Ponants: Les abîmes célestes

Par André Guégan

Cet ouvrage est le cinquième du cycle Les abîmes célestes consacré à la vision de l’auteur sur le monde dans la trilogie des variantes élémentaires que sont le ciel, la terre et la mer (et les humains précaires qui en sont les occupants de passage).

À PROPOS DE L'AUTEUR

Tout jeune, André Guégan a une inclinaison pour l’art et la poésie. Aujourd’hui retiré en Bretagne, il remet à jour les mille et une pages extraites de sa « malle aux oublis » dont Vents d’estran (2014) et Coaltars (2016) publiés aux Éditions Nanga. Ponants est un nouveau livre du cycle Les abîmes célestes.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 17 mai 2021
• ISBN: 9791037726452

Aperçu du livre

Du même auteur

Poésie illustrée

Aux Éditions Le Lys Bleu

1. Basses mers, 2020 ;

2. Les sanderlings, 2020.

Couverture et illustrations sont des reproductions d’œuvres du poète également peintre.

Aux Éditions Nanga/revue d’artiste

1. Syria, le bal des macchabs, 2014 ;

2. Vents d’estran, 2014 ;

3. Coaltars, 2016.

Préface

Après les brises salées des « Vents d’estran », les effluves forts de « Coaltars », les étendues infinies des « Basses mers », les territoires animés des « Sanderlings », André Guégan, avec « Ponants », nous offre une autre facette de ses « Abîmes célestes », cet univers marin et astral qui l’habite et le hante depuis qu’enfant, émerveillé, assoiffé de sensations, il l’a ressenti. Et voulu le faire sien.

Il y a, à l’origine de ces chants superbes, ce gamin, fasciné, enivré, enfiévré par sa découverte, qui rêvait de « dessiner l’air libre et léger » et « les senteurs de la fleur d’aubépine », de peindre « le goût de sel entre deux airs, entre deux temps ». Ce gamin qui, les pieds dans la sciure de l’atelier du père, apprit la magie de l’agencement et devina le pouvoir immense que lui donnerait son application aux mots et aux couleurs.

La force profonde de ces chants sourds d’une sensibilité à fleur d’âme, de l’acuité du regard des grands oiseaux de mer se jouant des vents, de la curiosité du glaneur « aux aguets de la renverse des eaux », parcourant la grève, émerveillé de ce « pucier où ça saute de joie » ou méditant à la nuit, au bord « des flaques de bleu noir… où les astres viennent boire ».

Et dans ces textes, que l’on lit et relit, comme on tourne et retourne dans la main les galets façonnés par l’océan et le temps, chante l’amour de ce pays de terre et de mer mêlées, de déferlantes, de rocs et d’ajoncs dont l’horizon a pour nom l’infini.

Le gamin d’hier a relevé un à un ses casiers, « mouillés il y a bien longtemps ». Rêve réalisé : les simples trésors que nous y offre la magie des mots nous font partager les mystères et toute la beauté des « Ponants », cette nouvelle région poétique des « Abîmes célestes ».

Pierre Le Marc

Il y a maintenant bien longtemps