Le Journal du dimanche

Quoi de neuf ? Victor Hugo

Inépuisable Hugo. Le brio de la puissance et la puissance du brio. Un monument marmoréen. Un humaniste mégalo sur la piste du narcissisme cosmopolite. Le géant vaniteux, l’intouchable insolent, le statufié de son vivant, l’auteur préféré des Français qu’il ne faut surtout pas toucher, même du bout des oxymores, par peur d’une douce violence. Un homme qui faisait des miracles avec les vingt-quatre lettres de l’alphabet. Tout est grand chez lui, disait sa maîtresse Juliette Drouet. Tout est grand, comme ces 150 000 vers qu’il a dévidés goulûment entre 1802 et 1885. On ne peut que s’incliner devant cette force pas toujours tranquille, marinée dans des solennités de tribune, grandie dans les contradictions meurtrières de l’Histoire. Hugo croyait au progrès. Quelque chose entre la tentation de Saint-Antoine et les tentatives de faire), et une mère royaliste et catholique (Sophie Trébuchet) qui, en 1814, pour emmerder son mari avec lequel elle se querellait sans cesse, s’habilla en blanc et fit bivouaquer des Prussiens dans sa cour, pendant que son mari, à Thionville, se colletait avec ces.

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