De Rien À Tout: Mon Parcours Vers l'Excellence

Par Dr. Gabriel Kengni

De Rien à Tout est un livre d'inspiration qui raconte l'histoire de Dr Gabriel Kengni, professeur, ingénieur, auteur et éducateur certifié par le Conseil National, dont la vie a commencé dans la pauvreté dans les rues du Cameroun. Il est depuis lors devenu l'un des meilleurs éducateurs des Et

• Langue: Français
• Éditeur: Bano-Com LLC
• Date de sortie: 3 août 2020
• ISBN: 9781684703340

Aperçu du livre

De Rien

À Tout

Mon Parcours Vers l’Excellence

Une Inspirante Autobiographie

Gabriel Kengni, Ph.D., CCIE, NBCT

Copyright © 2020 Gabriel Kengni, Ph.D., CCIE, NBCT

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ISBN : 978-0-578-70776-1

Numéro de contrôle de la bibliothèque du congrès : 2019907084

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Bano-store Publishing Services rev. Date: 18/7/2020

Une Dedicace

Ce live est dédié

A mon épouse, Clotilde Wessibe Kengni. Nous avons un lien indivisible.

A mes enfants Valérie, Cédric, Erick, et Gabriel Jr. Ils me sont chers.

A ma marraine, la regrettée Maman Véronique Noula, qui m’a donné un amour inconditionnel.

A ma belle-mère, Maman Kambo Mangwa Geneviève, qui a fait de ma vie de famille, un succès.

A mon regretté père, le roi des Bano (Nzotam Pierre), et ma regrettée mère, la reine des Bano (Nougouni Suzanne).

A mes frères cadets, Sa Majesté, le Roi des Bano (Albert Djoumsie), et Miafo Kamgang J. Robert, et ma sœur cadette, Mefo Angel Mekeng Tekoudjou.

A ma regrettée tante Marie Yangni, avec qui j’ai vécu à Mélong pendant sept ans.

A mes frères et sœurs du Royaume Bano. A mon cher village, Fotouni et ses habitants. A M. Bernard Dechouake (Gabon)

Table Des Matières

Une Dedicace

Remerciements

Resume Du Livre

Introduction

Mes Origines

Mon Destin

La Tragédie

PONT 1 La Prise de Mes Propres Décisions

PONT 2 Arrêter les études – Le Point Culminant qui m'a poussé à la limite

Nkongsamba

PONT 3 S'aventurer dans Un Avenir Inconnu

Gabon

PONT 4

PONT 5 Mon Statut d'Etudiant Etranger et Les Frais de Scolarité

LA BANQUE MONDIALE- WASHINGTON D.C.

L'importance d'une Femme dans la Vie d'un Homme

PONT 6 De L'Ingénieur à l'Educateur

Cérémonie D'Epinglage de la Certification du Conseil National des Enseignants

PONT 7 Atteindre Le Sommet

Le Sommet

ANNEXE

Références Bibliographiques

A Propos De L’auteur

Remerciements

J

e tiens à remercier tous ceux qui ont eu un impact positif sur ma vie et qui ont contribué à soutenir mes efforts dans la rédaction de ce livre dont la réalisation n’est pas le fruit de mon seul effort ; il n’aurait pas été possible sans l’assistance et le soutien de beaucoup de gens. Personne ne mérite plus de remerciements que mon épouse, Clotilde W. Kengni. Sans son sacrifice, son amour et son soutien moral, cet ouvrage aurait été beaucoup plus difficile. Merci aux élèves, enseignants, dirigeants et au personnel de Montgomery County Public School de Maryland. Je remercie particulièrement Mme Jeannette Blackwood (spécialiste en enseignement), M. Richard James (Censeur), et Dr Ira K. Thomas (proviseur), d’avoir toujours eu confiance en moi.

Je tiens à remercier tout particulièrement les personnes suivantes :

Mon regretté ami d’enfance Tamko Michel qui m’a aidé à trouver mon premier travail comme plongeur dans un restaurant à l’âge de sept ans.

