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Monmeus ou les Salpêtrières de l'aujourd'hui
Monmeus ou les Salpêtrières de l'aujourd'hui
Monmeus ou les Salpêtrières de l'aujourd'hui
Livre électronique122 pages58 minutes

Monmeus ou les Salpêtrières de l'aujourd'hui

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À propos de ce livre électronique

Cette pièce est étonnante. L'atmosphère étrange sans lien avec la réalité surprend tout d'abord, puis séduit par sa cohérence. Il s'agit d'un spectacle qui associe le visuel, le gestuel et une recherche très littéraire sur le langage. L'ensemble est très théâtral, l'unité est trouvée dans l'audace. Cocasse, curieux, original... L'auteur jongle avec les mots et construit un univers très théâtral. Très dense... Le langage dramatique est brillamment exploité... Le texte est remarquablement bien écrit. (Fondation Beaumarchais, extraits) Nous avons réellement apprécié le style très riche, l'invention et l'originalité... La qualité du langage est tout à fait exceptionnelle. (Théâtre National de Marseille La Criée, extraits) Votre pièce... porte en elle, et dans son langage, et dans les perspectives théâtrales qu'elle recèle les promesses de très beaux moments scéniques. La maîtrise de la langue, ses jeux qui plongent parfois dans des "abîmes de perplexité" pour s'en sortir avec une joie, une grâce bouffonne sont de véritables instants théâtraux à la lecture déjà. Divers univers me sont venus à l'esprit : Kantor, Jarry, Opérette de Gombrowicz. (Centre Dramatique National Nice Côte D'azur, extraits)
LangueFrançais
Date de sortie19 déc. 2014
ISBN9791029001970
Monmeus ou les Salpêtrières de l'aujourd'hui

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    Monmeus ou les Salpêtrières de l'aujourd'hui - Georges Richardot

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    Monmeus

    Du même auteur

    Jesbeat, récit poétique, signé Sodoyan, Oswald, 1973.

    Le Peintre et son Modèle, roman, Néo-Éditions, 1981.

    Sacre clandestin d’un Enfant-Roi, poème, Éditions Saint-Germain, 1982.

    BelleBêtise, texte poétique, La Vague à l’âme, 1992.

    Du mouron pour les deuches, roman, Nicolas Philippe, 2002.

    Kafka entre les lignes, essai, Éditions du Presse-Temps, 2004.

    Les Braconniers Chimériques, bibliophilie, texte poétique illustré par T. Léo, Collodion, 2008.

    Ezistezistepa, roman, Durand-Peyroles, 2010.

    Albertine des Ombres, roman, Durand-Peyroles, 2013.

    Le Bébé-Requin ou le charme discret du parricide, roman, Z4 Éditions, 2014.

    Cyberneyland, roman, Z4 Éditions, 2014.

    Georges Richardot

    Monmeus

    Ou les salpêtrières de l’aujourd’hui

    (Théâtre)

    Les Éditions Chapitre.com

    123, boulevard de Grenelle 75015 Paris

    © Les Éditions Chapitre.com, 2014
    ISBN : 979-10-290-0197-0

    Appréciations

    FONDATION BEAUMARCHAIS.

    J’ai lu et fait lire votre pièce intitulée "MONMEUS ou les Salpêtrières de l’Aujourd’hui.

    Vous trouverez ci-joint une fiche qui résume nos réactions.

    Vous constaterez que nous avons aimé ce texte qui mériterait d’être monté dans de bonnes conditions.

    Avec tous mes vœux, je vous prie de croire, cher Monsieur, à mes sentiments très cordiaux.

    Le Directeur, Paul TABET, le 11 Janvier 1995.

    Fiche de lecture, extraits

    Résumé : La pièce ne peut pas réellement se résumer. L’intrigue est anecdotique : un homme est en train de mourir, trois autres cherchent le sens de la vie ; trois acteurs s’interrogent sur leur fonction, leur rôle, leur nécessité. Seul le mot compte, et le geste. L’ensemble ressemble à une chorégraphie curieuse, réussie.

