La Romance Mafieuse de Nancy Fonda - Volume 1

Par Nancy Fonda

Les Ombres du Désir et L'Histoire Qui N'a Jamais Existé sont deux romans captivants de romance mafieuse remplis de tension, de passion et de sacrifice. Dans Les Ombres du Désir, Lena Vargas, une journaliste intrépide, se retrouve mêlée au monde dangereux de Dominic "Dom" Moretti, un chef de la mafia froid et mystérieux. À mesure que leur attraction intense grandit, ils doivent naviguer entre trahison, loyauté familiale et les risques liés à leur chimie indéniable.

 

Dans L'Histoire Qui N'a Jamais Existé, Isabella est entraînée dans le monde brutal de la mafia après avoir été témoin d'un crime violent commis par Luca, un boss notoire. Bien qu'au début terrifiée, Isabella commence à voir la vulnérabilité et l'honneur derrière l'apparence impitoyable de Luca. Déchirée entre l'amour et la morale, elle se trouve face à un choix qui bouleversera sa vie.

Les deux histoires offrent des romances à enjeux élevés, des conflits émotionnels profonds et des aventures dangereuses dans le monde de la mafia. Ces récits d'amour, de trahison et de loyauté tiendront les lecteurs en haleine, incapables de détourner les yeux des relations complexes qui en sont le cœur.

• Langue: Français
• Éditeur: Nancy Fonda
• Date de sortie: 12 janv. 2025
• ISBN: 9798230454885

Aperçu du livre

Table des matières

Chapitre 1 : La première rencontre

Chapitre 2 : Liaisons dangereuses

Chapitre 3 : Une promesse de protection

Chapitre 4 : Un partenariat improbable

Chapitre 5 : Le premier baiser

Chapitre 6 : Les secrets dévoilés

Chapitre 7 : Un jeu dangereux

Chapitre 8 : Trahison

Chapitre 9 : Bâtir la confiance

Chapitre 10 : L'implication de la famille

Chapitre 11 : Démêler les mensonges

Chapitre 12 : Une passion insouciante

Chapitre 13 : La menace du rival

Chapitre 14 : Tomber plus profondément

Chapitre 15 : La trahison

Chapitre 16 : Un temps de réflexion

Chapitre 17 : Réconciliation

Chapitre 18 : Mission secrète

Chapitre 19 : La lutte pour la survie

Chapitre 20 : Le sacrifice ultime

Chapitre 21 : Le sauvetage

Chapitre 22 : Amour et loyauté

Chapitre 23 : L'ennemi intérieur

Chapitre 24 : La confrontation

Chapitre 25 : Des suites tumultueuses

Chapitre 26 : Nouveaux départs

Chapitre 27 : Le choix ultime

Chapitre 28 : Une vie ensemble

Chapitre 29 : Une nouvelle ère

Chapitre 30 : Ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps

Remerciements

Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui m’ont soutenu tout au long de la création de ce livre. Je remercie tout particulièrement mes lecteurs pour leur soutien continu : leur enthousiasme et leur intérêt sont ce qui me motive à continuer d’écrire.

En guise de remerciement, je suis ravie de vous proposer une offre spéciale : Nancy Fonda's Mafia Romance - Volume 1, qui comprend deux de mes livres électroniques préférés pour seulement 3,99 USD. C'est ma façon de vous remercier pour votre soutien indéfectible et votre passion pour mon travail.

Les livres inclus dans ce pack exclusif sont :

Les ombres du désir

L'histoire qui n'a jamais existé

Si vous vous êtes retrouvé captivé par cette histoire, je vous encourage vivement à explorer ces autres récits captivants, où le pouvoir, le danger et une alchimie indéniable s'entremêlent, dans le contexte sombre du monde de la mafia, où la loyauté est mise à l'épreuve et l'amour brûle férocement au milieu de la trahison et du secret.

Merci encore pour votre soutien. Cela signifie beaucoup pour moi.

