Les Câlins Sont Nuls dans les Cercueils: Le Harem Inversé de la Tueuse, #2

Par Holly Ryan

Le trahir pourrait sauver sa vie... mais au risque de le perdre à jamais.

Belle Harrison, tueuse de vampires, donnerait n'importe quoi pour une simple nuit de patrouille à ses propres conditions. Mais le cimetière grouille de types louches avec des agendas cachés.

Heureusement, Belle a trois vampires sexy pour l'aider.

Sauf qu'un des gars a un passé qui le rattrape. Violentement. Belle est assez certaine qu'elle peut le sauver. Mais si elle le trahit, elle gagnera une richesse de connaissances qui pourrait l'aider à survivre au sombre inconnu.

Beaucoup de choses sont en jeu, y compris tout ce qui fait d'elle la tueuse qu'elle est, et c'est vraiment chiant.

• Langue: Français
• Éditeur: Holly Ryan
• Date de sortie: 16 oct. 2024
• ISBN: 9798227915795

Holly Ryan

Holly Ryan is a pen name for a USA Today bestselling author who one day said, "Screw it. I'm gonna write books with some serious sizzle." She's fueled by wine, which is where the idea probably came from.

Aperçu du livre

Les Câlins Sont Nuls dans les Cercueils

Le Harem Inversé de la Tueuse: Livre 2

Holly Ryan

Les Câlins Sont Nuls dans les Cercueils

Auteur : Holly Ryan

Conception de la couverture : German Creative

L'édition originale a été publiée en 2018 sous le titre « Cuddling Sucks in Coffins ».

© 2024 Holly Ryan

Tous droits réservés.

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L'œuvre, y compris ses parties, est protégée par le droit d'auteur. Toute utilisation n'est pas autorisée sans l'accord de l'éditeur et de l'auteur. Cela s'applique en particulier aux reproductions électroniques ou autres, aux traductions, à la distribution et à la divulgation publique.

Contents

1.Chapitre Un

2.Chapitre Deux

3.Chapitre Trois

4.Chapitre Quatre

5.Chapitre Cinq

6.Chapitre Six

7.Chapitre Sept

8.Chapitre Huit

9.Chapitre Neuf

10.Chapitre Dix

À Propos de L'auteure

Chapitre Un

—Immortalité.— Le mot glissa sur la langue de Sawyer comme une tendre caresse, promettant chaleur et plaisir et peut-être même un approvisionnement à vie de tarte aux pommes.

Nous étions quatre : Eddie, Jacek, Sawyer et moi, assis autour de la table de la cuisine, en train de discuter des solutions possibles pour Paul, l'inconnu ténébreux qui voulait vraiment ma mort. Nous parlions de lui depuis trois jours d'affilée, depuis la nuit de mon vingtième anniversaire, entremêlant nos conversations avec pas mal d'explorations corporelles.

Nos corps. Pas celui de Paul, au cas où cela n'était pas clair. Je ne voulais personne d'autre entre mes jambes. Trois vampires, c'était assez. Ha, écoutez-moi. Trois vampires, c'était assez. Oui, vous croyez ?

Jacek se tortilla sur sa chaise à côté de moi. Il venait de se réveiller et ne portait que des boxers à rayures bleues, pas que cela me dérangeait. Son bras nu effleura le mien alors qu'il le levait pour passer sa main dans ses courts cheveux bruns. —Nous savons comment transformer les chasseurs en vampires. C'est compliqué, pas comme avec les humains ordinaires, mais... cela a déjà fonctionné.—

—Avec qui ?— demandai-je.

Son regard ambré s'écarta, et son sourire habituel qui faisait tomber les filles était introuvable.

Un silence pesant enveloppa la cuisine douillette, teinté de tension et de tout ce qui n'était pas dit. Ce n'était pas à moi de les presser, car je savais juste assez sur leur passé pour que cette connaissance me traumatise même sans l'avoir vécu.

