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Le miroir des anges: Philosophie de la dérision
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Le miroir des anges: Philosophie de la dérision
Livre électronique240 pages3 heures

Le miroir des anges: Philosophie de la dérision

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À propos de ce livre électronique

Si les anges existent, peut-être ne sont-ils après tout qu’une version intemporelle et améliorée de nous-même.
Parfois, lorsqu’ils nous contemplent comme au travers d'un miroir, ils perçoivent alors un reflet de notre humanité. Notre sort les interroge et les séduit jusqu’au moment fatidique où, telle Alice au pays des merveilles, c’est nous qui sommes tentés à notre tour de passer de l'autre côté et d’ouvrir ainsi, sans le savoir, une boîte de Pandore...

... Au travers du personnage fictif de Lucy, doyenne et représentante de l’Homo- Sapiens, LE MIROIR DES ANGES est un ouvrage philosophique qui nous met en scène en tant qu’humanité dans le labyrinthe de ses hypothèses et postulats les plus divers ... une forme de dérision qui peut parfois friser l’absurde.

À PROPOS DE L'AUTEUR

D’abord musicien et auteur dans divers groupes de rock (Deï-Meï, La Femme du Régisseur,...), FØDOR (Pascal FODOR) est devenu par la suite principalement compositeur de musiques de scène puis, de fil en aiguille, homme de théâtre, graphiste et réalisateur cinéma. Il exerce alors dans toute la francophonie (France, Belgique, Canada, Sénégal) et s’y installe parfois quelques temps. Il y travaille notamment avec ABEL & GORDON, Philippe CAUBERE, le Théâtre du KRONOPE, Alaye DIENNA...
Aujourd’hui, à l’âge de 55 ans, il revient à ses sources et se consacre pleinement à l’écriture musicale, graphique et littéraire.
LangueFrançais
Date de sortie13 mars 2020
ISBN9791037707017
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    Aperçu du livre

    Le miroir des anges - FØDOR

    Prologue

    « … Venus de nulle part, nous nous étions égarés dans ce monde, prisonniers d’un miroir au travers duquel nous tentions désespérément de passer. Jusqu’au jour où… sa force de réflexion enfin apprivoisée, il put nous révéler notre prochaine destination et nous faire ainsi plonger dans l’oubli comme l’avaient été tant d’autres auparavant, avant que tout ne recommence… »

    Une des particularités de l’évolution est que celle-ci ne peut jamais revenir en arrière. S’il nous arrive de penser le contraire, c’est qu’elle nous a clairement dépassés.

    L’existence est paradoxale à bien des égards et l’évolution semble suivre les mêmes travers tant que l’évidence d’en avoir grimpé un échelon supplémentaire ne nous apparaît pas clairement. Une manière de concevoir et de modéliser cette chaîne d’évolution est de la mesurer en termes d’individualisation de chaque « cellule ».

    Ce principe est semblable à la division cellulaire biologique mais considère que chaque nouvelle cellule/concept de vie/individu hérite d’une part d’individualité et de libre arbitre au fur et à mesure de son évolution. Si bien qu’au bout du compte, il existerait théoriquement autant de perceptions de la réalité que de cellules.

    Dans cette hypothèse, la première forme de vie organique est celle de la terre en tant que cellule cohérente, unique et « globale », formant un tout et maintenue en vie par une intelligence intrinsèque, celle du règne minéral.

    Puis vient s’implanter le règne végétal qui implique une forme de vie interconnectée et qui s’adapte, en toute circonstance, à la réalité globale de la Terre tout en développant une nouvelle strate d’indépendance de ses cellules.

    De ce contexte émerge le règne animal ainsi que son tout nouvel organe de comportement individuel : le cerveau. Les cellules se divisent une nouvelle fois en autant de cellules indépendantes, mais toujours suffisamment connectées pour maintenir un équilibre et une harmonie. Des espèces meurent, s’adaptent, d’autres apparaissent jusqu’à former un monde d’espèces survivantes.