Chapitre 1 : La première rencontre

La nuit était épaisse, un brouillard épais, de ceux qui s'accrochaient aux rues et engloutissaient tout sur leur passage. Lena Vargas marchait d'un pas rapide, ses talons claquant sur le trottoir mouillé. Elle resserra le col de son manteau autour de son cou, sentant le froid lui mordre la peau exposée. Son esprit était ailleurs, loin du froid de la nuit et des ombres qui s'étendaient dans toutes les directions. Elle avait une histoire à découvrir.

Lena était journaliste – une sacrée bonne journaliste, en fait – et elle s’était fait un nom en traquant les histoires que la plupart des gens avaient trop peur d’aborder. Mais ce soir, elle cherchait quelque chose de plus gros. Une histoire qui ébranlerait les fondations de la ville. Il s’agissait de la famille Moretti, les personnages de l’ombre qui dirigeaient le monde criminel d’une main de fer froide et implacable. Depuis des semaines, Lena fouillait dans leurs opérations et plus elle s’enfonçait, plus le chemin devenait dangereux.

Sa source était insaisissable, mais elle avait le sentiment d'être proche, si proche qu'elle pouvait presque goûter au scoop qui allait faire sa carrière. Les Moretti étaient puissants et intouchables, mais Lena n'était pas intimidée. Elle était dans ce milieu depuis assez longtemps pour savoir que le pouvoir, aussi absolu soit-il, laissait toujours des fissures. Et là où il y avait des fissures, il y avait des histoires.

Elle tourna au coin de la rue et s’arrêta devant un bâtiment quelconque qui semblait se fondre parfaitement dans le paysage urbain morne. L’endroit était calme, presque trop calme. Mais son instinct lui criait que c’était l’endroit où elle devait être. Elle jeta un coup d’œil à son téléphone : aucun nouveau message, aucun appel. Elle était seule.

Prenant une profonde inspiration, Lena poussa la lourde porte et entra. L’air était chargé d’une odeur de vieux bois et de quelque chose de légèrement métallique. La faible lumière ne parvenait pas à apaiser le malaise qui lui parcourait l’échine. Mais Lena n’était pas étrangère à la tension. Elle s’était trouvée dans d’innombrables situations dangereuses et avait appris à faire confiance à son instinct. Mais quelque chose ce soir-là semblait différent – plus lourd.

Un homme se tenait au bout du couloir, adossé au mur, la posture détendue mais imposante. Ce n'était pas celui que Lena était venue rencontrer, mais elle avait su qui il était dès l'instant où elle l'avait vu. Dominic Moretti. Son nom avait été murmuré à voix basse dans les recoins les plus sombres de la ville. Les rumeurs étaient légion : impitoyable, froid et calculateur. Un chef de la mafia qui n'hésitait pas à éliminer quiconque se dressait sur son chemin.

Le pouls de Lena s'accéléra et, pendant un bref instant, elle faillit faire demi-tour. Mais elle ne le pouvait pas. Elle était allée trop loin et il n'y avait plus moyen de faire marche arrière.

Dominic ne leva pas immédiatement les yeux. Il resta simplement là, les bras croisés sur sa large poitrine, ses yeux perçants la scrutant avec une intensité qui lui donnait l'impression d'être déjà disséquée. Finalement, après ce qui lui sembla une éternité, il parla.

« Tu es en retard. »

Sa voix était basse, douce comme du velours, mais elle avait un côté inimitable. Lena ne broncha pas. Au lieu de cela, elle soutint son regard, la journaliste professionnelle en elle prenant le contrôle. Elle avait déjà rencontré des gens dangereux et elle avait appris l'art de garder son sang-froid.

« Je ne crois pas que nous nous soyons rencontrés », dit Lena, d'un ton froid mais ferme.

