambourine, encore secoué par ce qui vient de se passer.

    Je le revois.

    Ses yeux sombres, insondables. Son sourire, à peine esquissé, chargé d’une promesse dangereuse. La façon dont il s’est approché, trop près, beaucoup trop près, et cette sensation...

    Je secoue la tête violemment, furieuse contre moi-même. Je n’ai pas fui. Je me suis retirée stratégiquement. C’est différent.

    Je me répète ces mots comme un mantra, mais au fond, je sais.

    J’ai perdu ce duel.

    Pas à la lame, pas au combat.

    Mais à son regard.

    — Merde.

    Je frappe le mur du poing, les jointures douloureuses sous l’impact. Je n’aurais pas dû vaciller. Je n’aurais pas dû le laisser me troubler. C’est un monstre. Un tueur.

    Et moi, je suis là pour l’éliminer.

    Ma mission n’a pas changé. Il doit mourir.

    Alors pourquoi mon corps trahit-il ma volonté ? Pourquoi ai-je encore sur les lèvres la brûlure de sa voix ?

    Je ferme les yeux, inspire profondément. Il faut que je me reprenne.

    Le QG n’est pas loin. Je dois retrouver les autres, faire mon rapport.

    Je reprends ma course, traversant la ville endormie jusqu’à une façade discrète, sans enseigne. Je toque trois fois, code convenu, et la porte s’entrouvre aussitôt.

    — Léna ?

    La voix de Sienna. Un mélange de soulagement et d’anxiété.

    Je franchis le seuil. À l’intérieur, l’atmosphère est tendue. Deux autres silhouettes se tournent vers moi.

    Isolde, assise sur le canapé, les bras croisés. Son regard perçant me scrute, cherchant la moindre faille.

    Et Cassandre, adossée contre le mur, le visage voilé d’une inquiétude qu’elle tente de masquer.

    Elles savent.

    Elles voient que quelque chose a changé.

    — Alors ? demande Isolde, sa voix tranchante. Tu l’as trouvé ?

    Je hoche la tête, retire mon manteau, le jette sur une chaise.

    — Oui.

    — Et ?

    Le silence s’étire. Cassandre se redresse légèrement, capte mon hésitation.

    — Il t’a blessée ?

    — Non.

    Je serre les poings, sentant la pression monter en moi. Je devrais leur dire. Je devrais leur avouer que je n’ai pas pu attaquer. Que j’ai flanché.

    Mais je n’y arrive pas.

    — C’était... étrange, finis-je par murmurer.

    Isolde plisse les yeux.

    — Étrange comment ?

    Je me détourne, attrape un verre d’eau pour me donner une contenance. Je le porte à mes lèvres, mais le goût me semble fade, inutile.

    — Il savait que je viendrais.

    — Il t’attendait ? s’étonne Sienna.

    J’acquiesce lentement.

    — Et il n’a pas essayé de te tuer ?

    Un frisson me parcourt. Non. Il ne m’a pas attaquée. Il aurait pu, pourtant. Il aurait pu me briser en un battement de cils.

    Mais il ne l’a pas fait.

    À la place, il m’a enfermée dans son regard, m’a volé mon souffle.

    — Non.

    Cassandre échange un regard inquiet avec Sienna. Isolde, elle, reste impassible. Mais je la connais. Elle analyse, décortique, cherche la faille dans mes mots.

    — Tu es troublée, assène-t-elle.

    Je me raidis.

    — Non.

    — Si.

    Elle se lève, s’approche de moi avec cette lenteur calculée qui me rappelle qu’elle a toujours été la plus lucide d’entre nous.

    — Il a fait quelque chose, pas vrai ?

    Mon cœur se serre.

    Il n’a rien fait.

    C’est justement ça, le problème.

    C’est moi qui ai faibli.

    — Ce n’est rien, dis-je sèchement.

    Mensonge.

    Mais Isolde n’insiste pas. Pas maintenant. Elle sait que je reviendrai d’ici peu, incapable de garder ça pour moi.

    Elle se contente d’un simple :

    — Repose-toi. Demain, on décide de la suite.

    Je hoche la tête et quitte la pièce.

    Mais cette nuit, le

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