Pour ceux qui gardent un souvenir très lointain de leurs cours de sixième sur les cités-États de la Mésopotamie, les premières lignes du roman d’Édouard Bureau peuvent effrayer. Du calme et du sang-froid, elles n’ont été écrites par l’auteur que pour éloigner les amateurs de littérature germanopratine, les maniaques du nombril de Christine Angot et des vapeurs d’Annie Ernaux. Il suffit de se laisser emporter par de Marguerite Yourcenar. a l’extraordinaire pouvoir d’ensorceler ses lecteurs, témoins de la fragilité des destins humains, des dieux et des civilisations. On tire de la lecture de cet ovni littéraire le même plaisir méditatif puisé dans la contemplation des plus belles œuvres du ruinisme, ce courant pictural romantique prisé par Piranèse ou Caspar David Friedrich.
L’histoire commence à Sumer
Mar 24, 2024
2 minutes
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