« Dominic Moretti, répondit-il, les lèvres légèrement retroussées comme s'il était amusé par la formalité. Vous êtes le journaliste qui enquête sur ma famille, n'est-ce pas ? »

Lena se raidit, son instinct lui criant de faire attention. La façon dont il le dit, avec tant de désinvolture, lui fit froid dans le dos. C’était une chose d’écrire sur la famille Moretti de loin, mais c’en était une autre d’avoir l’un de leurs chefs debout devant elle, reconnaissant sa présence.

« Je ne fais que suivre des pistes », a-t-elle dit, conservant son air bravache. « Rien de personnel. »

Ses yeux se plissèrent et, pour la première fois, il fit un pas en avant. Sa présence était presque étouffante, emplissant l’espace entre eux d’une tension palpable. « Rien de personnel ? » répéta-t-il ses mots, ses lèvres se soulevant vers le haut dans ce qui ressemblait presque à un sourire. « C’est vrai ? »

Lena déglutit difficilement, sentant le poids de son regard. Elle était venue ici pour obtenir des réponses, pour découvrir la vérité sur les liens de la famille Moretti avec l'empire criminel de la ville. Mais devant Dominic Moretti, elle réalisa à quel point elle en savait peu et à quel point ce jeu pouvait être dangereux.

« Je suis ici pour l'histoire », dit-elle, même si sa voix manquait de la confiance qu'elle essayait de projeter. « Et tu vas me donner ce dont j'ai besoin. »

Le coin des lèvres de Dom tressaillit, mais il n’y avait aucune trace d’amusement dans son expression, seulement une certitude ferme et inébranlable. « Tu crois que tu peux simplement entrer dans mon monde et prendre ce que tu veux ? » Sa voix était basse et dangereuse à présent, comme un prédateur qui avertit sa proie. « Je ne pense pas que vous compreniez les risques, mademoiselle Vargas. Les gens comme vous n’ont pas le droit d’exiger quelque chose dans mon monde. »

Le cœur de Lena battait fort, mais elle ne reculait pas. Elle n'était pas étrangère à l'intimidation. En fait, elle s'en épanouissait. « Je n'ai pas peur de vous, monsieur Moretti », dit-elle, la voix désormais ferme.

« Tu as peur ? » gloussa-t-il sombrement, son regard s'attardant sur elle comme s'il pesait son âme. « Non, je ne pense pas que tu aies peur. Je pense que tu es curieuse. »

Lena serra les dents, refusant de le laisser l’atteindre. Mais il avait raison. Une part d’elle était curieuse – curieuse de l’homme qui se tenait devant elle, du monde qu’il contrôlait avec une précision si froide. Et cette curiosité, réalisa-t-elle, pourrait bien être la chose même qui la mènerait au bord du danger.

« Tu penses que tu peux y arriver ? » La voix de Dom interrompit ses pensées. « Ce monde n'est pas fait pour des gens comme toi. Tu ne peux pas simplement venir et jouer les héros. Ça ne marche pas comme ça. »

Les yeux de Lena brillaient de détermination. « Je ne joue à rien. Je suis là pour révéler la vérité, quel qu'en soit le prix. »

Son regard s'adoucit un instant, comme s'il réfléchissait à ses paroles. Mais ensuite, comme s'il avait pris sa décision, son expression se durcit à nouveau. « Alors tu ferais mieux de faire attention, Lena. Certaines vérités ne sont pas faites pour être dévoilées. »

Avant qu'elle ne puisse répondre, il tourna les talons et s'éloigna sans un mot.

Lena se tenait là, figée, le poids de son avertissement suspendu dans l'air. Elle était venue ici en quête de réponses, mais maintenant, pour la première fois, elle ne savait pas si elle venait de mettre les pieds dans un monde dont elle ne pourrait jamais s'échapper.

Chapitre 2 : Liaisons dangereuses

Lena pensait être préparée à ce qui l'attendait, mais debout devant le bâtiment élégant et imposant qui abritait les opérations de la famille Moretti, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une lueur de doute. La ville bourdonnait autour d'elle, l'air du soir était lourd de tension, mais c'était différent ici. Le territoire de Moretti.