M. Tcheumeni Gabriel, un ami d’enfance qui m’a conseillé de ne pas abandonner l’école primaire mais plutôt d’aller aux cours du soir, de travailler pendant la journée et d’économiser de l’argent pour le lycée.

Mes amis d’enfance Magni Diou Madeleine Takna, M. Titchom Joseph, Mme Djambou Véronique et M. Paul Kengni de m’avoir aidé et d’avoir eu confiance en moi malgré mon niveau de pauvreté. Ils m’ont soutenu moralement tout au long du collège et du lycée. Je me souviendrai toujours de vous.

M. Essoke Ekombo Blaise, proviseur Lycée du Manengouba de Nkongsamba, un lycée du Cameroun, en Afrique, pour avoir vu en moi un leader dans mon jeune âge. Sous son administration, il m’a choisi comme maître d’internat et ensuite trésorier de la coopérative scolaire.

Mon camarade de lycée Luminu Jean, qui avait l’habitude de me prêter ses vêtements et ses chaussures quand je devais sortir parce que je n’en avais pas.

Je dis merci à Dr Michel Leno de m’avoir présenté à une femme qui est ensuite devenue mon épouse depuis maintenant plus de deux décennies.

Je remercie vivement Dr Lee Leitner, le directeur de ma thèse de doctorat pour ses encouragements, sa patience et ses précieux conseils.

Merci à Dr Rollins S. Guild et Dr Greg E. Simco d’avoir été membres du comité de ma thèse de doctorat et pour leurs precieux commentaires et suggestions, ainsi que leurs contributions au succès de ma thèse.

Merci à Dr J. J. Garcia-Luna-Aceves, Dr Bill Zaumen, et Dr Shree Murthy d’avoir mis à ma disposition toutes les informations sur la topologie ARPANET dont j’avais besoin pour mon travail de laboratoire.

Je remercie Dr Jules Kouatchou de m’avoir soutenu et d’avoir rendu mon travail de laboratoire agréable.

Merci à Kate Daly d’avoir édité ma thèse de PhD.

RESUME DU LIVRE

D

e Rien à Tout est un livre d’inspiration qui raconte l’histoire de Dr Gabriel Kengni, professeur, ingénieur, auteur et éducateur certifié par le Conseil National, dont la vie a commencé dans la pauvreté dans les rues du Cameroun. Il est depuis lors devenu l’un des meilleurs éducateurs des Etats-Unis d’Amérique, un mérite qui lui a valu une invitation à la Maison Blanche. Bien que les gens pourraient voir son succès comme le résultat d’un dur labeur et d’une détermination, Dr Kengni pense que c’est par la grâce de Dieu. Dr Kengni est né au Cameroun, un pays d’Afrique Centrale, au début des années soixante. Il est issu d’une famille polygamique. Son père, le Roi Nzotam avait jusqu’à quinze femmes et sa mère, Nougouni était la reine-mère.

Dans son livre, Dr Kengni prend le temps de décrire comment les enfants sont élevés dans une famille polygamique. Il consacre aussi un chapitre sur la façon dont on devient roi dans la région Bamiléké du Cameroun. Dr Kengni a eu une éducation pleine de défis. Dans ce livre, il divise sa lutte en étapes qu’il nomme ponts. Un pont est une période de sa vie au cours de laquelle il a eu à prendre une décision critique ; n’importe laquelle de ces décisions aurait pu mettre fin à ses rêves si elle avait été mauvaise. Généralement dans la vie d’un enfant, ce sont les parents qui prennent ce genre de décision. Mais c’est lui qui dès l’âge de sept ans prenait ces décisions. Dr Kengni attribue la réussite de la traversée de ces ponts à Dieu. Il ne croit pas qu’il aurait pu le faire par ses propres moyens à son jeune âge.

