Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Toc! Toc! Toc !
Toc! Toc! Toc !
Toc! Toc! Toc !
Livre électronique51 pages32 minutes

Toc! Toc! Toc !

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Tout le monde pense que Teglev est un homme sérieux et courageux. On dit qu'il a sauvé un chien de la noyade en se précipitant sur un lac à la glace fine et craquante, et qu'il remporte tous ses paris sans afficher l'ombre d'un doute. Pourtant, seul Riedel le connait réellement. ; seul Riedel le sait superstitieux, inquiet, froid — et surtout effrayant...Une nuit, alors que les deux amis peinent à s'endormir, Teglev se redresse brusquement, les yeux exorbités par la peur. Quelqu'un frappe à la fenêtre et murmure son nom...Maître incontesté de la nouvelle et précurseur du récit enchâssé dont Maupassant s'inspirera, Tourgueniev dote ce chef-d'œuvre d'une pointe de fantastique et s'interroge sur la folie et la peur.-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie29 nov. 2021
ISBN9788726969450
Toc! Toc! Toc !

En savoir plus sur Ivan Tourgueniev

Lié à Toc! Toc! Toc !

Livres électroniques liés

Classiques pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Toc! Toc! Toc !

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Toc! Toc! Toc ! - Ivan Tourgueniev

    Ivan Tourgueniev

    Toc ! Toc ! Toc !

    SAGA Egmont

    Toc ! Toc ! Toc !

    Titre Original Стук... стук... стук !..

    Langue Originale : Russe

    Image de couverture : Shutterstock

    Copyright © 1870, 2021 SAGA Egmont

    Tous droits réservés

    ISBN : 9788726969450

    1ère edition ebook

    Format : EPUB 3.0

    Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.

    Cet ouvrage est republié en tant que document historique. Il contient une utilisation contemporaine de la langue.

    www.sagaegmont.com

    Saga est une filiale d'Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d'euros aux enfants en difficulté.

    I

    … Nous fîmes cercle autour de Riedel, un vieil ami à nous tous, un Russe de la bonne souche, malgré son nom allemand, et il commença en ces termes : « Je vais vous raconter, messieurs, une aventure qui m’est arrivée il y a de cela trente… ou peut-être quarante ans. Je serai bref — et vous, ne m’interrompez pas. »

    Frais émoulu de l’Université, je me trouvais alors à Saint-Pétersbourg. Mon frère était aspirant de l’artillerie à cheval de la Garde. Sa batterie était cantonnée à Krasnoïé-Selo : nous étions en été. Mon frère ne logeait pas au quartier, mais dans un des petits hameaux voisins, et comme j’allais l’y visiter régulièrement, je fis rapidement connaissance avec tous ses amis. Il occupait une chaumière, ma foi fort coquette, en compagnie d’un autre officier de sa batterie, un certain Teglev. J’eus tôt fait de me lier avec ce dernier.

    On prétend, de nos jours, que Marlinsky est vieux jeu, on ne le lit plus et se moque même de lui, mais en 1830 il était plus illustre que quiconque et Pouchkine lui-même, au dire des jeunes gens, ne pouvait pas lui être comparé. Marlinsky avait acquis la réputation de premier écrivain russe, mieux encore — chose rare et difficilement réalisable — il avait imprimé sa trace sur le front de toute la génération de son époque. Partout où vous alliez, vous étiez assuré de rencontrer des personnages à la Marlinsky ; ils étaient particulièrement nombreux en province, plus spécialement dans l’armée, et surtout dans l’artillerie. Leurs propos et leurs lettres s’inspiraient de leur auteur favori ; leur commerce était sombre, taciturne, « la tempête dans l’âme et le feu dans le sang », comme le lieutenant Bélozor dans La Frégate de l’Espérance. Ils « dévoraient » les cœurs féminins, aussi leur avait-on collé l’étiquette ď « homme fatal ». Comme vous

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1