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Le Baiser Francais
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Livre électronique98 pages1 heure

Le Baiser Francais

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À propos de ce livre électronique

A tragic, beautiful screenplay about Madame Victoria and her lovers.

LangueFrançais
Date de sortie26 juil. 2022
ISBN9798201778514
Le Baiser Francais

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    Aperçu du livre

    Le Baiser Francais - Dianna Diverno

    Dianna Diverno

    PERSONAGES : Victoria Bouvier, Jacques Van Depardie, femme de chambre-Jacqueline, Clément Jilmerie, madame Valentine Boulogne, tailleur Friedrich, fleuriste Rové, étudiante Danielle, vendeuse dans la boutique, Florence, Serez, la fille 1, la fille 2

    SCENE  1

    Paris, représentation des rues, de la ville, on voit La Tour Eiffel et il y a du bruit de moteurs. Petite pluie tombait et madame Victoria Bouvier, avec le journal sur la tête, traversait la rue en courant. Une voiture a sonné de la trompette. Elle s’en est passée rapidement ailleurs. Le fleuriste au coin de la rue arrangeait des fleurs et il l’observait se dépêchant  près de lui.

    VICTORIA :

    Bonjour, monsieur Rové !

    FLEURISTE :

    Bonjour, madame Bouvier !

    Le bâtiment, c’est là,  Victoria y entre et elle jette le journal dans la poubelle. En frontispice, c’est politicien, Clément Jilmerie. Madame Bouvier entre l’appartement et elle ôte son manteau.

    VICTORIA :

    Ah, Jacqueline, comme cette pluie coule !

    Femme de chambre en vêtements noirs portait le tablier blanc et faisait le ménage, elle s’est tournée vers madame.

    JACQUELINE :

    N’est-ce pas ?

    VICTORIA :

    Clément, il a encore coupé la bande rouge. (Elle est passée la main dans sec cheveux et elle a retiré la robe et elle l’a jetée dans le cintre. Alors, elle n’a porté que le soutien -gorge et la culotte)

    JACQUELINE :

    Quel Clément ?

    VICTORIA :

    Ben, l’ami de notre président municipal (elle s’est habillée en robe de chambre et elle s’est assise au lit). J’ai pris un journal pour me cacher de cette pluie ennuyeuse. Et c’est là où j’ai vu l’image. (Elle lissait ses chevilles. Jacqueline l’observait pendant plusieurs instants)

    JACQUELINE :

    Madame, vous êtes bien ? Vous avez l’air fatigué et mélancolique.

    VICTORIA : J’étais dans le cimetière. Chaque fois quand j’y vais, je me chagrine. La mort de Paul m’a craquée. Les femmes sont comme ça à cause de la perte d’homme qu’elles ont aimé.

    JACQUELINE :

    Ne soyez pas triste, madame Bouvier. Rappelez-vous de l’invitation que madame Valentine Boulogne Vous a adressé.

    Soudain, Victoria sursaute !

    VICTORIA :

    Oui ! (elle batte ses mains) Ce sera tintamarre! J’ai acquis une étoffe fantastique et j’en ai apporté chez Friedrich. Je veux une robe décolletée. J’en ai vue dans un film. Vivien Leigh s’est présentée phénoménalement. Ce sera bien torché de la soirée.

    JACQUELINE :

    Et puis quand vous mettez cette collier que madame Dolores vous a offert et ce pendentif que madame Rovigner vous a donné.

    VICTORIA :

    Et ce parfum exaltant de lilas. Clément va être là.

    JACUELINE :

    Il est marié avec Joséphine. Elle est artiste.

    VICTORIA :

    Joséphine, elle ne m’intéresse  pas. Ce sera ravissant, le merveilleux temps du bal.

    JACQUELINE :

    Madame, vous êtes une grande rêveuse.

    VICTORIA :

    Joue-moi une chanson. Ce soir, c’est Ives Montand qui sera le propre choix.

    (On entend les sons de la musique. Victoria est debout et elle regarde les humides toits. Le sourire est dans son visage)

    SCENE 2

    (La chambre pour essayages. Madame Bouvier est debout et Friedrich se tourne autour d’elle)

    VICTORIA :

    Comment sont vos petits-enfants ?

    (Friedrich pique les épingles dans les pointes marqués)

    FRIEDRICH :

    Ils sont bien. Stephania m’a envoyé une lettre hier.

    VICTORIA :

    Florence est belle.

    FRIEDRICH :

    J’ai une carte postale illustrée. Je vous en vais montrer plus tard. Nous avons presque fini, madame Bouvier.

    (Friedrich s’est éloigné d’elle et il l’a regardé)

    FRIEDRICH :

    Vous êtes contente?

    VICTORIA :

    Oui, Friedrich. Mais, ce que ne me plaît pas, ce sont les places où on peut voir ma peau.

    (Elle a fait un visage aigre et elle lorgnait ses mains)

    FRIERDICH :

    Peut-être il faut que vous achetiez des gants.

    (Il a abrité le miroir.) Vous pouvez déshabiller la robe. Venez pour essayage vendredi prochain à deux heures.

    SCENE 3

    Jacqueline et madame Bouvier sont dans la chambre. Madame danse avec une chanson. Il y a une robe sur le cintre.

    VICTORIA :

    le bleu marine sera le propre choix de couleur, n’est-ce pas ?

    JACQUELINE :

    La soirée est merveilleuse madame. Pourquoi est-ce que vous ne sortez pas quelque part ce soir ? Souvenez-vous comment Jean Paul vous a invité!

    VICTORIA :

    (Elle cesse et elle se tourne vers Jacqueline) Le professeur de maths ? Il est antipathique et je ne veux pas aller nulle part avec lui. Il ergote et toute sa vie est bornée au triangle mathématique. Je ne veux pas rencontrer ce triangle mathématique aujourd’hui.

    Ah, depuis que je pense à Clément, tout doit être en couleur bleu marine.

    JACQUELINE :

    Cette couleur n’est pas à la mode.

    VICTORIA :

    Ce coucher du soleil est magnifique, n’est-ce pas ?

    (Elles sont debout en face de la fenêtre et elles regardent La Tour Eiffel)

    JACQUELINE :

    Paris est ravissant quand le soleil se couche.

    (La scène continue encore quelques instants)

    SCENE 4

    Madame Valentine Boulogne est dans un salon de coiffure.  Elle s’assied et elle tient entre les mains un journal et elle regarde autour d’elle dessous des lunettes. Puis, elle se lève et elle s’est assise à une table, le coiffeur lui met un tour de cou.

    VALENTINE :

    Manrique, je vais user votre téléphone.

    Manrique, le coiffeur lui passe le téléphone et il lui démonte lentement des papillotes.

    VICTORIA :

    Allô!

    VALENTINE :

    Bonjour, ma chérie !

    VICTORIA :

    (Elle approche la fenêtre et elle contemple dehors)

    Oui, c’est magnifique.

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