Le regret d’être mère, cet ultime tabou
SES COLLÈGUES QUI LA CONNAISSENT DEPUIS PEU ignorent qu’elle a un fils. Ses ami·es le pensent à l’autre bout du monde. Seul·es quelques intimes sont au courant du secret de Françoise, 50 ans, chargée de communication : Antoine, 25 ans, ne fait plus partie de sa vie. Derrière la façade d’une existence bourgeoise, les fissures sont longtemps restées invisibles: baby-blues à la naissance, dépression, mari distant, Françoise divorce quand son fils a 13 ans.
«Nous étions fusionnels. Beau, drôle, premier de la classe, c’était l’enfant parfait. Quand il est parti en vrille, j’ai cru à la crise de l’adolescence. À la mort brutale de ma mère, notre relation s’est dégradée, il plombait nos dîners, me culpabilisait sans cesse. À 18 ans, il a rejoint son père expatrié en Chine. J’ai été soulagée. J’ai déménagé et vécu comme une étudiante. À son retour, unIl lui faudra engager un détective privé pour découvrir son adresse parisienne au bout de cinq longues années de silence angoissant.
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