L'islam tisse sa trame en Occident
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À propos de ce livre électronique
Cet ouvrage n'est en rien une thèse haineuse, voire une diatribe contre les musulmans, mais un exposé d'éveil spirituel en vue d'empêcher l'avènement du pire. Car, au même titre que les non-musulmans, les musulmans modérés sont menacés par le progrès de l'islamisme.
Je ne m'en tiens pas à avertir sur ce danger, puisque j'évoque la possibilité de l'éviter grâce à l'instauration du modèle apte à poser les bases d'un monde nouveau. Fort de celui-ci, l'humanité vivrait dans une belle concorde et n'aurait plus à craindre les dérives intégristes ou totalitaristes.
François de Calielli
Je me consacre à l'écriture depuis 2002 après avoir rédigé plusieurs ouvrages entre 1990 et cette date. Mes écrits ont un même fil conducteur spirituel, reflet de l'inaltérable foi en Dieu animant mon coeur. Ce qui m'a conduit à écrire, parfois, des histoires insolites et à devenir un auteur difficile à classer dans un genre.
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Aperçu du livre
L'islam tisse sa trame en Occident - François de Calielli
Introduction
Nombreux sont les Occidentaux qui méconnaissent les intentions secrètes de l'islam. Cela laisse la voie libre aux islamistes pour élaborer tranquillement et méthodiquement leur trame. Si les pays d'Occident n'en viennent pas à prendre conscience de ce danger en train de menacer leur chère démocratie, ils se réveilleront un jour sous le joug de l'ordre islamique. La majorité musulmane écrasera alors la minorité chrétienne ou juive et il sera trop tard pour barrer la route à ce bouleversement social.
Certes, les musulmans m'accuseront de faire du catastrophisme primaire. Ils me qualifieront d'islamophobe, de raciste et d'extrême-droitiste. Les défenseurs des droits de l'homme s'alarmeront, de même, de cette critique de l'islam qu'ils jugeront antidémocrate. Or il ne s'agit pas ici d'une thèse haineuse, d'une diatribe contre les musulmans, mais d'un exposé d'éveil spirituel en vue d'empêcher l'avènement du pire et d'amener mes semblables à évoluer vers un monde où n'existe plus le spectre de comportements archaïques.
L'Occident n'évitera l'avènement d'un ordre islamique qu'en se dotant d'un modèle apte à poser les bases d'un monde nouveau. Grâce à lui, l'humanité vivrait dans une belle concorde et n'aurait plus à craindre les dérives intégristes ou totalitaristes.
Chapitre 1
Pour une bonne compréhension de l'islam
Son fondateur : Mahomet
Les premiers écrits sur la vie de Mahomet sont le fait, principalement, d'hagiographes et d'historiens musulmans. Datant des neuvième et dixième siècles, ils répondaient à des questionnements religieux, politiques, juridiques ou sociaux de l'époque. En tout état de cause, la relative historicité des sources traditionnelles rend difficile l'écriture d'une biographie fiable sur Mahomet. Plusieurs chercheurs critiquent la crédibilité des « hadiths » (biographie de Mahomet). Selon Jacqueline Chabbi¹, Mahomet n'a laissé aucun écrit ni trace archéologique de son passage sur Terre. Alors que la tradition musulmane, postérieure au Coran, précise que ce dernier dicta ses révélations à un scribe – transcrites sur des morceaux de cuir ou de poteries, des tessons, des nervures de palmes et autres omoplates de chameau – son témoignage n'aurait pas été transmis, selon elle, par ses contemporains. De surcroît, il vivait dans une société de tradition orale. Aussi nul n'exhumera jamais des tablettes à l'instar de celles, nombreuses, relatives à l'empire Byzantin. En définitive, la première biographie de Mahomet ou « sira »², ne fut rédigée que 150 à 200 ans après sa mort.
Certes, cette historienne a brossé un portrait de Mahomet qui s'éloigne des biographies écrites jusque-là tout en ne tombant pas dans le travers de l'insolence ou du dogmatisme. Je précise, d'ailleurs, que les dignitaires musulmans n'acceptent guère les critiques, même fondées, sur l'islam et leur Prophète. Contrairement aux théologiens chrétiens ou juifs qui sont accoutumés aux jugements des rationalistes depuis des siècles.
