Au lit avec Anne-Marie: La sexualité féminine sans tabous, pour plus de plaisir !
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À propos de ce livre électronique
À travers ce livre, j’ai voulu te faire part des observations que j’ai pu faire lors de ma pratique en sexologie. De l’orgasme à la pornographie, en passant par la cartographie du plaisir, j’aborderai des sujets qui te permettront de redécouvrir ta vie sexuelle sous un nouveau jour et de t’émanciper pleinement ! Autrement dit, mettons les tabous de côté et discutons sincèrement de notre réalité, telle qu’elle est !
Bref, je t’accompagnerai dans la (re)découverte de celle que tu es, en te permettant de :
• Déconstruire les messages erronés que la société t’a enseignés au sujet de ta sexualité, de tes relations interpersonnelles, de ta féminité et de ton émancipation au féminin ;
• Rebâtir des bases solides qui te guideront sans aucun doute vers un ÉPANOUISSEMENT personnel, sexuel et relationnel COMPLET ;
• Bonifier ton ÉDUCATION sexuelle et te donner les outils nécessaires pour faire face aux défis que tu pourrais rencontrer;
• Te permettre de faire l’INTROSPECTION nécessaire à ton évolution pour atteindre ton PLEIN POTENTIEL.
Alors, es-tu prête à plonger dans cette aventure avec moi ?
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Aperçu du livre
Au lit avec Anne-Marie - Anne-Marie Ménard
Introduction
Salut ! Moi, c’est Anne-Marie.
Depuis toujours, je suis passionnée par les relations amoureuses. J’irais même jusqu’à dire que j’ai toujours été en amour… avec l’amour.
Au point où, quand est venu le moment de retourner sur les bancs d’école après mes études chez Promédia, mes parents m’ont fait remarquer qu’ils me verraient très bien étudier en sexologie. Force est d’admettre qu’avec mon bagage en communication et mon intérêt marqué pour les relations conjugales, la perspective d’une carrière comme thérapeute de couple était tout à fait logique et, surtout, emballante !
Et puis, en y repensant bien, je me suis rendu compte que de l’éducation sexuelle, j’en faisais déjà depuis mon tout jeune âge avec mes amis, et ce, sans même en être consciente. Je me souviens d’un jour en particulier où une amie qui s’était retrouvée en petite tenue devant moi s’était caché les parties intimes avec les deux mains avant de lancer du tac au tac : « Regarde pas ma noune ! » Consternée d’apprendre qu’elle avait honte de sa vulve, je m’étais empressée de lui répondre, tout naturellement : « Mon amie, va falloir qu’on se parle ! »
Tout ça pour dire qu’effectivement, j’ai toujours eu une grande facilité à communiquer lorsqu’il est question de sexualité. D’où me vient cette aisance ? Bien franchement, je l’ignore, puisque mes parents et moi ne parlions pas nécessairement beaucoup de sexualité ensemble. J’étais simplement une jeune femme curieuse et ouverte, et pour être honnête – mon entourage pourrait vous le confirmer – je n’ai pas beaucoup de filtre dans la vie en général et ça, c’est un atout de taille pour aborder des sujets tabous.
Après avoir empoché un certificat en études féministes à l’UQAM, j’ai enfin pu entamer mon baccalauréat en sexologie dans la même institution. Très rapidement, au début du programme, j’ai constaté que la population en général a un criant besoin d’être éclairée au sujet de la sexualité, et que les ressources, quant à elles, sont très limitées.
Alors que je faisais du bénévolat avec un organisme dans les écoles secondaires pour éduquer les jeunes et, par le fait même, mieux cerner quels étaient leurs questionnements, j’ai réalisé qu’ils étaient en fait… illimités. En matière de sexualité, ces jeunes avaient tous de gros points d’interrogation au-dessus de la tête. Pas étonnant qu’une fois les sessions en classe terminées, ils étaient si nombreux à venir me voir en privé pour m’adresser leurs questions et se transformaient en livres ouverts dès que je leur tendais l’oreille.
Mais j’ai compris que les jeunes n’étaient pas les seuls à se retrouver complètement désemparés face à leur sexualité.