Son esprit s'emballait. Les dernières semaines avaient été un véritable tourbillon, et même si elle avait lutté pour garder une distance professionnelle, elle savait que le jeu avait changé. Les Moretti n'étaient plus seulement une histoire à raconter, c'était un labyrinthe dans lequel elle s'engageait, et il n'y avait pas de retour en arrière possible. Le chemin qu'elle suivait était dangereux, et chaque instinct lui disait qu'elle devait s'en détourner. Mais la curiosité, et une autre chose qu'elle refusait d'admettre, la poussaient à avancer.

Le claquement sec de ses talons sur le sol en marbre résonna dans le grand hall. L'architecture du bâtiment reflétait la richesse et le pouvoir, chaque détail étant conçu pour rappeler à quiconque y pénétrait qu'il s'agissait d'un royaume, pas d'un simple bâtiment. La réceptionniste, une femme remarquable d'une trentaine d'années au regard froid et calculateur, leva à peine les yeux lorsque Lena s'approcha du bureau.

« Je suis ici pour voir Dominic Moretti », dit Lena, sa voix calme malgré le tourbillon de nervosité en elle.

Le regard de la réceptionniste se posa sur Lena avec un léger sourire presque imperceptible avant qu'elle ne fasse un signe de tête en direction de l'ascenseur. « Vous êtes attendu. Prenez l'ascenseur jusqu'au dernier étage. »

Lena ne posa aucune question. Elle hocha simplement la tête et se dirigea vers l'ascenseur, sentant le poids de chaque pas. Elle pouvait sentir le regard de la réceptionniste sur elle, et même si elle savait que la femme était probablement en train de l'évaluer, Lena ne pouvait se défaire du sentiment qu'elle était déjà jugée, comme si elle était une intruse naïve dans un monde qui ne tolérait pas les erreurs.

Les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière elle avec un léger sifflement, et l'ascension en douceur lui sembla durer une éternité. L'intérieur frais et immaculé de l'ascenseur contrastait fortement avec le tumulte qui s'était emparé d'elle. Tandis que l'ascenseur montait lentement, elle aperçut son reflet dans les murs en miroir. Ses traits anguleux, ses boucles sombres et sauvages et son expression déterminée contrastaient fortement avec le sentiment de fragilité qui s'insinuait dans sa poitrine. Elle ne savait pas ce qui l'attendait au sommet, mais elle ne pouvait pas reculer maintenant.

Lorsque les portes s'ouvrirent enfin, elle sortit dans un couloir bordé de boiseries sombres et d'œuvres d'art coûteuses. Au bout, se dressait une porte imposante. Elle frappa deux fois. Le silence qui suivit lui retourna l'estomac.

« Entrez », appela une voix grave de l’autre côté.

Lena hésita un instant avant d'ouvrir la porte. A l'intérieur se trouvait un grand bureau, luxueusement meublé. Des chaises en cuir sombre, des tapis épais et des murs tapissés d'étagères et de portraits de famille qui reflétaient la puissance de l'héritage Moretti. Derrière un bureau en bois massif, assis dans un costume coûteux, se trouvait Dominic Moretti.

Dominic leva les yeux des papiers qu'il était en train de réviser, son regard perçant se fixant sur le sien. Il ne sourit pas, ne montra aucun signe de surprise à son arrivée. Il l'étudia simplement comme s'il essayait de déchiffrer son être même.

« Tu es en retard », dit-il, sa voix égale, ne trahissant aucune émotion.

Lena ne broncha pas. Elle s'avança avec assurance, gardant une voix calme. « Je ne savais pas qu'il y avait un programme. Mais je suis là maintenant, et je crois que nous avons des affaires à discuter. »

Il haussa un sourcil, visiblement peu habitué à ce qu’on lui parle de cette manière, mais il y avait une lueur d’amusement dans ses yeux. « Des affaires, hein ? » répéta-t-il, son ton mêlant curiosité et prudence. « Et de quoi s’agit-il, mademoiselle Vargas ? »

Lena redressa les épaules. « J'enquête sur les liens de ta famille avec le syndicat du crime de la ville. J'ai besoin d'informations, et je suis là pour les obtenir. »

Il y eut un moment de silence entre eux, et la température dans la pièce sembla baisser de plusieurs degrés. Le regard de Dom s'aiguisa, et l'air autour d'eux devint lourd du poids des dangers inavouables qu'il représentait.

