Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon «LEVER LE RIDEAU EST UN ACTE POLITIQUE»
On le retrouve à la FabricA, vaste théâtre qui fut livré au Festival d’Avignon en 2013, juste avant qu’il n’en prenne les rênes. Olivier Py y dirige les répétitions de Ma jeunesse exaltée, sa dernière pièce. Huit heures durant, elle déploie son intrigue autour d’un Arlequin contemporain joué par le pétulant Bertrand de Roffignac. Livreur de pizzas doué pour la poésie, ce bel insolent aiguise les désirs et les rancœurs les plus improbables au sein d’une bande de « pantalons », des per - sonnages risibles et défraîchis, eux aussi issus de la commedia dell’arte. « Une sorte de guerre de la jeunesse contre les vieux imbéciles ou, qui sait, un manuel pour combattre les vieux cons dont maintenant je suis, je dois bien l’accepter », plaisante l’auteur.
La première se jouera le 8 juillet au gymnase du lycée, une pièce qui durait carrément vingt-quatre heures. En attendant l’ouverture d’une édition 2022 (du 7 au 26 juillet) qui devrait se rapprocher de la « normale » après deux ans de pandémie, l’homme de théâtre nous raconte ses engagements de directeur, l’importance de prendre des risques, et son après-Avignon, qu’il n’a pas préparé.
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