Depuis mon bac, chaque fois que j’apprends à quelqu’un que j’ai choisi de faire carrière en sexologie, les confidences et les questions s’enchaînent. Peu importe l’heure, l’endroit ou le contexte, c’est toujours pareil. Ce que j’en conclus, c’est que je détiens de l’information très précieuse, et qu’il est de mon devoir de la faire connaître au plus grand nombre d’humains possible. C’est ma mission sur la Terre, rien de moins !
Et quoi de mieux que les réseaux sociaux pour faire de l’éducation sexuelle à grande échelle ?
Quelques mois avant la pandémie, j’ai décidé de faire le grand saut en lançant mes comptes Instagram et TikTok. Contre toute attente, leur ascension a été fulgurante. Je crois bien que je suis débarquée sur la toile au bon moment, et surtout, avec du contenu dont les gens ont réellement besoin. Au-delà de me faire connaître moi-même, ce qui m’importe est de mettre de l’avant mes connaissances et d’en parler.
Ce qui m’a frappée dès les premières publications, c’est que la très grande majorité des abonnés qui se confient à moi sont des femmes. Même si, bien entendu, j’avais déjà la fibre féministe – je détiens un certificat en études féministes, après tout ! –, les témoignages de ces femmes m’ont donné envie de me spécialiser dans la sexualité des personnes ayant un vagin. Au fil des mois, mon discours est devenu de plus en plus féministe et bien honnêtement, je ne vois pas comment j’aurais pu passer à côté considérant que tout le monde est victime du patriarcat, les hommes y compris. Mon objectif, désormais, c’est de le déconstruire. Je rêve du jour où le patriarcat cessera une bonne fois pour toutes de s’inviter dans nos chambres à coucher. Ce jour-là, les femmes seront maîtresses de leur corps et de leur sexualité, et pourront enfin s’épanouir. Ça fait rêver, non ?
Je dois admettre que jusqu’à tout récemment, je ne me considérais pas comme une militante. Mais plus j’y pense, plus je parle de la sexualité des femmes, plus cela devient clair. Je dois me rendre à l’évidence : moi, Anne-Marie Ménard, je milite pour une sexualité positive et épanouissante pour tous les humains.
Et heureusement, je ne suis pas la seule à le faire. Les professionnels en sexologie sont de plus en plus invités dans les médias grand public, la notion de consentement est enfin au cœur de nos préoccupations, de nombreux artistes de la culture populaire revendiquent le droit à une sexualité sous le signe du respect…
Évidemment, cette bataille est loin d’être gagnée, et le chemin qu’il nous reste à parcourir en tant que société est immense. Mais il est évident que tout cela aide à faire rayonner la sexualité dans ce qu’elle a de plus beau, et nous pouvons nous réjouir de ce vent de changement.
Ce livre, c’est donc ma contribution personnelle à cette révolution pacifique. J’ai tenté de rassembler et de vulgariser entre ces pages des concepts inconnus ou incompris, et de proposer des pistes de réflexion pour aider les femmes à trouver le chemin de l’épanouissement sexuel.
Bon. J’admets avoir déjà douté de la nécessité d’écrire un livre de plus sur le sujet. Après tout, n’y en a-t-il pas déjà des centaines, voire des milliers ? Puis j’ai repensé à l’étonnement de nombreuses femmes lorsque je leur montre à quoi ressemble leur clitoris.
Comme je dis toujours, l’éducation, c’est la transformation. Une ressource d’éducation sexuelle de plus accessible au grand public, ça ne fera de mal à personne !
Au contraire, cette lecture devrait engendrer beaucoup, beaucoup de plaisir…
Anne-Marie
Chapitre 1
La sexualité féminine à travers l’histoire
Pour t’aider à mieux comprendre le contexte dans lequel la sexualité féminine s’inscrit à l’heure actuelle, je tiens à te présenter quelques notions d’histoire. Entendons-nous bien, raconter l’histoire de la sexualité en quelques pages seulement relève de l’impossible. On a beau consacrer des livres tout entiers à ce sujet, il restera toujours des tonnes de choses à dire.
Mais, pour le bien de l’exercice qui nous intéresse ici, j’ai tenté de reproduire une sorte de ligne du temps très simple contenant des événements qui peuvent, en partie, expliquer qu’encore aujourd’hui, la population en général a si peu de connaissance en lien avec tout ce qui a trait à la sexualité féminine.
