Moix contre surMoix

Choisir de faire claquer le nom de Yann Moix sur un bandeau rose pétard en couverture de son nouveau roman, c’est une antiphrase chromatique. On ne saurait en effet trouver couleur plus opposée à la noirceur de l’écrivain de la haine de soi qui, livre après livre, n’en finit pas de chercher à saisir le bruit et l’odeur du noir. Cette fois, après , le livre-scandale où il racontait son enfance martyrisée, puis , le roman de ses 20 ans et autres errements, , le troisième tome de sa tétralogie – par lui intitulée « Au pays de l’enfance immobile » – s’attaque à ses mois de service