Ainsi la tradition musulmane fixe la naissance de Mahomet à La Mecque en 570 après Jésus-Christ à partir de calculs, certes, très douteux. Nombre de légendes ont été écrites sur sa vie et ses voyages. L'indication d'une naissance du vivant de l'empereur Khosrô Ier, soit en 579 après Jésus-Christ, serait plus exacte. Cette année, dite de l'éléphant, fut celle de l'anéantissement d'Abrahah d'Abyssinie et de son troupeau d'éléphants par Allah avant leur entrée à La Mecque avec l'intention d'y détruire la « kaaba »³, un sanctuaire vénéré par les Arabes. Dans la sourate 105, aux versets 1 à 5, le Coran rapporte :
« N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l'Éléphant ?
N'a-t-il pas rendu leur ruse complètement vaine
et envoyé sur eux des oiseaux par volées
qui leur lançaient des pierres d'argile ?
Et il les a rendus semblables à une paille mâchée ».
À l'époque de Mahomet, l'Arabie était constituée de Bédouins païens se déplaçant à dos de chameau. Il y était, quant à lui, un homme ambitieux et désireux d'imposer un nouvel ordre. Toujours du point de vue de Jacqueline Chabbi, il fut banni par les Qoraychites – sa tribu de naissance –, qui le pensaient possédé par les djinns.⁴
« Muhammad » (Mahomet en français) signifie « le loué », « digne d'éloges », un nom jugé plutôt vaniteux par nombre d'historiens. Il y a lieu de noter l'inexistence du nom arabe « Muḥammad » (participe passé du verbe « louer ») avant la vie de Mahomet et, donc, que celui-ci ne put être donné comme tel ; puisqu'il n'était en rien un prénom. Hichem Djaït (historien, islamologue et penseur tunisien) précise que le premier nom du Prophète n'est pas mentionné par les sources de l'islam. Pour lui, Mahomet devait probablement s'appeler Qathem Ibn Al-Mutalib, en référence à son oncle décédé. Par conséquent, l'apparition et le changement du nom en Muhammad, « Le loué » seraient liés à la prédication.
Les écrits islamiques narrent : « Mahomet gardait un petit troupeau de bêtes quand son frère de lait aperçut deux hommes vêtus de blanc en train de le coucher sur le sol pour lui ouvrir la poitrine. Alertée, sa nourrice Halima accourut sur les lieux. Mahomet demeura silencieux, et le visage très pâle, confirmant ainsi la version de son frère de lait. En fait, ces deux anges furent envoyés vers le jeune Mahomet pour purifier son cœur et apposer le sceau de la prophétie entre ses épaules. Halima ramena donc l'adolescent vers sa mère. Celle-ci mourut, de même que son père, lorsqu'il avait six ans (un fait qui reste invérifiable). Ainsi il fut recueilli par son grand-père qui chargea, peu avant son décès, l'aîné de ses enfants, du nom d'Abu Tâlib, de le prendre dans sa maison. Commerçant aisé, ce dernier l'amena dans ses voyages d'affaires et, notamment, en Syrie. Le jeune Mahomet passait ainsi beaucoup de temps dans le désert. Un moine aurait alors perçu son destin de prophète lors d'un de ces déplacements ».
Au dire de la tradition :
Mahomet habitait La Mecque, une cité caravanière située dans une vallée aride impropre à l'agriculture dont les deux ressources économiques étaient le commerce de marchandises avec l'Occident, via l'Inde, et le pèlerinage vers le temple local. Effectivement, l'afflux de pèlerins venant vénérer la pierre noire⁵ permettait les échanges en tous genres.
Après avoir été gardien de moutons, Mahomet travailla pour le compte d'une riche commerçante, du nom de Khadidja, laquelle organisait des caravanes à l'instar de la plupart des Mecquois. Elle en fit son homme de confiance, puis son mari. Il était alors âgé de vingt-cinq ans et, elle, de quarante. Ils eurent ensemble quatre filles et des garçons, mais ces derniers ne survécurent pas. Grâce à Khadidja, il accéda au statut d'homme aisé, voire de notable considéré. Il adopta son cousin Ali ainsi qu'une esclave de la tribu arabe des Kalb, majoritairement chrétienne.