L’histoire de Dr Kengni, racontée dans ses propres mots, encourage ceux qui ont rencontré des obstacles dans leur parcours pour atteindre leurs objectifs. A eux tous, il déclare que la vie est un défi permanent qui ne prend fin que lorsque vous quittez cette terre ; ne comparez jamais vos défis à ceux d’un autre parce que vous êtes unique dans votre genre. L’histoire de Dr Kengni montre qu’on n’a pas besoin d’un père riche, d’une éducation d’élite ou d’un réseau d’anciens élèves pour réussir. Ce dont on a besoin, c’est du respect de soi-même, de l’éthique, de l’engagement et de l’empathie pour les autres. Dr Kengni définit le succès comme un état d’esprit. La réussite n’est pas une affaire d’argent, du moins pour lui. Il croit que la réussite n’a pas la même signification chez tout le monde. Pour Dr Kengni, la réussite c’est quand on atteint son but final ; le sien était d’être invité à la Maison Blanche. L’invitation au palais du président du pays le plus puissant du monde est d’une importance capitale. On doit mériter cette invitation. Toute personne qui lit ce livre comprendra le pouvoir de l’endurance, de l’engagement et du courage. C’est un livre d’inspiration à l’intention de ceux qui sont en quête d’une source de motivation dans leur vie.

Introduction

Qui l’Aurait Cru !

J

e suis né le 1er juin 1962 à Fotouni, dans l’Ouest du Cameroun, dans une famille polygamique. Fotouni est une chefferie de second degré qui compte neuf chefferies de troisième degré. Mon village, Bano, est l’une des chefferies de troisième degré. Fotouni a à sa tête, un roi.

Dès l’âge de quatre ans, j’ai commencé à aller vivre chez un membre de famille après un autre. À l’âge de sept ans, j’ai commencé à travailler. Mes études semblaient destinées à se terminer à la fin de l’école primaire, parce qu’il n’y avait pas de moyens financiers pour payer mes frais de scolarité au secondaire. A la fin du primaire, J’ai dû continuer mes études au cours du soir. Ma vie avait changé pour de bon lorsque j’ai réussi l’entrée en quatrième dans un lycée. J’ai obtenu mon diplôme de fin d’études secondaires et je suis allé à l’université au Gabon, pays voisin. Après quatre années au Gabon, je suis parti aux États-Unis continuer mes études.

En tant qu’étudiant étranger aux USA, je ne pouvais demander ni prêts, ni bourses d’études ; je devais donc travailler tout en poursuivant mes études. Mon premier emploi aux États-Unis était à la Banque mondiale. J’ai commencé comme concierge, puis agent de sécurité et enfin consultant en systèmes d’information à long terme. J’ai quitté la Banque mondiale après être devenu un résident permanent.  J’ai donc commencé à travailler pour de grandes compagnies de télécommunication comme UUNET, MCI et WorldCom dans le domaine des technologies de l’information ; avant de me lancer dans la carrière de mes rêves — l’éducation.

Tout au long, Dieu a été avec moi. Je ne crois pas avoir réalisé tout cela de moi-même ; c’était un miracle de Dieu. En lisant ce livre, vous découvrirez les obstacles que j’ai traversés. Tout au long, Dieu m’a donné la force de tenir et de persévérer. Je crois à ce que dit Michael Jordan le célèbre joueur de basketball lorsqu’il déclare : « Les obstacles ne doivent pas vous bloquer. Si vous vous heurtez à un mur, ne vous retournez pas et n’abandonnez pas. Découvrez comment l’escalader, le traverser ou le contourner ». C’est ce que j’ai fait. Je crois au travail dur. Madame Anne Siewe, avocate au Barreau du Cameroun, a une fois déclaré : « Je recommande à la jeunesse de croire aux bienfaits du travail … penser qu’on peut réussir sans travailler c’est faux. Lorsqu’on travaille et qu’on réussit, on apprécie la réussite. Je prie la jeunesse d’aujourd’hui de ne pas croire qu’on peut réussir sans travailler...qu’ils soient disciplinés, qu’ils respectent les enseignants car ce sont eux qui les façonnent et c’est une richesse... ».

