ISABELLE HUPPERT LA MADONE D’AVIGNON
Paris Match. Qu’est-ce qui vous a poussée à jouer “La cerisaie” ?
Pour elle, le théâtre, c’est l’ascension de l’Everest. Tandis que le cinéma, ça n’est qu’une flânerie
J’ai souvent entendu dire que c’était la plus belle pièce du monde, ça donne envie! “La cerisaie” est un texte mythique, mais dès qu’on s’y aventure – car la découverte d’un auteur est toujours une aventure – on s’y trouve plus libre que prévu. Cette liberté, je la découvre jour après jour avec Lioubov. Un personnage très surprenant, très contrasté. Douce, dure, tendre, moqueuse, imprévisible, assez folle, douloureuse. Je ne sais pas encore qui elle est vraiment, ce sont les autres qui vous racontent ce qu’on joue. Peut-être ne la comprendrai-je jamais complètement. Des choses assez contradictoires sont dites sur elle avant même son entrée sur scène, ou quand elle n’y est pas, de sorte que le spectateur la regarde à travers ce prisme. Elle est
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