Eddie jeta un coup d'œil à Jacek à travers son séduisant désordre de cheveux blonds et ses lunettes à monture noire et s'appuya contre le dossier de sa chaise en face de moi. —C'est probablement une trop longue histoire avant ta patrouille. Mais si tu dis le mot, Sunshine, on mettra tout en œuvre pour que tu deviennes l'une des nôtres.—

—Sans vouloir vous offenser, les vampires ne sont pas si immortels que ça,— leur rappelai-je. —Je le prouve nuit après nuit depuis onze ans.—

—Mais nous avons une vitesse et une force accrues. Associe cela au pouvoir d'un chasseur et cela pourrait te donner un avantage certain,— dit Sawyer de mon autre côté.

Je percevais clairement le peut-être implicite dans sa déclaration. La vérité, c'est que personne ne savait vraiment quoi que ce soit sur Paul, notamment comment le vaincre. Devenir vampire pourrait certainement réduire le nombre de façons dont je pourrais être tuée, mais cela ne garantissait rien. En outre, depuis que ma mère était décédée d'un cancer, j'avais toujours secrètement rêvé de la revoir. Bien sûr, je n'avais aucun moyen de savoir si c'était possible, mais puisque j'avais reçu une proposition de mariage du diable en personne, je devais croire qu'il existait un paradis. Elle y serait, sans aucun doute. À tout le moins, je me contenterais de reposer dans mon cercueil à côté du sien au cimetière. Tout, juste pour être près d'elle à nouveau.

Comme toujours quand je pensais à elle, mon chagrin resserra les murs autour de moi et menaçait de me réduire en une flaque.

Sawyer, toujours prompt à percevoir mes émotions vives et bouillonnantes, posa sa grande main sur ma cuisse. —Personne ne te demande de prendre cette décision à cet instant précis, Belle. Ce n'est qu'une offre.—

Je hochai la tête, trouvant du réconfort dans son corps de guerrier à côté du mien. Ancien esclave au Brésil, il avait été formé pour tuer les chasseurs pour la Confrérie Necron il y a plusieurs centaines d'années. Mais il ne l'avait jamais fait. Il était bien trop bon et avait dédié sa vie immortelle à aider les autres, y compris chaque personne à cette table. Je traçais du bout des doigts ses tatouages de soleil et de lune couvrant sa peau bronzée, imprégnant sa fraîcheur vampirique dans ma chaleur naturelle.

—Pour toujours avec vous trois...— Je pris une grande respiration. Cette idée inspirait de nombreuses pensées excitantes. —Ça ne vous dérange pas de me partager ? Ça ne vous dérange pas que la main de Sawyer remonte sur ma cuisse ?—

Sawyer ricana en se penchant, ses lèvres chatouillant mon oreille. —C'est toi qui tires ma main vers ta cuisse.—

—Mensonges,— soufflai-je en tirant sa main encore plus haut.

La main de Jacek se promenait sur mon autre cuisse vers l'intérieur et serra, un sourire ornant sa belle bouche. —La dernière fois que j'ai vérifié, tu avais deux jambes.—

Les yeux d'Eddie flamboyèrent en rouge de l'autre côté de la table, et il me lança un regard rempli de désir brûlant qui m'embrasa de l'intérieur. Il grogna, un grondement bas qui fit vibrer l'air entre nous. —Je prendrai ce qui se trouve au milieu de ces magnifiques jambes.—

Tout mon corps s'embrasa sous leurs touchers, regards brûlants et mots enflammés. J'étais presque sûre que j'étais sur le point de prendre feu. Ils me faisaient toujours ça, me faisaient atteindre un niveau d'excitation que je ne connaissais même pas avant de les rencontrer. J'avais l'équivalent féminin d'une érection constante. Lorsque je ne les baisais pas, j'imaginais les baiser dans toutes les positions possibles, souvent tous ensemble en même temps. Comme maintenant. Parce que pourquoi diable pas ?

Ah oui. Je devais aller patrouiller. Déjà les crampes d'estomac commençaient, et la plante de mes pieds me faisait l'effet d'une éruption cutanée. Instantanément démotivant.

Presque totalement.

