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Parisien(ne)s
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Livre électronique231 pages3 heures

Parisien(ne)s

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À propos de ce livre électronique

Toute une vie, toute une carrière professionnelle, une soirée, une nuit d’amour, une relation amicale ou amoureuse, l’union d’une famille, peuvent n’être en réalité que des fictions, des faux-semblants, qui font des personnes, des choses, des événements, de la vie, ce qu’elles ne sont pas. Il vaut peut-être mieux vivre un beau roman ou une belle histoire (comme dit la chanson !), coucher ou vivre avec une copie du dernier top model homme ou femme, être en haut de l’affiche et riche à millions... Mais la vraie vie, c’est peut-être bien aussi. Huit histoires, pour des destins et des âmes pas si petites que cela, qui se croiseront et s’entremêleront ou pas, dans un des décors les plus merveilleux et magiques du monde : Paris. Il y aura peut-être un peu de chacun(e) de nous chez telle femme ou chez tel homme, dans une tranche de vie, dans des impressions. Dans ce fameux vécu qui fait ce qu’on devient chacune et chacun. En tout cas il y a un peu de moi un peu partout, forcément. Comme dans un puzzle, comme dans un morceau de musique, comme dans un film au cinéma, comme à un feu d’artifice l’été en baie de Cannes. Comme des histoires de femmes et d’hommes, à partager ensemble.
LangueFrançais
Date de sortie13 nov. 2015
ISBN9782312040905
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    Aperçu du livre

    Parisien(ne)s - Olivier Roubin

    cover.jpg

    Parisien(ne)s

    Olivier Roubin

    Parisien(ne)s

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2015

    ISBN : 978-2-312-04090-5

    Avant-Propos

    Toute une vie, toute une carrière professionnelle, une soirée, une nuit d’amour, une relation amicale ou amoureuse, l’union d’une famille, peuvent n’être en réalité que des fictions, des faux-semblants, qui font des personnes, des choses, des événements, de la vie, ce qu’elles ne sont pas. Il vaut peut-être mieux vivre un beau roman ou une belle histoire (comme dit la chanson !), coucher ou vivre avec une copie du dernier top model homme ou femme, être en haut de l’affiche et riche à millions… Mais la vraie vie, c’est peut-être bien aussi.

    Les moments vrais que l’on vit, que l’on partage, en famille, en amour, en voyage, en concert, au cinéma, dans un avion, sur un quai de gare, au débarcadère sur une île, en partant ou en revenant, jeune ou vieux, seul ou accompagné, est ce que ce n’est pas cela finalement, la magie ?

    On peut se dire que l’on vit dans plusieurs dimensions parallèles en même temps, en fonction des moments, des gens, des lieux : on est enfant, adulte, parent, amant, mari, femme, ami, connaissance, anonyme ou pas ; tellement de personnes qui vivent des histoires, particulières ou communes, qui se croisent ou pas.

    J’ai voulu saisir quelques-unes de ces dimensions-là, sur quelques jours, après quelques mois, après quelques années, avec huit personnages, quatre femmes et quatre hommes, et quelques autres que l’on dit secondaires, et qui n’en seront pas moins importants. Huit histoires, pour des destins et des âmes pas si petites que cela, qui se croiseront et s’entremêleront ou pas, dans un des décors les plus merveilleux et magiques du monde : Paris.

    Cette ville unique, bercée d’Histoire et d’histoires humaines, est un peu comme un vaste aiguillage humain : on y vit, on y passe, on en part, on y vient ; on se croise, on se toise, on s’ignore avec précaution, on se calcule, on s’estime, on s’y cache, on s’y exhibe ; on y passe une soirée à dix Euros, ou à dix mille Euros ; on s’y balade, on y dort, on y court, on y stresse, on y câline ; on y est célibataire, en couple, en famille, amant, maîtresse, prince, princesse, sur un trône ou déchu, star ou anonyme, propriétaire d’un loft sur l’île Saint-Louis ou Sans Domicile Fixe ; on y rit, on y pleure.

