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Plan du discours chez Cicéron
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Livre électronique128 pages1 heure

Plan du discours chez Cicéron

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À propos de ce livre électronique

"Le Plan du plan du discours chez Cicéron" est une œuvre qui établit la correspondance entre la théorie et la pratique du discours selon le modèle cicéronnien. Nous avons opposés ses ouevres théoriques ("Brutus, De Oratore et Orator") à celles qui sont pratiques (" In Verrem1, In Catilinam1, Pro Archia, Pro Flacco et Pro Milone). Tout ceci dans le but de cerner son enseignement, son talent et son apport indépendant de l'héritage grec. C'est un livre dédié aux étudiants et chercheurs ou amateurs des belles lettres.

 

 

LangueFrançais
ÉditeurAigle Blanc
Date de sortie24 avr. 2022
ISBN9798201466237
Plan du discours chez Cicéron

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    Plan du discours chez Cicéron - Aigle Blanc

    EPIGRAMMA

    ––––––––

    Tu ne quaesieris (scire nefas) quem mihi, quem tibi

    finem (...) [Deus dederit] (...)

    sapias, vina liques et spatio brevi

    spem longam receces. Dum loquimur, fugerit invida

    aetas : carpe diem, quam minimum credula postero. Horace, Odes1, 11.

    GRATIAE

    Est modus in rebus. Hoc opus laboris fructus multorum mensium quod sine magno labore nihil potest. Nam non solum per me ipsum sed etiam omnium laborem, quia id facile factu non fuit, pervici.

    Sunt inter eos Hippolyte MIMBU KILOL, doctissimus, optimus  severissimusque Rhetor ; Bissa DANIGELE NZAMBHO, humillimus rhetor.

    Gratias omnibus rhetoribus universitatis « U.P.N. » et latinis  sub imperio pontifecis  Jean-Baptiste NSUKA NKOKO.

    Gratias familiae mea : matri Lady LANDU LUBANZADIO ; fratribus Ange MAMBU, Giresse MAMBU, Fiacre MAMBU, Brineil MAMBU ; sororibus Mavie MAMBU et Forgeance MAMBU.

    Gratias grammaticis Elvis MVUEMBA et Eleuthère LUYEYE MBELA.

    Tot auxilium amicorum etiam habuit. Ex his esse hos numeris Aimé MUANDA TSASA, Gyslain EDIAMFUR, Casimir SABA NZALABAR, pium vir ; Source NTOKOKO BASADILA, Aimard KISHINDO, Fiston ZIKUTALA, Serge PUPU, Jackson BAKONGELA, Boblier MAPEL, Fiston NDONGA NDOLUMINGU, Africanum ; Albin Nsiala, Josué LANDU, et Ted Williams LAPIDUS, huius laboris scribam ; video.

    Quia perfecta natura humana non est, rogo indulgentiam de omne mendo aut errore ob indulgentiam nostram. Observationes festive expecto. Gracias.

    Gloria Deo in excelsis : utor te duce.

    MAMBU MICHAEL

    INTRODUCTION GENERALE

    0.1. Choix et intérêt du sujet

    La parole est plus vieille que le monde. C’est par elle que le monde fut créé. L’homme, quant à lui, se l’est appropriée depuis le jardin d’Eden, d’après ce que nous rapportent les Ecritures saintes au livre de Genèse.

    La parole, au départ patrimoine commun, est devenue, suite aux conflits humains, un outil codifié pouvant remédier aux problèmes humains.[1]Elle est devenue donc un bien (art ou technique) réservé que l’on doit apprendre ; c’est la rhétorique.

    « L’homme est amené à argumenter, soit pour justifier sa conduite, soit pour condamner, louer ou peser le pour et le contre d’une décision ou d’un choix ».[2]

    D’où l’importance d’approfondir les notions de l’art de  parler. Notre choix se situe dans cette perspective.

    Etat de lieux

    Un bon nombre de travaux, pour le compte de notre département, touche le domaine de la rhétorique : on interprète tantôt le style, tantôt les arguments. Nous citons à titre exemplatif :

    Notre étude qui se démarque de la simple interprétation d’un discours, tend à produire la théorie du plan du discours selon le point de vue de Cicéron, dans ses principales œuvres rhétoriques : Brutus, De Oratore et Orator.

    ––––––––

    0.2.  Objectif

    Cette étude vise à cerner la théorie de Cicéron, relative à l’élaboration du plan de discours  pour une meilleure lecture de ceux-ci.

    ––––––––

    0.3.  Problématique

    Brutus, De Oratore et Orator, constituent trois œuvres majeures de Cicéron en rhétorique. Etudier le plan du discours de Cicéron à la lumière de sa théorie énoncée dans les œuvres précitées constitue l’objet de ce mémoire. A cet effet, les cinq discours suivants forment notre corpus : In Verrem I, In Catilinam I, Pro Archia, Pro Flacco et Pro Milone. Il s’agit de mesurer la correspondance entre la théorie énoncée dans les œuvres théoriques et ce qui est réalisé dans ces discours.

