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Persona: Une agate à un fil…
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Persona: Une agate à un fil…
Livre électronique132 pages38 minutes

Persona: Une agate à un fil…

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À propos de ce livre électronique

L’oiseleur ne peut que trahir le vol de l’oiseau.

En résumant l’ouvrage, l’oiseleur ne peut que trahir le vol de l’oiseau, en tachant la couleur de leurs ailes, de noir goudron, en faussant leurs chants, en blessant les notes de détresses sourdes, d’anathèmes inaudibles sous le vent.
Jouer à cache-cache avec le sens qui s’effaçait à chaque mot passé, comme les dessins sur le sable. Une sagesse « antique » qui se voulait simplement vie.
Rien d’utile à conserver, l’inutile nous unit, hors des cases d’une marelle qui toujours nous mène à l’enfer des parvenus, pour passer le gué, dessiner un paysage qui jamais n’existe. Il faut se faire passeur de paroles, pour ne jamais se soumettre à l’irresponsabilité des mots. Si on les conjugue, ils mentent, ils étouffent les « Notes d’instants » les intrigues du temps.

Ce recueil de poésie réunit des textes qui ont pour vocation de décrire la vie avec sagesse et justesse.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Denis Schillinger a opté pour la philosophie du « tragique » alors que l’un de ses anciens professeurs, à l’Université de Strasbourg, lui demandait de ne pas abandonner la poésie qui était alors son quotidien.
Un séjour en Inde puis au Népal lui avait laissé, alors, un sentiment d’acceptation de la fatalité, sans comprendre qu'il la refusait.
De quelques années d’enseignement, d’une longue carrière comme Directeur Commercial dans les Télécoms, il lui reste un sentiment bizarre, l’impression qu’il fallait qu'il se protège de cette falsification de la vie. il est resté un solitaire, un compteur d’étoiles : l’astrophysique d’aujourd’hui semble répondre à cette question.
Il ne rit jamais, et c’est par là qu'il est un dilettante.
LangueFrançais
Date de sortie24 juil. 2020
ISBN9791037711465
Persona: Une agate à un fil…

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    Aperçu du livre

    Persona - Denis Schillinger

    Bibliographie

    Recueils publiés

    La mer en feu (épuisé)                        1969

    Les boulevards indigents (épuisé)            1972

    Un jour. L’espoir (épuisé)                  1974

    Thanatos ou les parallèles de la cité

    (titre de la trilogie)

    Tome 1 : le temps est l’excuse suivi de la taverne du sel (épuisé)                              2007

    Tome 2 : arcanes d’une feinte (épuisé)            2007

    Tome 3 : la signature (épuisé)                  2011

    Les freux

    (grand prix des poètes lorrains spaf 2006)      2007

    Fragments de pas                        2012

    Éditions cdl : Belgique

    L’insolence des mots

    (prix du recueil poétique 2012/

    Les amis de thalie)                        2013

    L’eau des cendres                        2015

    Éditions cdl : Belgique

    Hyle ou en tant que tel                        2016

    Éditions cdl : Belgique

    Dépossédé, depuis ce jour…

    Nomos suivi de insidieusement,

    Lumière                              2018

    Éditions cdl : Belgique

    Recueils inédits

    Notes d’instants…                        2019

    Le ciel ne repose sur rien                  2020

    Recueil en préparation

    Le coin des simples

    De nombreuses publications en revues et en anthologies

    « Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou »

    (Nietzsche)

    Sortir du bac à sable

    comme l’ourlet d’une rivière

    trop étique pour porter un pont

    même reliure

    trois madriers de fortune

    des pas glissants

    des lèvres qui se ferment sur les bords

    mal tracés

    je longe cette berge incertaine vers le sud

    le regard fou

    l’ocre jaune du rire

    à entendre crisser les pierres

    couper le soleil

    comme le gnomon le soir

    le vide épars de ce ciel sans dais

    me cache l’ombre du vol hirsute

    des oiseaux pèlerins

    quand seule

    l’ombre de mes pas effrayants

    a su rompre les chaînes

    les mots fossiles

    la morale

    le scandale orphique du mystère

    je reste bouleversé par l’intolérable

    la mauvaise foi

    la tricherie et l’injure

    et pourtant ces mots souillent l’humain

    la liberté

    la preuve du néant

    sortir du bac à sable

    de l’enfer d’une marelle

    de la révolte

    avec l’impression de devoir recommencer

    de devoir hachurer les parallèles

    m’obsède

    les neiges sont éternelles

    mais il faut aller bien haut

    pour ne plus respirer les parfums

    des pierres brûlées

    du vallon

    Le silence est une draperie

    l’excuse d’un calme désespérant

    maniaque

    se refuse à l’ironie du témoin

    craintif il penche le regard

    évite le miroir et l’interrogation

    le face à face panique

    avec son double écorché

    le silence est une draperie

    les bras d’un arbre mort

    signent un graffiti obscène

    et dans la rue la lumière de la poussière

    danse dans la nef

    de l’infini

    comme un vide violé

    par tant d’incertitudes les courbes

    se voilent et rassurent

    une présence lointaine en un point

    semble être l’éphémère complice

    de ces chiffons de prière

    qui éparpillent les couleurs au vent

    la fatalité n’a pas de nom

    ils pensaient l’inachevé

    comme un malentendu

    mais les dieux sont farceurs

    l’innocence tragique l’écho

    de cette outrance muette abuse

    l’intrus

    une rumeur est une douleur ancienne

    un chardon bleu

    une gravité de visage

    et sur le liège d’une fenêtre un papillon

    épinglé offre un feu follet

    le prisme d’un éventail ouvert

    Un vent parjure

    des doigts énervés tapotent

    sur une table bancale

    une guitare gitane égrène

    les dernières notes froides de la nuit

    ils ont laissé le feu s’éteindre

    s’éteindre les

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