« Je vois. » Il se renversa dans son fauteuil, ses doigts tapotant légèrement sur le bureau. « Et qu'est-ce qui te fait croire que je vais te donner quelque chose ? Tu as fouillé dans des choses que tu n'as pas le droit de toucher, et maintenant tu t'attends à ce que je te donne simplement les réponses ? »

Lena ne broncha pas. « Tu veux que la vérité éclate, n'est-ce pas ? Ou te contentes-tu de te cacher derrière ton empire ? »

Les yeux de Dom s'assombrirent, les muscles de sa mâchoire se contractèrent légèrement. Il se leva, se déplaçant autour du bureau avec une grâce fluide qui trahissait sa silhouette imposante. Alors qu'il s'approchait, Lena tint bon, refusant de céder au malaise qui lui rongeait l'estomac. Il était proche maintenant, sa présence écrasante.

« Tu n'as aucune idée de ce dans quoi tu t'embarques, Lena, dit-il doucement, sa voix à peine plus haute qu'un murmure. Ce monde ? Il ne joue pas selon tes règles. Et tu n'es pas la première personne à penser qu'elle peut débarquer et révéler la vérité. »

Elle releva le menton d'un air de défi. « Alors que me proposes-tu ? Dois-je simplement me détourner ? »

Il fit un pas de plus, sa présence étouffante. « Je te suggère de laisser tomber. Éloigne-toi avant d'aller trop loin. Parce qu'une fois que tu es dedans... ce n'est pas si facile de partir. »

Pendant un long moment, ils restèrent silencieux, à se regarder. La tension dans la pièce était palpable, une charge électrique parcourait l'air, mais Lena ne se laissait pas intimider. Elle avait déjà affronté des personnes dangereuses auparavant, et Dom Moretti n'était pas différent - du moins, c'est ce qu'elle se disait.

Mais la porte s'ouvrit brusquement et une jeune femme entra dans la pièce, ses yeux se posant sur Lena avant de se poser sur Dom.

« Dominic, dit la femme d’un ton sec, j’ai besoin de toi un instant. »

Lena fut surprise par cette interruption soudaine, mais Dom ne semblait pas gêné. Il jeta un coup d'œil à sa sœur, Lucia, avec une expression mi-agacée, mi-résignation.

— Pas maintenant, Lucia, répondit-il d’un ton sec. Je suis en train de faire quelque chose.

Le regard perçant de Lucia se tourna vers Lena, puis de nouveau vers Dom. « Tu l'es toujours. Mais ça ne peut pas attendre. »

Il y avait quelque chose dans les yeux de Lucia qui mettait Lena mal à l'aise, quelque chose de protecteur et de méfiant. Mais avant qu'elle ne puisse réagir, Dom soupira et se tourna vers Lena.

— Nous n’en avons pas fini, mademoiselle Vargas, dit-il d’une voix toujours aussi calme. Mais Lucia a raison. J’ai des affaires à régler. Je vais demander à quelqu’un de vous raccompagner. Et je vous suggère de bien réfléchir à votre prochaine étape.

Lena n'eut pas le temps de répondre que deux hommes apparurent dans l'embrasure de la porte. L'un d'eux, un homme grand et musclé avec une profonde cicatrice sur la joue, fit un signe de tête à Lena.

« Viens avec moi », dit-il d’un ton bourru.

Lena n'a pas résisté. Elle a simplement hoché la tête, son esprit travaillant déjà, évoquant les possibilités de ce dans quoi elle venait de mettre les pieds.