    Il y aura peut-être un peu de chacun(e) de nous chez telle femme ou chez tel homme, dans une tranche de vie, dans des impressions. Dans ce fameux vécu qui fait ce qu’on devient chacune et chacun. En tout cas il y a un peu de moi un peu partout, forcément. Comme dans un puzzle, comme dans un morceau de musique, comme dans un film au cinéma, comme à un feu d’artifice l’été en baie de Cannes. Comme des histoires de femmes et d’hommes, à partager ensemble.

    Au fait : est-ce que vous aimez les puzzles ?

    Chapitre I

    Sur un banc

    C’était un beau soleil de début d’automne. Elle s’était arrangée pour quitter plus vite son travail, en commençant une heure plus tôt ce matin. Marion BARON est assise sur un banc dans le parc des Buttes Chaumont, un peu à l’écart, son sac à main posé à côté d’elle, les jambes croisées. Elle joue machinalement avec un de ses escarpins du bout du pied. Elle a pris son gros pavé du moment qu’elle était en train de lire, la trilogie U. S. A, qui rassemble trois romans de James Elroy, l’auteur du Dahlia Noir. Une plongée noire et hyper documentée dans l’Amérique entre l’assassinat de JFK jusqu’aux années Reagan. Elle n’était pas du tout fan des romans de gare de Levy, Werber ou Musso. Elle préférait les polars.

    Marion fait une petite pause. Elle réajuste ses lunettes de soleil. Elle regarde un grand-père, pas très loin sur sa droite, qui est en train de lire un livre illustré à une petite fille qui rit aux éclats ; ça lui donne le sourire, juste comme ça. Elle jette un coup d’œil à sa montre, à l’intérieur de son poignet gauche. Elle se fige un bref instant. Elle se mordille la lèvre inférieure.

    Marion n’aime pas tout mélanger. Mais en ce moment, ce n’est pas évident. Comme s’il existait des choses évidentes, de toute façon. Elle avait organisé sa vie pour pouvoir tout contrôler. Pour éviter l’imprévu. Elle sait qu’elle est un peu inconstante. Elle sait qu’elle est dure parfois. Mais elle sait surtout qu’elle est fragile. Un peu naïve aussi. Alors il faut se protéger. Pas pour être méchante avec les autres. Non. C’est seulement qu’elle ne veut plus tomber de haut. Elle se sent différente. Un peu comme sur une autre planète par moments. Elle n’a plus envie d’être dépendante. Emotionnellement. Sentimentalement. Parfois, elle voudrait sortir des carcans et du commun. Elle se lasse vite. Elle aime la vie. Mais il faut être raisonnable. Il ne faut pas tout gâcher. Pas maintenant. Du coup, elle était un peu redescendue sur Terre. Mais parfois elle repart dans son petit monde.

    Pourquoi ne pas vivre les choses comme elles viennent ? Cela semble si facile pour lui… De vivre sans vraiment d’interdits. De vivre uniquement avec des possibles. Mais lui, il n’est pas à sa place à elle. Elle aimerait être des années en arrière. Tout aurait pu être différent. Et si… Non, Non ! Avec les si, elle sait où cela mène. Pourquoi tout doit être tellement compliqué… Elle farfouille dans son sac à main et en sort un paquet de Marlboro bleues. Elle allume une cigarette avec son petit briquet rouge et noir et se pose en arrière. Elle replace une grande mèche de ses cheveux derrière son oreille droite.

    Elle interroge la messagerie de son téléphone portable rouge ultra plat, sur lequel elle avait craqué dans une publicité d’un numéro du magazine Elle. « Vous n’avez pas de nouveau message. Pour consulter vos messages archivés tapez… ». Elle balaye le parc du regard, ses yeux bleus grands ouverts. Elle tire une nouvelle bouffée sur sa cigarette. La petite fille est en train de coiffer le grand-père avec ses doigts, très appliquée. Le grand-père a un sourire jusqu’aux oreilles ; il ferme les yeux.

