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Contes japonais populaires de la période Edo
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Contes japonais populaires de la période Edo
Livre électronique202 pages2 heures

Contes japonais populaires de la période Edo

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À propos de ce livre électronique

Plongez dans l'univers fabuleux des contes japonais populaires de la période Edo, avec ce recueil de petites histoires pour enfants. Rassemblant une sélection de contes transmis de génération en génération, ce livre vous transporte dans le Japon féodal marqué par des histoires imprégnées par la sagesse et le divertissement.

Des samouraïs aux yokai en passant par les héros ordinaires, ces histoires mettent en scène des personnages confrontés à des situations originales et à des défis. Divertissants et éducatifs, ces contes offrent des leçons de vie importantes sur la connaissance de soi, la place en société, la justice et bien d'autres sujets.

Que vous soyez un enfant ou un adulte, découvrez un nouvel aspect de la culture japonaise et laissez-vous captiver par des petits contes de la période Edo, à l'attrait intemporel.

LangueFrançais
Éditeurkevin tembouret
Date de sortie29 avr. 2023
ISBN9798223075981
Contes japonais populaires de la période Edo

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    Aperçu du livre

    Contes japonais populaires de la période Edo - kevin tembouret

    Préface

    Dans ce recueil, j’ai rassemblé pour vous une sélection de contes populaires japonais datant de la période Edo. Ces histoires, transmises de génération en génération, ont été racontées aux enfants pendant des siècles et continuent de captiver l'imagination des petits et des grands d’aujourd’hui.

    La période Edo, qui a duré du XVIIe au XIXe siècle, a été marquée par un fort système féodal. On la considère aussi comme une époque importante d’un point de vue culturel, grâce à l’identité japonaise riche et complexe de ce temps. Les contes présentés dans ce livre reflètent les valeurs et les croyances de cette époque, offrant un aperçu de la vie quotidienne des Japonais.

    Ces histoires mettent en scène des médecins, des yokai (créatures du folklore japonais), des samouraïs, … Il y a aussi une véritable mise en avant de personnages ordinaires qui doivent faire face à des défis et des situations originales. Ces contes d’un autre temps sont à la fois divertissants et éducatifs, offrant des leçons de vie importantes sur la connaissance de soi, la place en société, la justice et bien d’autres sujets.

    Néanmoins, il est à noter que ces certaines histoires ne conviennent pas à des enfants de notre époque. Plusieurs d’entre elles parlent d’alcoolisme, de meurtres ou d’autres sujets délicats. Ce livre est une compilation de récits non censurés pour le jeune public, c’est donc aux lecteurs de les adapter pour les enfants de notre temps (à bon entendeur, salut !). Par ailleurs, chose amusante, on trouve un certain attrait japonais pour les flatulences et le « caca de cheval ». Ce qui devrait en divertir plus d’un.

    J’espère sincèrement que cet ouvrage saura vous offrir des moments de lecture agréables et instructifs, que vous soyez un enfant ou un adulte, et qu’il vous révèlera un nouvel aspect de la culture japonaise.

    Kévin Tembouret

    Soutenez un auteur

    Avant que vous commenciez à lire ce livre, j’aimerais vous sensibiliser à mon projet culturel.

    Ecrire un tel livre sur un aspect du Japon demande de solides connaissances en langue, en culture et en histoire. Il faut croiser les sources, traduire, écrire, dessiner, corriger, effacer, … Faire un livre sur des contes japonais nécessite en réalité plusieurs mois de travail :

    C’est quelque chose de formidable d’écrire un livre sur ce sujet, sauf qu’un auteur, durant tout ce temps, ne se nourrit pas que de passion ! Mais aussi grâce à la réputation de ses écrits.

    Peu importe le site sur lequel vous avez acheté cet ouvrage, vous pouvez m’aider à continuer des projets culturels comme celui-ci. Pour cela, c’est très simple :

    Il vous suffit d’ajouter un commentaire sur le site d’achat, puis d’en parler autour de vous.

