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Miracle de Miséricorde: Une histoire vraie de courage face à l’adversité
Miracle de Miséricorde: Une histoire vraie de courage face à l’adversité
Miracle de Miséricorde: Une histoire vraie de courage face à l’adversité
Livre électronique211 pages2 heures

Miracle de Miséricorde: Une histoire vraie de courage face à l’adversité

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À propos de ce livre électronique

Mercy est arrivée au Canada en 2009, pleine de vie et d’excitation à la suite de la nomination de son mari au poste de haut-commissaire (ambassadeur) de la République du Cameroun. Alors qu’elle s’installait dans son nouvel environnement, elle ne pouvait pas se douter que sept mois plus tard, sa vie prendrait un tournant dramatique.

Elle s’est réveillée un matin en se plaignant de fatigue, de fièvre, de maux de tête et de vision floue, et a été transportée d’urgence à l’hôpital pour ce qu’elle pensait être une affection de routine. Mais un mauvais diagnostic médical bouleverserait sa vie. Lorsqu’elle a été placée dans un fauteuil roulant à son arrivée aux urgences, elle était loin de se douter qu’elle venait de faire les derniers pas sur ses deux pieds. Elle est rapidement tombée dans le coma, oscillant entre la vie et la mort pendant des semaines, avant de finalement se rétablir miraculeusement après avoir subi une chirurgie à cur ouvert à haut risque. Mais ce rétablissement devait simplement la préparer à l’horreur d’une autre réalité sinistre et morne : l’amputation de ses deux bras et deux jambes. En dépit de craintes et de contretemps, et avec deux bras prothétiques, deux jambes prothétiques et deux valvules cardiaques prothétiques, Mercy s’épanouit et retrouve rapidement son rythme de croisière.

Elle nous surprend avec sa grâce, son caractère et son ingéniosité en tant qu’entrepreneure, confidente de diplomate, femme de foi. Malgré son calvaire, Mercy évite l’amertume et le ressentiment, et épouse plutôt la vie, l’amour, la compassion et le pardon tout en cherchant à faire la lumière sur ceux qui sont dans les tranchées et les affres du désespoir.

Ce livre vous fera verser une larme, puis vous réjouirez de voir Mercy tracer un nouveau parcours inspirant guidée par la foi, la force d’âme et le soutien de sa famille et de sa communauté.

LangueFrançais
Date de sortie5 oct. 2023
ISBN9798385003266
Miracle de Miséricorde: Une histoire vraie de courage face à l’adversité
Auteur

Mercy Azoh-MBI

Mercy Azoh-Mbi est née au Cameroun où elle a obtenu une maîtrise en géologie avant de déménager avec sa famille à Ottawa. Elle s’apprêtait à faire une maîtrise en gestion des affaires (MBA) quand la catastrophe a frappé. Après s’être remise d’une crise sanitaire, elle et son mari, Solomon, ont fondé la Fondation du cur Mercy Azoh-Mbi, un organisme caritatif canadien voué à la sensibilisation aux maladies du cur. Pour en savoir plus sur la fondation, rendez-vous à www.maheartfoundation.org.

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    Aperçu du livre

    Miracle de Miséricorde - Mercy Azoh-MBI

    © 2023 MERCY AZOH-MBI avec PAUL T. AYAH.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite par quelque moyen que ce soit,

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    WestBow Press

    Une division de Thomas Nelson & Zondervan

    1663 Liberty Drive

    Bloomington, IN 47403

    www.westbowpress.com

    844-714-3454

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    Toutes les personnes représentées dans les images fournies par Getty Images sont des modèles, et ces images ne sont utilisées qu’à des fins d’illustration.

    Certaines images d’archives ©Getty Images.

    Les Saintes Écritures sont tirées de la version King James de la Bible.

    ISBN: 979-8-3850-0325-9 (sc)

    ISBN: 979-8-3850-0324-2 (hc)

    ISBN: 979-8-3850-0326-6 (e)

    WestBow Press date rév. : 2 Octobre, 2023

    Ce livre est dédié à mes enfants, Paula et Jay, qui ont traversé leur

    petite enfance assez âgés pour savoir que quelque chose de grave était

    arrivé à leur mère, mais pas assez âgés pour comprendre pourquoi.