    D’évolution en évolution, apparaît alors une nouvelle division, plus « atomique », plus individuelle que les précédentes. Cette division se voit notamment dotée d’une nouvelle capacité : la réflexion. Celle-ci se structure peu à peu avec un développement tout particulier d’une partie du cerveau : le Néocortex. Chaque cellule découvre/développe alors un libre arbitre ainsi que le pouvoir de changer et de concevoir/transformer sa réalité en agissant directement sur son environnement.

    Finalement, au sein de ce même groupe de cellules qui s’organise au fil du temps en sociétés multiples, chaque cellule devient une entité à part entière qui prend conscience de SON existence en tant que SOI et revendique une identité qui lui est propre.

    Cependant, l’analogie de cette division cellulaire atteint certaines limites dans la mesure où la réalité, à force de se diversifier, se scinde proportionnellement en autant de compartiments hermétiques. Plus les cellules se multiplient et évoluent en redéfinissant l’unicité de leurs contextes, plus leurs environnements sociaux et psychologiques deviennent complexes.

    Nous nous retrouvons alors avec un effet secondaire indésirable qui fait que, dans l’arborescence provoquée qui enfouit de plus en plus toutes les racines de départ, ces cellules développent en même temps une indépendance aux dépens de leurs facultés de communication directes.

    En résumé, du minéral à l’Homo-Sapiens en passant par le végétal puis l’animal, l’évolution se traduirait par une individualisation et une sous-division constante des cellules. Cette situation entraînerait alors une redistribution des ressources de moins en moins commensurable au prix d’une interconnectivités de plus en plus limitée. Un nouvel enjeu se dégagerait : celui de retrouver les connexions d’origines ainsi que toute la conscience collective qui pouvait s’y rattacher, et ce, afin de rétablir et maintenir l’équilibre du seuil vital entre chaque cellule et un environnement partagé. À terme, cet enjeu serait de taille car, dans le cas d’un échec, la phase suivante pourrait prendre un tournant tragique, semblable à celui de nos propres cellules biologiques lorsque celles-ci se retrouvent entraînées dans la course folle, anarchique et déchaînée d’un cancer.

    Que ferions-nous alors face à l’inimaginable ?

    IMAGINONS…

    Peut-être ne sommes-nous, après tout, que les anges déchus d’une future version de nous-même qui n’est pas encore sublimée. Une perception de nous-même qui contemple un miroir, cherchant à discerner en nous un reflet d’humanité. Une interrogation. Une séduction. Peut-être que sans le savoir, nous avons inversé le temps en pensant remonter les pas d’une destinée tracée à notre seule intention. L’ombre de nous-même. Peut-être qu’au lieu de traverser ce miroir nous devrions réaliser qu’au contraire c’est le fait d’en sortir qui nous fera devenir acteur de notre réflexion et que nous n’aurons d’autre choix que d’ouvrir notre boîte de Pandore…

    … Si un jour, d’ici quelques années, quelques siècles ou quelques milliers de millénaires, l’humanité devait s’éclipser dans l’univers en laissant derrière elle la longue traîne d’un sillage mémoriel, telle une bouteille à la mer dont nous serions le message, renfermant l’ultime scintillement de notre passage, que contiendrait-elle ?

    Raconterait-elle le début, le parcours ou bien la fin ?

    Au travers de divers regards sur nous-même, ce qui va suivre est un ensemble de réflexions, d’explorations parfois paradoxales et discutables par définition, une forme d’autopsie de toutes nos morts précédentes et à venir, lorsque les conflits de notre évolution et de notre conscience atteignent leurs paroxysmes. Cette histoire, la nôtre, est multiple. Elle commence et recommence dans un présent tout à fait relatif car, de notre échelle à celle de l’univers, elle ne dure et ne durera jamais que le temps d’une étincelle. Un parfum d’éternité…

    Tic-Tac. Tic-Tac…

    I

    GENÈSE D’UNE RÉALITÉ ORDINAIRE

    1

    Une dimension à géométrie variable

    « Avant le néant il n’y avait rien. Après le néant il n’y aura toujours rien. Partis de rien nous avons toutes les chances d’arriver nulle part. Pourtant, entre les deux, la vue de tout le reste est magnifique… »