En 590, Les Qoraychites déclarèrent la guerre aux tribus de Kénan et d'Hawazan. Sous les ordres d'Abu Tâlib, Mahomet montra une belle intrépidité et participa ainsi à leur dispersion.
La littérature musulmane stipule : « C'était un homme simple, honnête, bon père de famille aimant aller se recueillir, une fois par an, dans une caverne du mont Hira pour s'y consacrer à des exercices de dévotion plusieurs nuits durant. C'est à l'occasion de l'une de ces retraites, un jour de l'an 610, que l'archange Gabriel le tira de son sommeil pour lui faire une révélation. Il avait alors quarante ans. Une vision qui l'effraya et qu'il rejeta jusqu'à vouloir se tuer. Or quand il entreprenait de se précipiter, du haut de la montagne, l'archange Gabriel lui rappelait sa mission de prophète d'Allah. Il courait se réfugier auprès de Khadidja qui le gratifiait invariablement de son soutien. À sa demande, elle le recouvrait d'un drap ; ce qui donna lieu à la sourate « Al-Muzzammil » (l'enveloppé). Le cousin de Khadidja, un chrétien nestorien, confirma à cette dernière que son époux était un prophète de Dieu et que l'apparition de la grotte était bien l'archange Gabriel ».
Mahomet s'habitua à ces révélations qu'il répétait à son entourage et dictait à un secrétaire. Cela aurait duré vingt années et constitué les prémices du Coran.
Mahomet instruisit des proches – un petit cercle comprenant Abou Bakr, son cousin Ali, son fils adoptif Zayd et des mecquois de condition modeste, parmi lesquels des jeunes en révolte contre leur milieu – sur ces versets soufflés par Allah en arabe par le canal de l'Archange Gabriel. Ce premier noyau de fidèles prendra le nom de musulmans (de muslim : celui qui se soumet à Allah). Des gens qui gardaient secrète leur foi, vu que les mecquois, attachés à leurs pratiques ancestrales, voyaient d'un mauvais œil le monothéisme de Mahomet ainsi que son dénigrement des divinités traditionnelles. Ainsi, au début, ce petit groupe autour de lui suscita l'ironie, voire le mépris. Il fit alors en sorte de gagner l'estime de ses concitoyens en louant des divinités locales à côté d'Allah, un dieu parmi d'autres pour les Arabes de l'époque. Lorsqu'il en vint à diffuser ses convictions à l'ensemble des habitants de La Mecque, les notables craignirent que cette croyance monothéiste ne mît en péril leur prospérité ; en effet, celle-ci dépendait principalement des nombreux pèlerins venus rendre un culte aux nombreuses divinités.
Après sa déclaration de guerre au polythéisme, il dut sa survie à la protection de son clan. Il imposait à ses adeptes de prier cinq fois par jour en se prosternant et en invoquant Allah.
En 619, son oncle Abu Talib et sa femme Khadidja décédèrent. Après la mort de cette dernière, il épousa Sawda, une veuve, ainsi que la petite Aïcha, âgée seulement de six ans et fille de son oncle Abu Bakr. Un mariage consommé quand celle-ci atteignit l'âge de neuf ans. Les rédacteurs de sa biographie attribuèrent quinze épouses à Mahomet. Quant à l'historien médiéval Tabari (839-923), il signala dans son ouvrage « Histoire des prophètes et des rois » que le nombre de femmes de Mahomet était de onze et qu'il laissa neuf veuves à sa mort. Puis le même Tabari précisa, plus loin, qu'il épousa vingt femmes et qu'il en convoita cinq qu'il n'épousa pas.
Si le Coran n'interdit pas la polygamie, il restreint le mariage à quatre femmes, comme spécifié dans la sourate 4 au verset 3. Mahomet justifia donc cette violation en énonçant une révélation personnelle d'Allah (sourate 33, verset 50).
« Ô Prophète ! Nous avons rendu licite tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), ce que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de