    Contenu

    Remerciements

    Introduction

    Partie 1 – Des moments marquants

    Chapitre 1: Un diagnostic qui tourne mal

    Chapitre 2: Envahie par les flammes de l’endocardite

    Chapitre 3: Brûlée, mais pas consumée

    Chapitre 4: Transformation en femme prothétique

    Chapitre 5: Lueur d’espoir et crue subite

    Partie 2 – Des relations marquantes

    Chapitre 6: Secours et réconfort dans la tempête

    Chapitre 7: Un veilleur en veille

    Chapitre 8: Mère sans membres, amour sans limites

    Partie 3 – Des leçons de vie marquantes

    Chapitre 9: Une nouvelle Moi et la nouvelle normalité

    Chapitre 10: Perles de mon abîme

    Chapitre 11: La grâce finale

    Remerciements

    Ce récit porte sur l’une des nombreuses miséricordes de Dieu. Il s’imbrique également avec ceux de nombreuses personnes et établissements qui ont joué un rôle déterminant dans ma guérison et qui ont su m’insuffler de l’espoir ainsi qu’à ma famille.

    Puisqu’il est impossible de nommer chacune d’entre elles, je me limiterai à mentionner les personnes qui ont joué un rôle pivot à la fois lors des événements et pour la réalisation de ce livre.

    Je remercie les autorités camerounaises et canadiennes pour leur sollicitude et leur attention particulière tout au long de l’épreuve relatée dans ce livre. Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun, a ordonné la prise en charge complète par l’État du Cameroun de l’ensemble de mes frais médicaux après l’épuisement de mes assurances. Cela a grandement atténué notre douleur et m’a permis de recevoir les meilleurs soins médicaux tant au Canada qu’aux États-Unis d’Amérique. À notre chef d’État et à notre première dame, Mme Chantal Biya, mon mari et moi vous dévouons notre gratitude et notre loyauté éternelles.

    De nombreuses autorités et personnes canadiennes nous ont fait parvenir des lettres de compassion et d’encouragement, des fleurs, des vœux de prompt rétablissement et même des couvertures chaudes pour braver le rigoureux climat canadien. Je les remercie chaleureusement pour leur gentillesse et leur générosité.

    Le professeur Ebanda Boulou de B’beri et Mme Yvonne Duala-Ekoko nous ont respectivement présenté deux chirurgiens cardiovasculaires de renom qui m’ont sauvé la vie. Ils ont agi comme le Doigt de Dieu en nous pointant les portes auxquelles frapper lorsque nous étions en détresse et dans le besoin. Je les remercie sincèrement pour leur générosité d’esprit.

    Je serai éternellement reconnaissante au professeur Thierry Mesana, PDG de l’Institut de cardiologie d’Ottawa, et à son personnel de m’avoir sauvé la vie in extremis. Il est même allé au-delà de l’appel du devoir en formant certaines de ses infirmières, dont Marlene et Anna, en soins spécialisés des plaies pour soigner mes multiples amputations de membres.

    J’aimerais également partager ma gratitude et transmettre des remerciements particuliers au Dr Nche Zama qui, en tant que chirurgien cardiovasculaire et thoracique au Poconos Medical Center d’East Stroudsburg, en Pennsylvanie, aux États-Unis d’Amérique, a entrepris ma dernière opération lourde à cœur ouvert pour changer mes valves aortiques et mitrales en 2011. Sa formidable équipe et lui ainsi que notre chère amie Mme Alisa Tongg, ont immensément et individuellement contribué à mon histoire de survie.

    L’amour, la sollicitude et les soins constants du Dr Jay Mbeng Nfonoyim ont été incomparables depuis le diagnostic initial de mon problème cardiaque, qui m’a mené à ma première opération à cœur ouvert en 2004 à New York. À lui et à sa charmante épouse, Sue, j’offre mes remerciements les plus sincères.

