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Le Masculinisme
Le Masculinisme
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Livre électronique67 pages45 minutes

Le Masculinisme

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À propos de ce livre électronique

Masculinisme
La raison d'être du masculinisme n'a jamais été autre que de
réagir contre le féminisme, il est d'ailleurs apparu juste après lui,
certains hommes considérant alors que le féminisme n'avait pas
lieu d'être, et qu'il constituait alors, comme ils le pensent encore
aujourd'hui, une atteinte vis-à-vis de leur statut d'homme, et
plus précisément, vis-à-vis de leur virilité.
Nier la nécessité du féminisme aujourd'hui tend à trahir un
absolu déni de la prédominance des hommes, dans notre
société, et ce depuis des temps immémoriaux.
Plus le féminisme accepte ses différentes formes ou nuances,
plus il s'enrichit, et plus le masculinisme demeure dans le déni
le plus complet, du simple fait qu'il y trouve pourtant sa seule
origine.
Pour autant, nier ce déni ne doit en aucune façon entraver
notre désir de mieux comprendre ce phénomène, non pas
par pur désir de s'opposer, mais bien au contraire, dans le but
d'ériger des passerelles entre les uns et les autres, afin de mieux
nous accepter tels que nous sommes avec nos différences,
qu'on soit homme ou femme.
LangueFrançais
Date de sortie9 août 2023
ISBN9782381610092
Le Masculinisme
Auteur

Françoise Niel Aubin

Françoise Niel Aubin, est issue du milieu agricole, en pays de Caux, est née à la ferme de ses parents, le 04 avril 1961. Enfance en milieu rural, elle a connu la primaire, quand on faisait encore les polycopiés à l'alcool, et même qu'il fallait repasser sur les lettres au stylo, quand l'appareil, n'avait pas suffisamment bien fonctionné. Aujourd'hui, on craindrait à juste titre, à cause de l'alcool, une forme d'addiction ! Plus douée à l'oral qu'à l'écrit, une certaine dyslexie non diagnostiquée, parce que jadis, on ne posait pas ce type de diagnostic, a eu pour conséquence, qu'elle rate son BAC, avec nulle envie de rempiler. Le brevet des collèges, dont elle n'est pas peu fière, est son unique diplôme, et cette fâcherie avec l'écrit, la taraudait, jusqu'à ses 40 ans. C'est une dépression, qui emporta telle une tornade, au loin le moindre complexe à ce sujet, grâce à la bienveillance d'un certain Thomas Fersen, qui lui envoya un simple billet, lui précisant, « j?ai bien lu toutes vos lettres ». Début d'une sacrée histoire, s'il en est?

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    Aperçu du livre

    Le Masculinisme - Françoise Niel Aubin

    https://www.naproduction-edition.eu

    Courriel: naproduct@gmail.com

    Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans notre autorisation

    Sommaire

    Présentation

    Définition

    Calmer le jeu entre hommes et femmes

    Une femme est-elle légitime pour parler masculisnisme ?

    Pourquoi se sent-il blessé ?

    Bilan d’histoires passées

    Accuser la meute, c’est tellement plus facile

    Le jour où l’on cessera de stigmatiser les hommes au foyer

    Le masculinisme familial

    Me Too, Them Too

    Réponse masculiniste, erreur d’aiguillage

    Tous les féminismes sont-ils recevables ?

    Quelle force serait susceptible de s’opposer au féminisme ?

    Assassiner ? Les femmes et les enfants d’abord

    Féminisme, et « tête dans le guidon »

    trouvez encore à redire, vraiment, sur le féminisme ?

    Féminisme repenti

    Au-delà de la mysoginie et du sexisme

    Handicapés de l’empathie

    Féminisme et masculinisme, sous l’angle du covid 19

    Mon féminisme, à la soixantaine passée

    Parvenir à ce que les écoles maternelle s’appellent désormais ÉPE

    Présentation.

    Théoriser sur le féminisme, beaucoup l’ont déjà fait.

    Si l’on observe que ce qui a justifié le féminisme depuis sa naissance n’a été que de répondre à une oppression qu’on appelle « machisme » ou « patriarcat », ce qui me semble aujourd’hui plus que nécessaire serait plutôt de rechercher comment mieux le servir.

    C’est ainsi sous cet angle, qu’il m’a semblé plus que nécessaire de parler du masculinisme, puisque sa raison d’être serait précisément de s’opposer au féminisme.

    Les INCELS font politiquement parler d’eux et leur mouvement, lui, est lu par le politique comme relevant du terrorisme, ce qui est parfaitement justifié.

    J’en appelle aux hommes, afin qu’ils soient les acteurs d’un masculinisme responsable qui serait digne de mériter le

    Définition.

    Pourquoi, ce mot « masculiniste ».

    Il est directement inspiré de la correspondance exacte du mot « féminisme ».

    De la même façon que le mot « fils », il y a des siècles, a donné naissance au mot « fille ».

    Aujourd’hui, le mot « féministe » a pour conséquence que des hommes revendiquent le fait de s’appeler « masculinistes ».

    La raison d’être du féminisme est la conséquence de millénaires où l’homme tout puissant, au fil des siècles, détenait le pouvoir sur sa femme, ce que l’on nomme « patriarcat ». Elles n’étaient considérées que comme des citoyennes de seconde zone, devant obéir à leur mari, à leur père, ou à leur frère aîné, cadet parfois même, s’il le fallait, si elles n’étaient pas mariées.

    Le fait d’avoir le droit d’ouvrir un compte, sans l’autorisation de son mari, ne date que des années soixante, le 13 juillet 1965, plus précisément.

    Ainsi, si l’on admet que la raison d’être du féminisme consiste en une forme de contrepoids à cette toute puissance, devrait-on alors observer selon cette logique, le fait qu’il en serait de même, aujourd’hui, en ce qui concerne les hommes, vis-à-vis des femmes.

    Or, que voyons-nous ?

    Que si le féminisme n’observe pas une veille absolument constante, inévitablement, le droit des femmes recule.

    Merci, Simone de Beauvoir.

    Ce qui démontre bien à quel point le féminisme est plus que jamais justifié, à plus forte raison si l’on observe la quantité de féminicides qui augmente dangereusement.

    Mais tordre le cou au masculinisme selon ces simples arguments qui, malgré tout, doivent être entendus (au sens comprendre, aussi) me semble non seulement léger, mais surtout largement insuffisant.

    Enfin, je veux dire que ça ne me suffit évidemment pas.

    J’essaie d’imaginer la perception que doivent avoir certains hommes de ce mouvement, justement.

    Je suis assez perplexe sur ce sujet, pour la raison qui suit. En effet, percevoir le fait que certaines femmes arrivent à un certain stade de responsabilité, et vivre le féminisme comme une agression est à mes yeux un véritable signe de faiblesse, parce que ça traduit une absolue incapacité à concevoir les relations hommes-femmes détachées de la moindre notion de rivalité.

    Notre vœu le plus cher serait qu’il puisse exister une

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