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Julien dans les Gaules: Tragédie en cinq actes et en vers
Julien dans les Gaules: Tragédie en cinq actes et en vers
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Livre électronique117 pages46 minutes

Julien dans les Gaules: Tragédie en cinq actes et en vers

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "PHŒNIS : À peine le jour luit ; sur ce mont révéré, Que le premier César à Mars a consacré, Théora, quelle crainte ou quel vœu vous amène ? THÉORA : Phœnis, c'est en ce lieu qu'habite Andyomène ; Nouveau Tyrésias, confident des destins, L'avenir se révèle à ses regards divins. Je viens interroger sa profonde sagesse. Sur un secret des nuits, dont la terreur m'oppresse..."

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• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie29 juil. 2015
ISBN9782335087420
Julien dans les Gaules: Tragédie en cinq actes et en vers

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    Aperçu du livre

    Julien dans les Gaules - Ligaran

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    EAN : 9782335087420

    ©Ligaran 2015

    TRÈS RESPECTUEUSEMENT

    DÉDIÉ

    À SON ALTESSE SÉRÉNISSIME

    MONSEIGNEUR

    LE DUC D’ORLÉANS,

    PAR

    Son très humble et très obéissant serviteur,

    E. JOUY.

    Préambule historique

    « Toi, qui surpassas les plus grands des Romains, dès tes premiers pas dans la carrière de l’empire ; toi, qui, en terminant ta vie à la fleur de l’âge, laisses un souvenir plus grand que celui de tous les héros de l’histoire ; toi, qu’animèrent à la fois l’âme de Marc-Aurèle et celle d’Alexandre ; toi, qui vécus comme Caton, écrivis comme Démosthène, et mourus comme Épaminondas : prince immortel, à qui toutes les voluptés furent inconnues excepté l’austère volupté de la vertu, JULIEN ! protecteur des dieux de l’empire, de l’antique liberté romaine, de la sagesse du Capitole : Adieu ! adieu pour jamais ! Tu exécutas de grandes choses, et, sans ta mort fatale, ton génie préparait de plus grands étonnements à l’univers ! Disciple des êtres sublimes qui veillent sur les hautes actions des hommes, tu as rejoint leurs substances éternelles ; ta gloire remplit le monde, et la philosophie, pour la seconde fois, s’est assise avec toi sur le trône ; les pères te bénissent comme leur fils, et les enfants comme leur père. Adieu ! cette faible éloquence que tu aimais consacre ses derniers accents à redire : Le grand Julien n’est plus qu’un peu de terre. »

    C’est en ces mots que Libanius terminait l’éloge funèbre qu’il prononça sur la tombe de son auguste élève, en présence du peuple de Constantinople. Cet illustre rhéteur trouva le secret de la véritable éloquence dans le sujet même de son panégyrique : et la postérité, si longtemps injuste pour la mémoire de Julien, n’est aujourd’hui que l’écho fidèle de Libanius ; de ce philosophe païen dont S. Bazile et S. Jean-Chrysostôme furent les disciples et les amis.

    Doit-on s’étonner qu’une si longue injustice ait pesé sur la mémoire de l’empereur Julien ? Il fut chaste, désintéressé, valeureux, populaire ; son génie était vaste, ses vues étaient immenses, sa clémence était inépuisable, et son héroïsme sans exemple : inutiles vertus ! Il releva les vieux autels de l’empire ; il rejeta les croyances des hommes qui avaient égorgé sa famille entière ; il fut philosophe, et dès lors, victime dévouée aux préjugés de secte, ses vertus furent transformées en vices. Julien fut un monstre, tandis que Théodose, Constance, tyrans efféminés et cruels, furent offerts à l’admiration du monde chrétien, par les ministres d’une religion nouvelle, dont le fanatisme, l’orgueil et l’ambition avaient déjà corrompu la sainteté primitive.

    De quoi te servira, Julien, d’offrir au monde le modèle achevé des princes ; de réunir en toi seul toutes les vertus, toutes les qualités humaines ? à subir quatorze siècles de calomnie ; à n’obtenir dans l’histoire d’autre surnom que celui d’apostat. En réfléchissant sur ces monstrueuses erreurs des hommes, le blasphème de Brutus est toujours au moment d’échapper à notre bouche.

    Le vengeur de l’humanité, le dispensateur de la véritable gloire, Voltaire réhabilita Julien ; sa main puissante releva tout à coup la statue du grand homme, et nous montra cette image adorable de la vertu sur le trône, dégagée des nuages impurs dont la haine et les préjugés l’avaient obscurcie ; Voltaire a parlé : nous connaissons Julien.

    Philosophe au sortir de l’enfance, nous le voyons consacrer à l’étude, à la méditation, les premières années de sa jeunesse qu’il a le courage de dérober aux plaisirs. Soustrait par l’impératrice Eusébie à la rage parricide de son époux, il est investi, sous le titre de César, du gouvernement général des Gaules. En moins de six mois il en chasse les barbares, se signale dans vingt combats et remporte une victoire mémorable sur l’armée combinée des sept rois germains, qu’il attaque sous les murs de Strasbourg.

    Dans l’exercice de ses fonctions royales, le jeune César ne se montre pas moins terrible aux mauvais citoyens qu’aux ennemis de la patrie. Général habile, soldat intrépide, magistrat équitable, administrateur actif et sage, l’admiration publique, dont il devint l’unique objet, réveilla la fureur et la jalousie de Constance ; et sa perte jurée le força d’accepter le diadème impérial que le peuple et l’armée placèrent à l’envi sur sa tête.

    Contraint à tirer l’épée contre un rival qui voulait éteindre en lui la race de Constantin, Julien, par une marche comparable à

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