    Aux membres de la communauté diplomatique d’Ottawa et à nos nombreux amis canadiens, y compris Peter et Mary Hagen; Donna Crabtree; Jerry et Carol Sherman; David et Sue Imbrock; Robert Montgomery et Harold et Darlene Mclean, je vous suis tout aussi reconnaissante pour avoir su, de diverses manières, nous encourager mon mari et moi, à rester forts et remplis d’espoir malgré tous les doutes et découragements. Aux membres de notre collectivité religieuse de l’église presbytérienne de Gloucester; à notre pasteure, la Révérende Denise Allen-Macartney et son mari, Allen; à Terry et Joan Born-Flett; à Olive O’May; à Tom et Becky Asa’na; à Joe et Rose Ayafor; à Vic et Lyn Dowie; au Révérend Père Louis Fohssie; à la diaspora camerounaise au Canada et au personnel du Haut-Commissariat du Cameroun au Canada, j’exprime mes sincères remerciements et ma gratitude pour le soutien et la solidarité qu’ils nous ont exprimés pendant cette période difficile.

    De nombreux amis et relations sont venus de près et de loin pour nous rendre visite et nous consoler. Qu’ils trouvent ici nos remerciements sans réserve et notre sincère reconnaissance. Il est difficile de ne pas mentionner ma sœur Frida Agbor, qui a effectué d’innombrables voyages du New Jersey, même lors d’intempéries, pour s’occuper de nous. À elle et à ma belle-sœur Lucy Ambe de Silver Spring, Maryland, je suis profondément reconnaissante. Je suis également reconnaissante aux membres de notre foyer à la résidence du Cameroun (Vincent Azindi, Peter Canuh, Quinta Annoh et Bi Ndenecho) qui nous ont entourés pour éviter ce qui aurait pu être un énorme choc. Je remercie également nos deux jeunes enfants, Paula et Jay, d’avoir enduré le traumatisme de cette tragédie familiale et de nous avoir donné une raison de garder espoir. Puissent-ils trouver une guérison et un espoir durables tout au long de leurs propres vies.

    S’il y a une personne qui a retraversé l’histoire dans tous ses détails et qui a tendu la main à la majorité des acteurs clés, c’est bien M. Paul T. Ayah. Sans sa présence d’esprit et son sens de la synthèse, ce livre n’aurait pu voir le jour. Ce fut une bénédiction toute particulière de connaître Paul et de travailler avec lui sur ce projet et bien d’autres.

    Enfin, à Dieu, notre Créateur et Maître, j’offre mon plein honneur, ainsi que toute la gloire et la gratitude pour les merveilleuses manières dont il conduit et éclaire notre chemin pour surmonter la détresse humaine et l’obscurité.

    Introduction

    Je m’appelle Mercy Azoh-Mbi. Mon mari, Solomon Azoh-Mbi, a été nommé haut-commissaire (c.-à-d. ambassadeur) de la République du Cameroun au Canada en 2008. Je suis arrivée au Canada début 2009 en pleine forme, le cœur rempli d’emballement et impatiente d’entamer ce nouveau chapitre de nos vies. Je ne me doutais pas que moins de sept mois plus tard, ma vie allait toutefois prendre une tournure dramatique.

    Mon arrivée au Canada a coïncidé avec l’apparition de la pandémie de grippe H1N1, communément appelée grippe porcine. Le monde entier a été saisi par la crise qui a commencé au Mexique et s’est rapidement propagée dans le monde entier en 2009. Les symptômes de la grippe H1N1 sont semblables à ceux d’autres grippes et peuvent inclure de la fièvre, de la toux, des maux de tête, des douleurs musculaires ou articulaires, des maux de gorge, des frissons, de la fatigue et un écoulement nasal. Quel est le lien entre la grippe porcine et mon histoire? Eh bien, lisez la suite.

    Puisque j’ai été dans le coma ou désorientée pendant plusieurs mois lors de mon hospitalisation, certaines parties de ce que je raconte ici n’ont été possibles que grâce aux dossiers médicaux ainsi qu’aux souvenirs du personnel médical, des membres de la famille et surtout de mon mari, qui a tenu un journal détaillé pendant toute l’épreuve.

    En tant que femme africaine conservatrice, je n’ai jamais été à l’aise d’appeler mon mari par son prénom. Je l’appelle « Daddy » en présence de nos enfants, « Nde Solo » en présence d’autres membres de la famille, « Solo » pour le taquiner ou « Nu », un petit surnom affectueux. Je n’utilise son prénom, Solomon, que lorsque j’ai besoin de son attention lors d’événements officiels. Aussi, pour vous épargner toute confusion à la lecture de ce récit, je l’appellerai simplement mon mari, à moins que les circonstances n’en décident autrement.

