MARIE-CHRISTINE BARRAULT LE CIEL PEUT ATTENDRE
Elle a besoin d’avoir un agenda surchargé. La tête pleine de projets et de décisions à prendre. Depuis 1964, Marie-Christine Barrault se repaît de la lumière des projecteurs. Si la comédienne s’est fait un prénom dans les années 1970 grâce au cinéma, elle n’en demeure pas moins passionnée par le théâtre. Malgré les aléas de l’existence, Marie-Christine Barrault ne s’est jamais éloignée de son premier amour, jouant aussi bien Tchekhov que Nathalie Sarraute, Françoise Chandernagor que Jean-Marie Rouart, Arthur Adamov ou Marguerite Duras. En ce moment, elle jongle entre quatre spectacles différents. Mais « Une mort dans la famille » tient une place un peu particulière dans son cœur. D’abord, elle retrouve le théâtre public, où elle n’avait pas joué depuis 1975. Ensuite, la pièce d’Alexander Zeldin traite de la fin de vie, thème qui la questionne depuis fort longtemps. Enfin, elle peut revenir sur une carrière assez folle qui l’emmena un temps à Hollywood, lui permit de faire des rencontres amoureuses déterminantes et surtout d’imposer son parcours de femme dans un monde qui ne voulait pas vraiment la voir survenir. Marie-Christine Barrault ouvre les portes de son appartement parisien, un sourire éclatant dans les yeux. Ravie de se raconter pour dire quelques vérités…
Paris Match. Qu’est-ce qui vous a plu dans l’idée de jouer une mère en Ehpad ?
Ce qui m’a plu avant tout, c’est Alexander Zeldin, le metteur en scène. On s’est rencontrés une première fois en mai dernier par Zoom,
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