Alors qu’on la conduisait hors du bureau, ses pensées se bousculaient. Elle était venue ici pour découvrir la vérité, mais elle était désormais plus que jamais empêtrée dans cette toile. Dominic Moretti était tout ce qu’elle avait entendu dire qu’il était – et plus encore. Dangereux. Calculateur. Mais il y avait autre chose. Un mystère qui planait autour de lui, juste hors de portée.

Le pouls de Lena s'accéléra lorsqu'elle entra à nouveau dans l'ascenseur, cette fois sans aucune certitude de ce qui allait se passer ensuite. La porte se referma et, alors que l'ascenseur descendait, son reflet dans le miroir la fixa, forte, déterminée, mais désormais incertaine de ce que seraient ses prochaines étapes.

Chapitre 3 : Une promesse de protection

Lena était assise dans le bureau faiblement éclairé de Dominic Moretti, les yeux fixés sur la pile de papiers sur le bureau. Ses doigts tapotaient nerveusement le bord de sa tasse de café, la chaleur de la boisson contrastant avec l'atmosphère froide et tendue qui planait entre elle et Dom.

La rencontre avait rapidement dégénéré, bien plus rapidement qu'elle ne l'avait prévu. Ce qui avait commencé comme une enquête sur les activités illicites de la famille Moretti s'était transformé en une situation beaucoup plus personnelle. Même si elle essayait de garder le contrôle du récit, il était clair que Dom avait le dessus.

Lena leva les yeux vers lui, assis derrière son énorme bureau en bois, son regard froid et calculateur comme d'habitude. Ses traits anguleux étaient baignés dans la faible lumière d'une seule lampe suspendue au plafond, projetant de longues ombres sur son visage. C'était un homme plein de contradictions : impitoyable quand il s'agissait d'affaires, mais curieusement protecteur quand il s'agissait d'elle. Une partie d'elle ne parvenait toujours pas à comprendre pourquoi.

Dom se renversa dans son fauteuil, sans jamais la quitter des yeux. « Tu n'as pas à le dire. Je sais ce que tu penses », dit-il d'une voix basse mais ferme.

Lena haussa un sourcil. « Oh ? Et à quoi je pense exactement, Dom ? »

« Tu penses que tu n'aurais jamais dû t'impliquer là-dedans. Tu es complètement dépassé par les événements, tu es piégé dans un monde pour lequel tu n'as pas adhéré. »

Elle se hérissa à ses paroles, mais il n'avait pas tort. Tout avait dégénéré. Son enquête, qui devait être un simple exposé sur le crime organisé de la ville, l'avait propulsée au cœur de l'entreprise familiale Moretti. Et maintenant, après les menaces du gang de Marco Romano, les choses étaient devenues personnelles.

« Je n'ai pas peur de ton monde », répondit Lena, sa voix plus confiante qu'elle ne l'était. « Je suis ici parce que j'ai besoin de la vérité. »

Les lèvres de Dom se plissèrent en un léger sourire, mais il n'y avait aucune trace de chaleur dans ce sourire. « Tu as du cran, je te l'accorde. Mais le cran ne te protège pas quand tu es pris au milieu d'une guerre. »

Elle ne répondit pas immédiatement. Elle savait qu’il avait raison, mais elle n’était pas prête à l’admettre. Au lieu de cela, elle changea de sujet. « Tu n’étais pas obligé de t’en mêler. Je n’ai pas demandé ta protection. »

« Peut-être pas », répondit Dom, sa voix s’adoucissant pour la première fois depuis qu’elle était entrée dans la pièce. « Mais je te le propose quand même. »

Lena expira, détourna le regard, son esprit s'emballa. Elle pouvait sentir le poids de son offre, son sérieux. Elle ne s'attendait pas à ça de sa part. En fait, elle n'était pas sûre de ce à quoi elle s'attendait, mais ce n'était certainement pas ça.

« Pourquoi ? » demanda-t-elle, la voix plus basse maintenant, presque comme si elle avait peur de la réponse.