    Voici mon histoire...

    PARTIE 1

    Des moments marquants

    01

    Un diagnostic qui

    tourne mal

    L’étape la plus cruciale vers la guérison est d’obtenir le bon

    diagnostic... Un mauvais diagnostic implique généralement un

    mauvais résultat, peu importe la compétence du médecin.

    —Andrew Weil

    L e vendredi 23 octobre 2009 était une journée automnale typique à Ottawa. L’été chaud et humide avait fait place à des journées plus fraîches et les arbres s’étaient pratiquement transformés en une palette de couleurs. Les feuilles vertes fraîches de l’été avaient pris les teintes de l’arc-en-ciel alors que les arbres perdaient leurs feuilles exotiques en prévision des rigueurs hivernales. Tout le monde me parlait avec tendresse de la neige et du froid qui caractérisent les hivers canadiens. J’attendais donc mon premier hiver à Ottawa avec enthousiasme, teintée de l’appréhension occasionnelle qui accompagne l’attente de l’inconnu.

    Nous avions enfin trouvé une résidence permanente après avoir fait la transition entre deux logements différents au cours de nos sept premiers mois à Ottawa. Nous avons passé beaucoup de temps à la décorer et meubler afin de la rendre prête à accueillir le large éventail d’invités que nous nous attendions à recevoir. La vie était pleine d’excitation et d’anticipation.

    Je me sentais suffisamment à l’aise dans mon nouvel environnement pour commencer à me renseigner sur les programmes MBA de diverses universités. Mon mari étant en mission diplomatique, nous avons estimé que l’idée de poursuivre un doctorat en géologie, mon objectif initial, serait précaire compte tenu de l’incertitude entourant la durée de notre séjour canadien. Le MBA, en revanche, pourrait être complété en deux petites années, et nous avons pensé que cela serait utile compte tenu de mon penchant pour les affaires. Après en avoir discuté et prié à ce sujet, mon mari et moi avons conclu qu’un MBA m’ouvrirait de nombreuses occasions pour devenir le principal soutien familial après sa retraite. J’ai donc assisté à une séance d’information et ai commencé à me préparer pour passer le test d’admission au deuxième cycle en gestion (GMAT) comme prélude à ma demande d’admission au programme MBA de l’Université d’Ottawa.

    Vue de l’extérieur, je semblais être l’image même de la santé. J’étais rayonnante et prête à assumer mon nouveau rôle avec énergie et enthousiasme. En septembre, je revenais de New York, où j’avais passé un examen médical complet et obtenu un bilan de bonne santé.

    La journée a commencé comme tout autre jour de semaine dans mon foyer. Je me suis réveillée à 5 h. J’ai bavardé au lit avec mon mari pendant quelques minutes et avons passé en revue les activités de la journée. Puis, nous avons fait notre lit ensemble. Les vieilles habitudes sont difficiles à perdre; nous ne laissions jamais quelqu’un d’autre faire notre lit. C’était une habitude que nous avions prise au Cameroun; elle nous rapprochait et nous permettait de solidifier nos liens affectifs. Nous avons ensuite pris nos douches et sommes descendus pour notre petit-déjeuner préféré composé de café, de fruits tranchés, de légumes variés, d’omelettes et de bananes plantains frites. Lorsque j’ai mentionné au petit-déjeuner que je me sentais fatiguée, mon mari m’a rappelé que j’avais été bien occupée ces derniers temps et m’a suggéré de retourner au lit après le petit-déjeuner pour me reposer davantage.

    En fait, il n’était guère surprenant que je me sente fatiguée. Nos sept premiers mois au Canada avaient été mouvementés. Peu après notre arrivée, nous avions sillonné le pays d’ouest en est. Cela représentait en quelque sorte une lune de miel pour nous puisque nous n’en avions toujours pas eu. Puis, en septembre, après un séjour de deux semaines à New York pour un bilan médical, mon mari et moi avons été convoqués à la grosse pomme pour deux semaines supplémentaires afin de faciliter l’accueil

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