    L’histoire d’une civilisation connue est un peu comme celle du Titanic. On en connaît déjà la fin. Bien heureusement, ce n’est pas le cas de l’univers ni de notre quête d’universalité. Tout est une question de temps, de champs de vision, et il nous arrive souvent de confondre ses limites avec l’horizon. D’un point A vers un point B, les points parcourus ne révèlent leurs évidences que lorsque nous parvenons à les concevoir.

    Notre espace d’observation et d’analyse est un peu semblable. Il n’est pas toujours en phase avec notre espace cognitif et le cerveau humain a une propension toute particulière à réinterpréter continuellement son environnement jusqu’à ce que sa perception y trouve une zone de confort « acceptable », et ce, même si celle-ci est temporaire. Dans ces conditions, notre esprit n’hésitera pas à réécrire une fin déjà annoncée. L’une des raisons, notamment, est que lorsque les aboutissants d’une situation ne correspondent pas à l’idée que le cerveau s’en faisait, son taux de dopamine (qui a l’ambition de changer nos désirs en réalités) peut avoir la fâcheuse tendance d’essayer de le/nous persuader du contraire en envisageant encore et encore de nouveaux tenants. Au bout du compte, il y a de quoi se demander où peut se situer la vérité par rapport au mensonge si nous sommes juges et partis ? Mais est-ce vraiment dramatique et faut-il vraiment savoir où l’on va ? Du moment que l’on y arrive. La question est dans le « comment ? ». La fin/la conclusion n’est jamais une issue en soi, ce qui importe au final, c’est l’expérience parcourue. Le cursus.

    « Il est malheureux de s’égarer. Mais il y a pire que de perdre son chemin : c’est de perdre sa raison d’avancer. » (Nathan Scott)

    Avant de tenter de comprendre quoique ce soit en matière de vie (terrestre), avant même de savoir QUI nous sommes, voyons CE QUE nous sommes et quels sont les dénominateurs communs d’un organisme vivant tel que le nôtre et la manière dont cet organisme va construire sa cellule de vie ainsi que son évolution. Nous allons donc au préalable définir ou redéfinir l’ensemble de ces éléments tels que nous les identifions et les concevons jusqu’à présent, dans notre réalité.

    La personne, ses motivations, son comportement, son intelligence, ses actions, son expérience, sa connaissance, son environnement, ses ressources, son évolution, sa conscience, son histoire, sa civilisation et son « adresse temporelle » sont autant de variables qui peuvent rendre une analyse globale incomplète à partir du moment où un seul de ces paramètres est ignoré ou erroné. C’est pourtant ce que l’on fait couramment pour diverses raisons comme évoquées précédemment. Cela peut aller d’une simplification des faits pour une meilleure accessibilité à une démonstration « dirigée » en vue d’un résultat escompté ou espéré. Malheureusement, dans l’absolu, le puzzle est rarement complet et l’objectivité pure n’existe pas car elle supposerait une prise en compte et une connaissance fastidieuse d’une multitude de données dont la liste est vouée à rester incomplète. De plus, il faut prendre en compte un paradoxe de l’observation qui voudrait que le seul fait d’observer une chose en change sa nature. La multiplicité des points de vue joue donc un rôle très important en créant ainsi un univers voué à rester subjectif mais qui va, néanmoins, nous définir en fonction de notre regard.

    L’observation et la compréhension de notre environnement ne sont finalement qu’un reflet de notre âme. Un ensemble d’axiomes participant au grand théorème de la vie, continuellement remis en question par le résultat et l’interprétation de notre propre expérience.

    Reprécisons donc quelques bases essentielles de langage commun pour mieux se comprendre et mieux se situer : voyons de quel bois nous sommes faits et les variables avec lesquelles nous allons devoir interagir « géométriquement ».