    En d’autres mots, notre problématique se résume ainsi :

    Que dit Cicéron  à propos du plan du discours dans ses œuvres théoriques?

    Qu’apporte-t-il de nouveau dans ce domaine par rapport à l’héritage grec?

    Est-t-il parvenu à appliquer ses conceptions théoriques dans ses discours ?

    ––––––––

    0.4.  Hypothèse

    Le plan du discours constituerait une pratique importante orientée selon les enjeux des circonstances environnantes de la cause. La manière la meilleure d’organiser l’ordre d’un discours serait de l’adapter à ces circonstances. Deux réalités concourraient à ce propos : la pertinence de la cause et celle des effets. L’adaptation du plan du discours à la réalité des faits serait à la base du triomphe de Cicéron en tant que praticien.

    0.5.  Méthodologie

    Notre recherche s’est basée à la fois sur l’inventaire et sur l’analyse des préceptes de la théorie du plan chez Cicéron. La récolte et le dépouillement de tous ces préceptes ainsi que leur regroupement d’après leurs thèmes nous ont permis de les présenter de manière logique.

    Cela fait, nous avons passé ensuite à l’étude des œuvres pratiques choisies en nous servant des informations qui ont découlé de la lecture minutieuse des œuvres théoriques. Enfin, nous avons terminé par la confrontation des préceptes à la pratique.

    0.6.  Division du travail

    Notre  travail compte trois chapitres.

    Le premier procède à la présentation de cadres théoriques de la rhétorique et du plan de discours chez Cicéron dans Brutus, De Oratore et Orator.

    L’étude des discours suivant leur plan d’ensemble est la matière du deuxième chapitre.

    Dans le troisième et dernier chapitre, nous avons procédé à l’analyse détaillée de cinq discours de Cicéron, à la lumière des préceptes présentés dans le premier chapitre en vue de dégager un plan détaillé pour chaque discours.

    CHAPITRE I : LA THEORIE DU PLAN DE DISCOURS DE CICERON

    I.O. Introduction

    La définition de la disposition d’un discours est l’une des étapes, qui concourt à sa rédaction. Elle précède  la rédaction proprement dite. Ainsi nous ne pouvons parler de la théorie du plan sans dire quelques mots sur le système rhétorique.

    I.1. Définition de la rhétorique

    La rhétorique est l’art de bien parler. Elle est la technique  de persuader, de convaincre généralement au moyen du langage. Elle est connue à Rome sous le nom d’eloquentia, éloquence en français. Cicéron la définit comme art de bien penser et de bien s’exprimer.[3]

    En définissant la rhétorique comme l’art de bien penser, Cicéron l’associe à la philosophie, car c’est cette dernière qui apprend à mieux comprendre les choses en vue de bien ajuster ses gardes :

    «  ...sans la philosophie, on ne devient pas orateurs...La philosophie peut seule agrandir et féconder toutes les hautes questions... Comment parvenir, sans méthodes philosophiques, à classer les objets par genre et par espèce, à les préciser par la définition...à démêler le vrai du faux, à déduire les conséquences, à signaler une contradiction, à relever une équivoque ? Et cette philosophie qui interroge la nature, quelle mine à exploiter pour l’orateur ! ».[4]

    Cicéron place la rhétorique considérée comme art de bien s’exprimer au centre de toutes les sciences la rhétorique. La rhétorique exige donc une foule de connaissances. Il faut connaître les mœurs, la vie des hommes, l’administration publique, car on ne parle mieux que de ce qu’on connaît :

    «  Celui qui embrasserait de si vastes connaissances, en y joignant le charme d’une élocution parfaite, serait, j’en conviens, un homme extraordinaire et digne de toute admiration ».[5]

    Cet être extraordinaire n’est autre que l’orateur accompli qui, «  à la tribune ou au barreau, peut satisfaire le goût par les charmes du style ; la raison, par la solidarité des pensées, j’exige encore de lui un organe agréable et  des grâces dans le débit ».[6]

    ––––––––

    I.2. Les cadres de la rhétorique antique 

    Ce point développe les notions du  système rhétorique: les trois genres du discours et les cinq parties de la rhétorique.

    I.2.1. Les genres du discours

    Le discours a une valeur démonstrative. C’est lui, d’après Aristote, « qui produit la persuasion, quand nous faisons sortir le vrai et le vraisemblable de ce que chaque sujet comporte de persuasif ».[7]

    On distingue le genre judiciaire, le genre délibératif et le genre épidictique.

    ––––––––

    Le genre judiciaire

    Dans le genre judiciaire, celui des tribunaux, on parle du passé, en vue «  d’accuser ou de défendre » avec les valeurs du juste et de l’injuste ».

    Le genre délibératif

    Le genre délibératif est celui des assemblées où l’on prend

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