    Commentaires :

    Cette pièce est pleine d’audace. Le jeu imposé aux acteurs par les didascalies est extrêmement précis. Toute parole s’accompagne d’une gestuelle bien définie ; la lecture, au lieu d’être entravée par ces descriptions de mouvements, est enrichie : le texte prend une dimension visuelle étonnante.

    Notons l’absence d’intrigue, au sens premier du terme. Pourtant on ne s’ennuie pas. L’auteur jongle avec les mots et construit un univers très théâtral. Très dense.

    Le langage dramatique est brillamment exploité. L’auteur use d’accumulations variées (adjectifs, verbes, noms, propositions…), ose des néologismes amusants et sensés, se sert avec habileté des phénomènes de répétitions comiques. La concentration de ces effets confère à la pièce un rythme allègre et soutenu, tout à fait plaisant.

    L’exposition des pensées et certitudes du moribond peut être un très beau moment théâtral. La philosophie se charge d’émotion, appartient au vécu.

    Le long monologue du moribond est remarquable. Il se soutient tout seul par son rythme et ses effets de style, ses assonances et allitérations. Soulignons également la scène de lecture de la lettre du Postérieur : le texte devient partition musicale, chant, rythmé par le jeu de chœurs. Très intéressant.

    Pour l’ensemble, bonne alternance de tempo : à l’échelle de la pièce : un acte très rythmé précède un acte plus dense, plus posé ; à l’échelle des répliques : de longues tirades succèdent à des échanges stichomythiques. Ces jeux de cassures relancent l’attention du spectateur avec brio.

    Le texte est remarquablement bien écrit.

    Avis personnel :

    Cette pièce est étonnante. L’atmosphère étrange sans lien avec la réalité surprend tout d’abord, puis séduit par sa cohérence. Il s’agit d’un spectacle qui associe le visuel, le gestuel et une recherche très littéraire sur le langage. L’ensemble est très théâtral, l’unité est trouvée dans l’audace. Cocasse, curieux, original et finalement séduisant.

    THÉÂTRE NATIONAL DE MARSEILLE LA CRIÉE

    Nous avons lu, avec beaucoup d’intérêt, votre pièce dont nous avons réellement apprécié le style très riche, l’invention et l’originalité.

    L’intrigue se dissout par contre un peu trop à notre goût au fil de la pièce mais, encore une fois, la qualité du langage est tout à fait exceptionnelle.

    Permettez-nous… de garder le texte par-devers nous si nous organisons à l’avenir des lectures, ou pour le faire lire à d’autres metteurs en scène.

    Marianne EPIN, le 12 décembre1995.

    CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL NICE CÔTE D’AZUR

    Nous avons lu avec un très vif intérêt votre pièce. Elle porte en elle, et dans son langage, et dans les perspectives théâtrales qu’elle recèle les promesses de très beaux moments scéniques.

    La maîtrise de la langue, ses jeux qui plongent parfois dans des « abîmes de perplexité » pour s’en sortir avec une joie, une grâce bouffonne sont de véritables instants théâtraux à la lecture déjà.

    Divers univers me sont venus à l’esprit en parcourant votre ouvrage : Kantor, Jarry, Opérette de Gombrowicz.

    Thierry VINCENT, le 10 mars 1995.

    Personnages

    Premier Moribond

    La Femme du Moribond

    La Verseuse, qui deviendra La Videuse

    Le Videur, qui deviendra Le Verseur

    L’Aboyeur, qui deviendra Le Facteur

    Le Médecin-Curé, qui deviendra Le Curé-Médecin

    Deuxième Moribond (même interprète que le premier)

    Ombres et cadavre de Vengeurs

    Acte 1

    Au centre de la scène, un lit en forme d’énorme brouette, sur lequel est allongé un homme, dont ne se voient, dépassant, que les pieds nus, peut-être un bonnet, et, parfois, les mains. Celles-ci, justement, quelques instants, vont s’agiter.

    En coulisse, on entend un clairon, qui se perd en une chute

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