    Je pourrais aussi vous dire « mettez 5 étoiles à ce livre, ou un vilain monstre japonais viendra vous manger tout cru ! », mais je doute que cela fonctionne. Alors j’en appelle à votre sympathie, car soutenir un auteur c’est soutenir la culture. Et ça, ça n’a pas de prix !

    Kévin TEMBOURET

    Le cœur et les apparences

    Il était une fois un jeune homme de la noblesse et une jeune fille d'une famille paysanne, qui tombèrent amoureux l'un de l'autre. Malheureusement, leurs parents ne permettaient pas leur mariage en raison de leurs origines différentes.

    Un jour, les deux amoureux se sont retrouvés au bord d'un lac où ils ont vu deux carpes nager côte à côte, apparemment en parfaite harmonie malgré leurs couleurs différentes. Inspirés par cette vision, les jeunes amoureux ont décidé de s'enfuir pour réaliser leur rêve de vivre ensemble, même si cela signifiait renoncer à leur vie antérieure.

    Ils ont sauté dans le lac et ont nagé jusqu'au point le plus profond. Ils savaient qu’une carpe légendaire, connue pour exaucer les vœux, vivait là. Les amoureux ont exprimé leur désir de vivre ensemble pour toujours, et la carpe a répondu en leur accordant leur souhait.

    Les deux amoureux se sont alors transformés en deux beaux poissons et ont nagé côte à côte pour l'éternité, sans se soucier de leurs différences de statut ou de leur origine sociale.

    Un amour sincère peut transcender toutes les différences et les obstacles, il suffit de le vivre avec passion et bonheur. 

    Les dix saules

    C’est l’histoire d’un homme qui aimait planter des arbres. Il avait un grand jardin, dans lequel il passait beaucoup de temps à cultiver différentes variétés d'arbres et de plantes. Un jour, il a décidé de planter dix saules qu'il avait obtenus d'un ami, mais il avait peur que les enfants du quartier ne les endommagent en jouant autour d'eux.

    Pour protéger ses jeunes arbres durant une absence de quelques jours, il a demandé à un garçon du quartier de les garder en sécurité. Le garçon a accepté et a pris soin des saules avec diligence, les arrosant régulièrement et s'assurant qu'ils étaient bien protégés. Quelques jours plus tard, le monsieur est revenu de son voyage et il demanda au garçon comment les arbres allaient.

    Le garçon a répondu que tout était pour le mieux, il les avait déracinés pour les ranger dans la réserve. L’homme pleura de tristesses, ses saules si bien protégés par l’enfant étaient tous morts.

    Il est bon de demander de l’aide aux autres, mais il est mauvais de trop protéger ce qu’on aime. Croire qu’on protège, c’est parfois ne pas voir qu’on détruit.

    L’oiseau du vent

    Il était une fois trois amis qui aimaient parler des choses insolites du monde. L'un d'eux avait entendu parler d'insectes étranges qui se nichent dans les cils des moustiques, et les autres étaient étonnés. L'un d'eux a demandé :

    « Vraiment, il y a de si petites bestioles ? »

    Mais cela n'était pas la seule chose bizarre dont ils avaient entendu parler. Ils ont ensuite discuté de l'existence d'un oiseau appelé « oiseau du vent », qui vivait très haut dans le ciel et qui se nourrissait du vent. L'un d'entre eux a demandé :

    « S’il existe vraiment, quel genre de caca fait cet oiseau ? Et puis … Quand on est face au vent et qu’on respire, ça veut donc dire qu’on mange ses pets ..? »

    Les amis ont ri, imaginant les excréments d'un oiseau qui ne mangeait que de l'air.

    Finalement, ils ont réalisé que parfois, il vaut mieux ne pas trop se poser de questions sur les choses étranges. Il est préférable d’uniquement profiter de la beauté et de la diversité du monde. 

    L’erreur du dieu du tonnerre

    Depuis longtemps, on dit que lorsque la foudre tombe au sol, le dieu du tonnerre vole le nombril du premier venu.

