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Festival de Chassécroisé: Théâtre musical en 4 actes et 14 tableaux
Festival de Chassécroisé: Théâtre musical en 4 actes et 14 tableaux
Festival de Chassécroisé: Théâtre musical en 4 actes et 14 tableaux
Livre électronique125 pages51 minutes

Festival de Chassécroisé: Théâtre musical en 4 actes et 14 tableaux

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À propos de ce livre électronique

Un festival d’été à Chassécroisé, petite ville de province ; Des musiciens jeunes et talentueux et leurs « fans ». Humour, fantaisie et dans une ambiance détendue et musicale, les embrouillaminis de la vie.
LangueFrançais
Date de sortie11 août 2020
ISBN9791029010828
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    Festival de Chassécroisé - Armelle Mènya

    cover.jpg

    Festival de Chassécroisé

    Armelle Mènya

    Festival de Chassécroisé

    Théâtre musical en 4 actes

    et 14 tableaux

    Les Éditions Chapitre.com

    31, rue du Val de Marne 75013 Paris

    Tous droits de reproduction, traduction et adaptation

    réservés pour tous pays.

    © Les Éditions Chapitre.com, 2020

    ISBN : 979-10-290-1082-8

    Préface

    J’écrivis, dans les années 1970-1980, un roman non commercialisé : « Sept ans à Bayreuth ou celui qui est peut-être mon ami » assorti d’une pièce de théâtre, écrite par l’héroïne du roman : « Festival de Chassécroisé ».

    Cette seconde oeuvre, publiée ici séparément, est une sorte de méditation musicale... sans musique ou plutôt sans musiques ; Au pluriel, car les styles sont variés.

    N’étant pas compositrice, je verrais bien, pour illustrer la pièce, une ou plusieurs compilations des meilleurs morceaux d’étudiants-compositeurs.

    Armelle Mènya

    Personnages

    Auguste Alezy, 38 ans, excellent flûtiste professionnel

    Armand Sirocco, 35 ans, excellent claveciniste professionnel

    Sonia Patrassi, jeune musicienne amateur

    Sophia Patrassi, sa sœur cadette, sculpteur amateur

    Viviane Fard, cantatrice, épouse d’Auguste Alezy

    Olivia, compagne d’Armand Sirocco

    Fabienne, corniste professionnelle

    Raymond, très grand, violoncelliste professionnel

    Serge, hautboïste professionnel

    Gabriel, pianiste professionnel

    Kisiko, Japonaise de petite taille, contrebassiste professionnelle

    Adèle, élève claveciniste

    et

    Barman, Tricoteuse, six Journalistes (dont une débutante), Comtesse, Christian Pert, Chouchou, Libraire, Cantatrice russe, Pasteur, Ivrogne, Humaniste, famille suisse, les élèves, auditeurs, clients, manœuvres, employés…

    ____________________

    L’histoire, les noms et les personnages de cette œuvre ont été inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ne pourrait être que fortuite.

    Acte I

    PREMIER TABLEAU

    (On entend la fin d’une sonate pour flûte et clavecin, puis des applaudissements clairsemés. Le rideau s’ouvre sur la loge des artistes, avant l’arrivée du public. Sont présents Armand Sirocco et sa petite amie Olivia, assise dans un coin avec un air mélancolique et désabusé, Auguste Alezy et sa femme, la cantatrice Viviane Fard).

    ARMAND

    Pas grand monde, ce soir, hein ?

    AUGUSTE

    – Et pas chauds ! C’est toujours comme ça ici, pas moyen de les dégeler ; dans la capitale, du moment qu’on n’est pas connu, on peut jouer comme des dieux, on fera un bide.

    ARMAND

    « Nul n’est prophète en son pays ».

    AUGUSTE

    Ça va encore nous faire un déficit colossal ; je vais finir par ne plus jouer qu’à l’étranger !

    VIVIANE

    Je n’ai pas vu un seul journaliste dans la salle. Il se débrouille comme un pied, ton impresario !

    ARMAND

    Si, j’ai vu Gilles Paquet du « Républicain Déchaîné ». Inutile de compter sur lui pour nous faire un article triomphal. Je n’ai pas l’honneur de faire partie de ses poulains. Et toi ?

    AUGUSTE

    Qu’est-ce qu’il faut faire pour être de ses poulains ?

    ARMAND

    Ça ! (minaude).

    VIVIANE

    (à Auguste) C’est lui qui t’avait reproché trop d’agressivité dans du Fauré, tu te souviens ?

    AUGUSTE

    Le voir au premier rang me rend agressif, je n’y peux rien. Ça, des amours malheureuses et un public inexistant, il y a de quoi être agressif, non ?

    VIVIANE

    Parle-s’en, de tes amours malheureuses, pauvre chou ! Si tu courais un peu moins !

    AUGUSTE

    Ce serait pire, car ce n’est pas auprès de toi, Illustrissime Viviane Fard mon épouse, que je trouverai jamais la douceur qui m’est nécessaire.

    VIVIANE

    Si tu crois que j’ai le temps de te dorloter comme un bébé, avec tous ces spectacles en province que je dois préparer ! Il faudra que tu m’aides à travailler l’air de Delphine, tu sais (elle chantonne) « Mes bras sont comme un berceau… »

    AUGUSTE

    (Choqué et sarcastique) : Qui c’est qui t’a donné ce rôle-là ? Ça te va comme un gant !

    VIVIANE

    Tu pourrais être galant !

    ARMAND

    Cessez de vous chamailler, le public arrive… Sourire Gibbs, please !

    AUGUSTE

    Je te fais confiance pour le sourire Gibbs ! Voilà justement deux petites, là, qui ont l’air mignonnes comme tout ! (Changement de ton) Bonjour, Chère Madame, comment allez-vous depuis cet été ?

    LA DAME

    Très bien, merci. Ah ! Quel magnifique concert, quel dommage qu’il y ait si peu de monde !

    AUGUSTE

    À qui le dites-vous !

    LA DAME

    Cette interprétation, ces sonorités… je vous le dis franchement, c’est d’un autre monde !…

    UN MONSIEUR

    Ce cher Armand ! Toujours aussi bel homme, toujours merveilleux claveciniste ! Il faudra que vous veniez dîner un soir à la maison, que je vous présente ma fille. Elle vient de rentrer des États-Unis. Elle pianote un petit peu, vous savez !

    ARMAND

    Mais oui, très volontiers, un

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