    À la genèse de notre réalité, une dimension unique qui se résume en un seul point… :

    La personne

    Au tout commencement de cette/de notre histoire, après une gestation organique qui n’aura de cesse de remettre en question ses propres origines (car c’est bien connu, avant nous, tout a tendance à ne pas avoir existé) entre en scène : L’Homme (terme générique pour la Femme également), l’Homo-Erectus, l’Homo-Sapiens, L’Homo-Sapiens-Sapiens, Celui qui marche debout, etc… bref :

    LA PERSONNE !

    Appelons-la Lucy.

    Pour l’instant, elle n’est personne. Elle deviendra quelqu’un au travers de tout le monde mais ce sera pour plus tard. Pour le moment, elle ne sait pas encore ce qu’elle fait là, ce qu’elle veut, d’où elle vient ni où elle va ? Elle pourra porter tous nos masques, comme un faire-valoir, si bien qu’au bout du compte, nous serons tous « Lucy », une voyageuse intemporelle, un ange ancestral, qui incarnera tous ses héritiers au fil du temps. Qui nous incarnera au fil de nos propres quêtes.

    Lucy sera donc notre cellule de référence et se composera de la somme des ressources qu’elle pourra consommer, des connaissances qu’elle va acquérir et partager (ou non) dans le contexte de son expérience. Car, chose importante, Lucy sera obligée de consommer… à moins de mourir. Elle ne découvrira que bien plus tard qu’elle peut vivre d’amour et d’eau fraîche mais devra vite revenir à l’évidence que cette notion n’était, hélas, que littéraire et que toute forme de vie consomme et se consume, que ce soit physique ou spirituel. Ceci étant acquis, les ressources et les connaissances nécessaires vont dépendre directement des actions de Lucy ainsi que de ses motivations. Pour survivre, elle n’aura qu’une seule arme : son intelligence. Celle-ci sera à géométrie variable et dépendra de sa capacité à s’adapter ou à adapter son environnement. Pour cela, elle devra observer. Le point de vue d’observation dans lequel Lucy se situera sera à l’échelle de sa conscience et de l’environnement envisagé. Et lorsqu’on considère qu’un élément observé change sa nature soit, du fait d’être observé – comme le chat de Shrödinger que l’on veut observer dans une boîte close mais dont il faut lever le couvercle pour observer quoique ce soit et de ce fait changer son comportement – soit de l’observateur lui-même, on en conclut vite que l’objectivité doit être une valeur tout à fait relative et que le lot de toute personne est finalement d’apprendre à nager dans un environnement subjectif par nature (cf. la caverne de Platon). Essayez par exemple de changer le prénom de Lucy par celui de n’importe qui d’autre, et relisez ce paragraphe… Vous verrez que le point de vue sera sensiblement modifié à chaque prénom.

    Personne=ƒ (Actions, Motivation);

    …puis la personne, Lucy, qui n’est pas encore quelqu’un, entreprendra de relier son point d’existence avec d’autres points. Elle entamera sa première relation avec ses perceptions et commencera à « acter »…

    Les actions

    Une fois que Lucy SERA et commencera le parcours de son ÊTRE, elle devra agir pour survivre. Ses premières actions seront de chercher à se nourrir, de se créer un environnement puis de se reproduire… et recommencer, ainsi de suite de descendance en descendance.

    Une action, par définition, est neutre. Elle n’est ni positive ni négative car cela dépend toujours du point de vue – du Qui, du Quoi et du Pourquoi de la réaction. Une action ne peut pas exister sans contexte/environnement identifié puisqu’elle n’aurait pas de récepteur. L’action peut être considérée comme le centre énergétique vital de tout organisme et implique une interaction directe ou indirecte entre au moins deux paramètres. C’est ce qui fait que nous vivons dans un monde dynamique. Même un sentiment a besoin d’action pour exister. L’amour, par exemple, ne peut pas subsister de manière statique à part peut-être, chez les carottes, mais c’est pour ça qu’on les mange.