Mais avant toute chose, mettons le doigt sur la base du problème.
La médecine par et pour les hommes
1400-1600. Depuis la Renaissance – aussi bien dire depuis toujours ! –, la médecine est un monde d’hommes blancs. Autrement dit, comme les femmes n’étaient pas admises dans le domaine médical, ce sont des hommes qui ont étudié un corps qui ne leur appartenait pas et qui se sont basés sur des hypothèses pour émettre leurs théories sur l’anatomie féminine. Disons simplement que ces messieurs en avaient… comment dire… manqué des bouts.
Ce n’est qu’une fois les principales concernées invitées à prendre part au domaine de la médecine que l’on a pu se pencher de façon plus sérieuse sur l’anatomie des femmes. La date d’inclusion des femmes dans ce domaine varie d’un pays à l’autre. Au Canada, par exemple, c’est en 1867 qu’une femme a pu exercer la médecine de façon légale pour la première fois. Celle-ci s’appelait Emily Stowe.
Le fait que des médecins femmes d’un peu partout dans le monde se penchent enfin sur l’anatomie féminine a bien sûr largement contribué au progrès en la matière. Par exemple, lors d’une étude menée entre 1998 et 2003, l’urologue australienne Helen O’Connell a « redécouvert » l’anatomie du clitoris et en a offert une représentation visuelle différente de celles connues jusqu’à maintenant. Dans une série d’articles publiés dans la même période, la Dre O’Connell a d’ailleurs dénoncé le fait que la production des savoirs médicaux était depuis trop longtemps biaisée par le genre masculin.
Hélas, malgré ces progrès, on ne peut malheureusement pas encore dire que la sexualité des femmes au sens large ait toute l’attention qu’elle mérite dans les domaines scientifique et médical. Prenons par exemple la question des effets secondaires du vaccin contre la COVID-19. Nombreuses sont les femmes qui ont vu leur cycle menstruel bousculé à la suite de l’injection. La question n’est pas de savoir si, sachant que leur cycle menstruel risquait d’être bousculé, ces femmes auraient accepté ou non qu’on leur administre une dose du vaccin, mais plutôt : comment est-il possible que cela n’ait pas été considéré, ou du moins, que cet effet secondaire n’ait pas figuré parmi les potentiels effets secondaires listés ? Voilà une source d’inquiétude que plusieurs d’entre nous auraient préféré éviter.
Maintenant que tu connais la base du problème, revisitons le siècle dernier pour comprendre les grandes lignes de l’histoire de la sexualité féminine.
Quelques faits marquants du siècle dernier
1900-1920. Dans les premières décennies du 20e siècle, les familles comptaient beaucoup d’enfants, notamment en raison de la pression que le clergé exerçait sur elles. Plus on faisait d’enfants, plus l’Église nous aimait ! Et tristement, comme les conditions de vie étaient difficiles et l’accès aux soins limité, ce n’était pas tous les enfants qui se rendaient à l’âge adulte. Conséquence ? Les femmes devaient enfanter de nombreuses fois pour espérer bâtir une grande famille.
1930. Le docteur allemand Ernst Gräfenberg (le même qui a découvert le fameux « point G », en 1950, qui s’est finalement avéré être imaginaire… on y reviendra !) a mis au monde le stérilet en cuivre après avoir découvert que ce matériau avait la capacité de repousser les spermatozoïdes en plus d’enflammer la muqueuse. Ainsi, lorsqu’elles portent un stérilet en cuivre, les femmes n’ovulent pas. Il s’agit là d’une des premières méthodes de contraception efficaces à voir le jour. Hélas, évidemment, elle n’a pas été immédiatement accessible à toutes.
1940. La médecine progresse. Les vaccins et les antibiotiques deviennent plus accessibles. Grâce à ces traitements, heureusement, les enfants sont de plus en plus nombreux à se rendre à l’âge adulte. Pour cette raison, les familles commencent à avoir de moins en moins d’enfants.
1947. L’aube d’une révolution sexuelle s’amorce à la suite de la découverte de l’efficacité de la pénicilline dans le traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ainsi que de sa démocratisation. Il