    Un jour, un éclair est tombé tout près d’une maison. Le propriétaire sursauta de peur, puis il regarda tout de son nombril. Ouf ! Il était toujours là. Sa famille et lui-même allèrent voir le lieu de l’impact.

    Une fois arrivés sur place, ils se retrouvèrent face au dieu du tonnerre, Kaminari-sama, en train de se laver les mains dans l'eau de l’étang.

    La famille de l'homme, inquiète, a demandé au dieu du tonnerre ce qu'il faisait là. Gêné, le dieu a répondu :

    « C'est tellement embarrassant. J'ai manqué de peu d'attraper le nombril de ce monsieur et mes mains ont glissé dans ses fesses … »

    Même les dieux font des erreurs ! Ne vous blâmez pas si vous vous trompez parfois, personne n’est parfait.

    Héron ! Héron ! Héron !

    Il était une fois un homme qui était obsédé par l'idée d'attraper un héron vivant. Il avait passé de nombreuses nuits à réfléchir à une méthode pour y parvenir, mais sans succès. Jusqu'à ce qu'il ait finalement une idée. Il en parla à un de ses amis qui lui dit :

    « Tu as beaucoup de temps libre, on dirait, pour vouloir de telles choses ! Enfin bref, comment vas-tu faire pour attraper cet oiseau ? »

    L’homme ne releva pas la remarque sarcastique et il lui répondit :

    « Viens avec moi ce soir, je vais te montrer. »

    Le soleil couché, les deux amis se retrouvèrent dehors. Ils attendirent un moment, puis un héron blanc se posa au sol.

    Vite ! Ils se cachèrent dans la roselière voisine puis l’homme appela bruyamment Héron !. Ensuite, il cria encore plus fort : Héron !.

    L’oiseau appelé se retourna alors, surpris, mais il ne vit personne. Par précaution, il commençait à s'éloigner.

    « Tu vois, ta technique ne fonctionne pas. Rentrons car il est tard. », dit l’ami.

    « Ne dis pas de bêtises et suis-moi. », répliqua-t-il.

    Ils avancèrent encore plus vers l’animal puis il cria à nouveau d'une voix forte : Héron !.

    Le héron appelé regarda à nouveau derrière lui, avec agacement, mais il n'y avait toujours personne. Il s’éloigna de deux ou trois pas supplémentaires.

    Encore une fois, les deux hommes avancèrent et l’homme s’obstina à crier : Héron ! .

    Après tant de fois, le héron ne regardait même plus derrière lui et ne considérait plus le danger.

    Ensuite, l’homme sortit de la roselière sans se faire remarquer. Pour donner l'impression qu’il appelait l’oiseau de loin, il baissa progressivement sa voix, puis il se rapprocha tout doucement :

    « Héron ! Héron ! Héron ! Héron ! Hé … Hop ! »

    Sous les yeux ébahis de son ami, il avait réussi à attraper un héron.

    Parfois, il est préférable de ne pas écouter les remarques négatives des autres pour faire ce que l’on souhaite. C’est de cette manière et avec de la créativité qu’on arrive à se surpasser, à devenir meilleur dans un domaine ou à changer une façon de penser. 

    Tous des voleurs

    Il était une fois, dans un petit village, des voleurs stupides qui cherchaient à voler dans la maison d’un homme terriblement pauvre. Ils fouillaient dans l'armoire et sous le plancher, mais il n'y avait rien à prendre. L'un d'entre eux marmonna :

    « C'est un vrai gâchis. Je n'ai jamais vu une maison aussi vide. »

    Cependant, ses mots réveillèrent l'homme qui dormait dans un futon bon marché. Il les vit et, en sursautant, il cria :

    « Des voleurs ! Des voleurs ! »

    Les cambrioleurs s’en allèrent en courant, paniqués. Ils n’avaient rien pu prendre avec eux dans leur fuite, car il n’y avait vraiment rien à voler.

    L’homme pauvre s’exclama :

    « Voleurs, comment osez-vous me voler ? Je n’ai plus d’argent ni de vêtements à cause de vous. Eh bien, maintenant je ne peux plus payer le loyer ! Mon

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