Les mille couleurs du noir de Pierre Lemaitre
L EST PLUTÔT SATISFAIT, Pierre Lemaitre, d’être confiné loin de Paris, dans les Alpilles, à Fontvieille, le village des . Et n’a en rien perdu de son humour : « Je tâche de faire en sorte que ma réputation vienne remplacer la notoriété de Daudet, selon moi tout à fait usurpée », proclame-t-il en préambule de notre conversation. La postérité jugera… Pour l’heure, il s’agit d’évoquer l’imposant , entamé il y a trois ans et poursuivi au fil de l’eau, parallèlement aux deux volumes de sa trilogie, et , et au scénario du premier. Un travail colossal, nourri par des milliers de lectures d’un genre qui, comme il le souligne, est « l’un des derniers lieux où le mystère reste une qualité et le mensonge, une voie d’accès à la vérité ». Il y traite des très grands d’hier et d’aujourd’hui, Chandler, Hammett, Capote, Simenon, Manchette, Izzo, Ellis, Lehane, Larsson, Le Carré, Pennac…, mais aussi d’essentiels passeurs, éditeurs (François Guérif, Oliver Gallmeister…) et libraires. Un océan d’intrigues et quelques
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