Dom hésita un instant avant de répondre. « Tu as fouillé dans des choses que tu n'aurais pas dû. Et je ne peux pas permettre que cela te mette en danger. Plus maintenant. »

Lena fronça les sourcils, perplexe. « Tu penses que je suis en danger à cause de mon enquête ? Je suis juste en train d'écrire une histoire. »

« Ce n'est pas seulement une question d'histoire, Lena. Il s'agit des gens qui sont derrière. Marco Romano et ses gens ne se soucient pas des histoires. Ils se soucient du contrôle. Et si vous continuez à insister, ils s'en prendront à vous. Ils l'ont déjà fait, n'est-ce pas ? »

Ses paroles la frappèrent plus fort qu'elle ne l'aurait cru. Elle avait toujours su qu'il y avait des risques, mais les entendre de la bouche de Dom rendait le danger bien trop réel. Elle avait sous-estimé l'étendue du pouvoir de la famille Moretti, et il était désormais clair qu'elle était impliquée plus profondément qu'elle ne l'avait imaginé.

Dom se leva brusquement, marcha vers la fenêtre et regarda la ville en contrebas. Il lui tournait le dos, mais sa présence remplissait la pièce. « Tu n'es plus seule dans cette histoire, Lena », continua-t-il. « Que tu le veuilles ou non, tu es impliquée maintenant. Tu es liée à ce monde, que ce soit à cause de ton enquête ou à cause de moi. Et je veillerai à ce qu'il ne t'arrive rien. »

Lena déglutit, essayant de comprendre tout ce qu'il disait. Elle avait suivi son instinct depuis sa première rencontre avec lui, mais maintenant il était clair qu'elle n'avait plus le contrôle. Ce n'était plus juste une histoire. C'était sa vie. Et Dom, malgré toute sa froideur et son danger, lui offrait sa protection.

Mais la question était : qu’est-ce que cela signifiait réellement ?

« Tu m'offres une protection, dit-elle lentement, testant le poids de ses mots. Mais il y a un prix à payer, n'est-ce pas ? »

Dom se tourna vers elle, le regard perçant et calculateur. « Il y a toujours un prix à payer, Lena. Tu ne peux pas entrer dans mon monde et t'attendre à ce qu'il ne soit pas dangereux. Si tu veux ma protection, tu devras rester près de moi. Tu devras me faire confiance. »

Le cœur de Lena fit un bond. Reste près de lui. Fais-lui confiance. Cela semblait si simple, mais elle savait que ce n'était pas le cas.

« Je ne suis pas une demoiselle en détresse, Dom », dit-elle, la voix ferme malgré le tumulte des émotions qui l'habitaient. « Je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me protéger. Je suis parfaitement capable de prendre soin de moi-même. »

Le regard de Dom s'adoucit un instant, mais sa détermination resta inébranlable. « Je ne fais pas ça pour te contrôler, Lena. Je le fais parce que je ne peux pas te laisser tomber entre les mains de gens qui voudraient te faire du mal. »

Elle croisa son regard, essayant de déchiffrer ses intentions. Il y avait une certaine vulnérabilité dans ses yeux, une lueur de quelque chose qu'il était difficile d'ignorer. C'était clair pour elle maintenant : Dom Moretti n'était pas seulement un chef de la mafia. Il était bien plus que l'homme qui dirigeait le monde criminel.

« Tu penses que je suis naïve ? » demanda-t-elle, d'un ton plus direct. « Tu penses que je vais rester assise et te laisser prendre les décisions ? »

« Non, répondit-il fermement. Je pense que tu es courageuse. Et je pense que tu ne comprends pas encore le véritable danger qui te guette. »

Lena se leva, sa chaise raclant durement le sol. « Tu crois que je ne comprends pas le danger ? » Sa voix s’éleva à présent. « Tu crois que parce que je suis journaliste, je ne comprends pas comment fonctionne le monde ? Je sais exactement à quoi je suis confrontée. »

Dom ne broncha pas. Il fit un pas vers elle, sa présence irrésistible. « Alors tu comprends pourquoi je te propose de te protéger. Tu comprends que si tu n'acceptes pas, je ne peux pas garantir ce qui se passera ensuite. »

Le pouls de Lena s'accéléra, mais elle lutta pour garder son sang-froid. La tension entre elles était intense, chaque mot chargé du poids de leurs sentiments non exprimés. Elle voulait argumenter. Elle voulait tenir bon. Mais une part d'elle, au fond d'elle-même, savait qu'elle ne pouvait pas s'en aller. Pas quand les enjeux étaient si élevés.