    Action = ƒ (Personne, Environnement);

    … Lucy interagira en fonction de son environnement et de la perception qu’elle en aura. Dans l’immédiat, ses besoins seront primaires : boire et manger. Si, à part la chasse, la plupart de sa nourriture est à portée de main, il n’en sera peut-être pas toujours de même pour l’eau qui puisera parfois sa source dans des recoins trop instables/sauvages pour y vivre…

    L’intelligence

    Écouter/Observer. Réfléchir. Agir.

    L’intelligence est une notion souvent controversée, notamment par les cons. Cependant, il faut admettre que beaucoup d’imbéciles n’ont toujours pas vraiment compris cette notion en la limitant exclusivement à des performances intellectuelles. L’intelligence est avant tout la propension à réagir à une situation/un environnement et de s’y adapter.

    « Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps… » (Michel Audiard)

    Derrière l’intelligence peut se cacher la paresse. Et vice versa.

    C’est le cas de Lucy qui, bien que ne connaissant pas encore l’ivresse, sera vraiment saoulée de faire deux kilomètres tous les jours pour aller chercher de l’eau. Elle inventera un jour la roue et construira ainsi sa première charrette de transport. Celle-ci avancera deux fois plus vite qu’elle, pour deux fois moins d’effort. Plus tard, trouvant cela encore trop fatiguant, elle créera les premières canalisations et abandonnera définitivement sa tâche de transporteuse. Certains diront que si Lucy avait eu un mari, alors elle n’aurait même pas eu à se casser la tête pour tout ça, elle répondra que c’est bien pour cette raison que la femme était devenue l’avenir de l’homme.

    L’intelligence peut prendre bien des formes en stimulant différentes parties du cerveau. C’est ce qu’on appelle l’intelligence multiple :

    L’intelligence naturaliste ou celle de la terre est celle qui permet de comprendre les êtres vivants et la nature. « C’est la capacité à reconnaître et à classer, à identifier des formes et des structures dans la nature, sous ses formes minérale, végétale ou animale. » (Bruno Hourst)

    Vers 8000 avant J-C, le climat se réchauffera et modifiera la faune terrestre. Lucy ne pourra plus vivre aussi facilement qu’avant de la chasse et de la cueillette. Elle inventera/découvrira l’agriculture afin de produire elle-même sa nourriture et se remerciera tous les jours d’avoir inventé la roue…

    L’intelligence musicale permet de discerner les sons, les timbres, leurs hauteurs ainsi que les rythmes.

    … Lucy se fera une copine, mais celle-ci vivra peut-être dans un village voisin qui est un peu loin. Afin de communiquer plus souvent et plus facilement, elles mettront alors au point un vocabulaire à grande portée sonore qui consistera à taper sur des troncs creux avec des rythmes différents…

    L’intelligence logique et mathématique permet de quantifier, faire des hypothèses et de les démontrer.

    C’est le domaine de prédilection des mathématiques, de la géométrie, de la physique et de l’expérience scientifique en général.

    … Lucy va remarquer qu’un tronc d’arbre peut faire flotter deux personnes pour regagner l’autre rive. Son village étant composé de seize personnes, les sorties pique-nique prennent un certain temps… jusqu’au jour où elle aura peut-être l’idée d’assembler huit troncs d’arbre et de permettre ainsi à tout le monde de voyager en une seule fois…

    L’intelligence existentielle permet d’aborder nos questions métaphysiques. Pourquoi nous vivons, pourquoi nous mourons.

    C’est la capacité de la pensée à créer des abstractions et des raisonnements.

    … Dans le village, il y aura un homme petit et moche dont tout le monde se moque. Un soir, Lucy inventera et racontera une histoire qui met en scène un vilain petit canard tout noir qui est la risée de sa famille, jusqu’au jour où il va devenir le plus beau cygne des alentours. Après avoir écouté cette histoire, tout le village va se mettre à réfléchir puis saluera le petit homme moche en question, avec respect, en attendant ce fameux jour…

    L’intelligence corporelle synchronise le corps et le mental.

    C’est notamment l’intelligence du

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