Eddie agrippa le bord de la table. —Merde, Sunshine, ton odeur est à son comble en ce moment.—

Je haussai les épaules d'un air désolé. —Le désir et le soleil, une combinaison apparemment puissante pour les odeurs. Je ne savais pas que je diffusais à quel point j'étais excitée.—

—Suis, tu veux dire,— corrigea Eddie en se léchant les lèvres et me regardant avec envie. —Tu es excitée.—

Je grognai en me levant.—Je me demande bien pourquoi. Je vais évacuer ma frustration sexuelle sur quelques vampires ce soir, et ensuite je reviens. Soyez prêt.

Jacek m’a fait un clin d'œil.—Tu peux y compter, Slayer.

Ils m'ont suivi jusqu'à la porte d'entrée. J'ai ramassé mon sac de sport près de la porte, enfilé ma veste, et me suis tapoté pour vérifier que j'avais tout. Piquets, couteau séraphique attaché à ma cuisse, gilet en Kevlar, quelques outils plus gros appuyés contre le mur, et trois beaux vampires à câliner une fois ma patrouille terminée.

—Comportez-vous bien pendant mon absence, ai-je averti.

—Nah, dit Jacek en croisant les bras.

Je me suis mis à rire.

Persuadée qu'il avait une érection, je n'ai pas voulu m'attarder. Mais je l'ai fait quand même. En fait, ils étaient tous en train de bander sérieusement en me regardant comme si j'étais une déesse à vénérer.

D'une manière ou d'une autre, j'ai tourné le dos à leur besoin érotique dégageant de leurs corps incroyablement magnifiques.

Dès que j'ai fermé la porte derrière moi, mon rire flottant encore sur mes lèvres, je me suis redressée face au changement soudain d'atmosphère. Les ombres noires comme l'encre masquaient immédiatement la chaleur joyeuse que j'avais ressentie à l'intérieur. L'air calme de la nuit avait un goût épais et d'une certaine manière anormal, comme si je respirais de la boue.

Paul était proche. Cela devait être lui. Il avait une façon de faire baisser la gravité comme un store, assombrissant tout. Alourdissant tout. Écrasant tout.

Mais pas moi. Pas ce soir, Paul.

Mon mode bête Slayer s'est activé, mais malgré tout, les poils le long de ma nuque se sont dressés lorsque je suis descendue du porche. Les nuits récemment arrivaient rapidement et froidement alors que l'automne se précipitait vers l'hiver. Je me suis enfoncée davantage dans ma veste en cuir, regrettant déjà la chaleur que je venais de quitter.

En haussant mon sac de sport et en serrant plus fort les outils nécessaires pour la nuit, je partis en direction du cimetière voisin. Ce n'était pas tous les jours que je me dirigeais là-bas avec une pelle et un chalumeau, mais ces temps-ci étaient intéressants. Plus que d'habitude en tout cas. Et c'était vraiment dire quelque chose puisque j'étais la tueuse de vampires.

Le gardien du cimetière, Tim, avait perdu la vie à cause de Paul il y a quelques jours seulement, un fait qui ne cesserait jamais de peser sur ma conscience. Depuis, quelqu'un d'autre — envoyé par la ville de Podunk, je supposais — avait verrouillé le tout soigneusement, m'empêchant d'accéder au cimetière. J'avais donc dû casser chaque nouveau cadenas brillant. C'était du gâchis pour un cadenas parfaitement bon, si vous voulez mon avis, mais c'était le mieux que je pouvais faire pour l'instant.

Après avoir fermé la grille grinçante derrière moi, j'ai fouillé le cimetière à la recherche de mouvements, puis j'ai longé le chemin vers le mausolée au fond, avec le nom Appelt au-dessus de la porte de pierre. Quiconque était enterré à l'intérieur avait essayé de s'échapper récemment. Étrange pour quelqu'un qui était mort depuis longtemps. Impossible aussi, puisqu'ils étaient encore morts. Ah, les mystères des comportements des morts. Mais là où se trouvait auparavant le cercueil, il y avait une trappe qui refusait de bouger. Une fois que ma pelle, mon chalumeau et moi serions entrés dans le