« Très bien, dit-elle d'une voix basse mais résolue. Je resterai à proximité. Pour l'instant. »

Le regard de Dom resta fixe, ses traits impassibles tandis qu'il parlait, sa voix basse et posée. « Je comprends que tu sois méfiante, Lena », dit-il en s'approchant d'elle, sa présence écrasante. « Mais sache ceci : tu seras en sécurité avec moi. Peu importe ce qui arrivera ensuite, je ne laisserai pas les choses empirer pour toi. Je m'en assurerai. »

Lena n'était pas sûre de le croire, mais elle savait qu'elle ne pourrait plus revenir en arrière. Elle avait déjà franchi une ligne, et maintenant elle devait naviguer dans ce monde dangereux avec Dom Moretti à ses côtés.

Elle se tenait là, son esprit bouillonnant de mille pensées. La route qui l'attendait était incertaine et elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle la mènerait. Mais pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans son monde, elle ressentait quelque chose qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps : elle se sentait vulnérable, mais pas entièrement seule.

Chapitre 4 : Un partenariat improbable

Lena était assise à son bureau, les yeux scrutant les mots sur l'écran de son ordinateur, mais son esprit s'égarait. L'enquête sur l'empire criminel de la famille Moretti la consumait depuis des semaines, mais dernièrement, elle avait l'impression de s'enfoncer plus profondément dans un monde qui n'était pas le sien. Plus elle creusait, plus les choses devenaient dangereuses. Elle pouvait sentir le poids du nom Moretti planer sur elle comme une ombre, lui rappelant constamment que chacun de ses mouvements pouvait être le dernier.

Son téléphone vibra, interrompant ses pensées. Un message de son rédacteur en chef, Greg, apparut sur l'écran :

« Lena, j'ai besoin de la suite de l'affaire Moretti pour demain. Ils ne vont pas attendre éternellement. »

Elle soupira et se laissa tomber dans son fauteuil, regardant par la fenêtre la silhouette de la ville. Les immeubles imposants, les rues animées, tout lui semblait un labyrinthe dans lequel elle n'était pas préparée. La famille Moretti était l'objet de rumeurs depuis des années : des rumeurs de violence, de corruption et de contrôle sur la moitié de la ville. Elle s'était trop approchée, et elle le savait.

Son téléphone sonna à nouveau. Cette fois, l'identifiant de l'appelant s'afficha avec un nom qu'elle ne pouvait ignorer. Dominic Moretti.

Lena hésita. Elle ne s'attendait pas à avoir de ses nouvelles si tôt. La dernière fois qu'ils s'étaient rencontrés, c'était pour le moins houleux. Dom avait été froid, calculateur et dangereusement charmant. Leur rencontre avait été un mélange de tension, de méfiance et d'étincelles qu'elle n'avait jamais pleinement reconnues. Lena avait marché sur une corde raide depuis, gardant ses distances mais incapable de se débarrasser complètement de l'attirance qu'il semblait avoir sur elle.

Avec une profonde inspiration, elle répondit à l'appel.

« Lena, » dit la voix de Dom, basse et autoritaire.

« Je me demandais quand tu allais m'appeler », dit-elle en essayant de garder un ton neutre. Elle ne pouvait pas lui faire savoir à quel point sa voix l'affectait.

« Vous avez creusé là où vous ne devriez pas », dit-il sans détour. « Je vous offre l’occasion d’arrêter avant que