Tôt dans ma vie, j’ai appris à faire des étrangers, mes parents. J’ai appris à trouver des solutions à mes propres problèmes, à ne pas me plaindre et à toujours penser à l’avenir. Si ce que vous avez planifié ne marche pas, réajustez votre plan et essayez encore. N’abandonnez jamais. J’appelle ces décisions, plan A et plan B. Je continue à utiliser cette stratégie pour gérer ma vie et prendre des décisions importantes. Dans ce livre, les plans A et B sont appelés « ponts », et les décisions prises au cours de ma vie sont appelées « la grâce de Dieu ». Ces ponts ont été consécutifs. Je suis qui je suis aujourd’hui parce qu’aucun des ponts ne s’est effondré pendant le parcours. Par la grâce de Dieu, j’ai réussi à traverser chacun de ces ponts, d’où le titre de ce livre, De Rien A Tout : Mon Parcours Vers l’Excellence.

Mes Origines

J

e suis originaire du Cameroun. Il se trouve en Afrique Centrale. Le Cameroun a comme pays limitrophes, le Nigeria à l’Ouest ; le Tchad au Nord Est ; la République Centrafricaine à l’Est ; la Guinée équatoriale, le Gabon et la République du Congo au Sud. L’Anglais et le Français sont les langues officielles du Cameroun. On fait souvent référence au Cameroun comme étant « L’Afrique en miniature » à cause de sa diversité géologique et culturelle. Les plages, les déserts, les montagnes, les forêts vierges et les savanes font partie des richesses naturelles du Cameroun. Le Mont Cameroun est le point culminant, à près de 4100 mètres (13 500 pieds), et situé dans la région du Sud- Ouest du pays. Les plus grandes villes sont Douala, la capitale économique, où se trouve le principal port maritime ; et Yaoundé, la capitale politique. Le Cameroun est aussi connu pour ses rythmes musicaux, en particulier le Makossa et le Bikutsi, ainsi que pour son équipe de football national, les Lions indomptables qui connaît un grand succès.

L’Indépendance du Cameroun et ses Conséquences

Après que le Cameroun ait obtenu son indépendance de la France, des rébellions organisées par l’Union des populations du Cameroun (UPC) ont tourné en une guérilla sanglante. Ces luttes intestines provenaient du fait que la France voulait créer un empire, et considérait donc le Cameroun comme une colonie.

L’article 76(b) de la Charte des Nations Unies (ONU) de 1945 énonce les objectifs politiques du système de tutelle, qui était de favoriser l’évolution des colonies comme le Cameroun vers l’auto administration et l’indépendance. Le Cameroun a obtenu son indépendance le 1er janvier 1960, deux ans avant ma naissance. Les militants de l’UPC qui ont lutté pour l’indépendance étaient considérés par la France comme des rebelles et toute personne appartenant à ce parti politique était tuée ou emprisonnée. Le gouvernement au pouvoir considérait l’UPC comme un parti de front communiste dont le but était d’établir par la force une « république populaire » marxiste au Cameroun.

Le Cameroun a connu une guerre civile qui a duré depuis les années 50 jusqu’aux années 70. La lutte pour l’indépendance du Cameroun a impliqué des combats entre les deux factions majeures, à savoir : l’UPC et les forces gouvernementales soutenues par la France. L’UPC était constitué en majorité des personnes issues des tribus Bamiléké et Bassa. J’avais entendu des rapports faisant état de ce que les soldats de rang étaient partout, terrorisant et tuant des innocents. Depuis les airs, les avions français lançaient des bombes et des mitrailleuses. Selon le journal The Economist, des têtes de bébés étaient écrasées contre des rochers s’ils pleuraient ; des filles, des mères et des grand-mères étaient violées par les soldats du gouvernement. Des milliers d’adolescents étaient enlevés, recrutés dans des gangs armés ou dans les forces gouvernementales et transformés en tueurs.  Selon Ristanovic (2000), en temps de guerre, les