dans la misère algérienne et mort en pleine gloire, contesté hier et célébré aujourd’hui, Albert Camus a marqué les quatre-vingts ans qui nous séparent de la parution de et deà l’homme mûr qui préférait parler au forgeron de Lourmarin qu’aux éditeurs parisiens, ne se décèle aucun hiatus. Dans ce numéro des « Classiques » de nous nous proposons de rendre justice à l’homme et à son œuvre, également admirables. De revenir sur les beautés stylistiques de de ou de et de plonger dans la pensée du ou de sans s’embarrasser de frontières : chez Camus, qui disait littérature et philosophie s’entrelacent partout. Et bien sûr, en nous fondant sur des témoignages, nous tâchons de rappeler qui il était. Ce bon camarade qui n’aimait rien tant que partager la vie des troupes de théâtre, ce grand solitaire qui prêchait dans le désert pour la paix en Algérie, ce grand solidaire qui s’engagea dans mille causes justes, et cette personnalité solaire, qui n’ignorait rien des affres de la dépression. Un numéro réalisé avec la collaboration de Marylin Maeso, Robert Kopp, Alain Vircondelet…
« Albert Camus, itinéraire d’un enfant (pas si) gâté »
May 30, 2022
1 minute
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