    La montre

    Pierre LECLEMENT a pris sa journée. Cela fait longtemps que cela ne lui était pas arrivé. Pas pour aller chez le médecin. Pas pour une réunion d’association ni pour une réunion politique. Pas d’urgence familiale. Pas de compétition sportive. Pas pour retrouver la propriétaire de son cœur ni la locataire de ses pensées. Rien de tout ça. Juste pour lui. Déambuler dans les rues de Paris. Une balade sur les quais de Seine en écoutant de la musique. Aller acheter le dernier tome de Batman à la boutique spécialisée dans les Comics à l’angle du boulevard Saint Germain et de la rue Saint Jacques. Aller voir Gone Girl, le dernier film du réalisateur David Fincher, tiré du polar « les apparences » de Gillian Flynn. Pierre aime bien aller au cinéma seul et s’immerger dans une salle obscure, en parenthèse du reste, le temps d’une séance. Pas forcément besoin d’être accompagné. Cela tombait bien, depuis quelque temps il était plus seul qu’accompagné.

    Trois ans auparavant, il s’était associé avec un ami pour racheter un petit restaurant, dans le 11ème arrondissement. Le temps de s’y mettre, de lancer l’activité, de pérenniser une bonne équipe en cuisine et en salle, de fidéliser une clientèle et de rentabiliser l’affaire. C’était un travail à plein temps. Pas d’horaires. Les congés, c’était en option non incluse dans le métier ! Et puis l’affaire avait commencé à bien tourner. Du coup il avait pu poser ses premières vraies vacances en début d’année, trois semaines en Nouvelle-Zélande, avec deux amis d’enfance, à l’autre bout du monde, jusqu’à el fin del mundo, comme il était écrit à Ushuaia.

    Petit détour par les petites rues pavées du Marais. Arrêt devant Zadig & Voltaire, un magasin de vêtements prêt à porter tendance et accessoires. Pierre rentre flâner un peu. Tiens, ce petit haut elle aimerait bien. Un peu quelconque cet ensemble. Il s’arrête devant les montres. Il en repère deux qui sortent de l’ordinaire, très simples pour autant, avec un motif de papillon. Est-ce que le motif va lui plaire ? Plutôt la cuivrée ? Plutôt la noire mate ? Ah oui, c’est le prix ! Quand même, ils y vont fort… Elle est vraiment jolie la noire. Allez, va pour la noire. Il voulait lui faire la surprise. Peut-être le petit haut là, avec. « Est-ce que c’est pour offrir monsieur ? ». Bien évidemment ! Ce n’est pas pour lui tout de même ! Pierre adore ces questions banales et convenues souvent dans les magasins, ou encore dans les soirées parisiennes. Au secours ! Il sortit du magasin avec le sac et ses trésors tout simples dedans.

    Comment allait-elle le prendre ? En plus il n’y avait pas de raison particulière… Et puis vu le contexte… Il se demanda quand il allait lui donner le petit sac. Comment présenter la chose ? Et si elle n’aimait pas ? Et si elle réagissait mal ? Ou alors attendre… Garder le sac en bas de sa penderie.

    Avant de rentrer, il passa par la FNAC pour dénicher un album d’Ibrahim Maalouf, un trompettiste Libanais génial, valeur montante du jazz.

    Finalement il va conserver le sac en bas de la penderie. Pour la femme avec laquelle il aura une vraie histoire, un jour peut-être… Avec elle il aimerait bien… Mais elle n’était pas libre. Pour une fois pourtant que ce n’était pas une de celles qui avaient si souvent profité de lui. Oui mais voilà…

    Par la fenêtre

    Aucun nuage dans le ciel de Paris. Le bleu qui glisse vers la nuit. Des premières étoiles qui se moquent de la chape de pollution au-dessus de la ville. Le phare de la Tour Eiffel qui commence à tourner, au-dessus de la mer calme des toits de Paris et des guirlandes de phares des voitures dans les avenues et les rues là en bas. Sarah DAUBRIAC adore ces moments de calme de fin de journée, après la folie parisienne habituelle, à regarder et observer la ville à la fenêtre. Elle a mis une compilation d’Alain Baschung, en fond. Elle ne se serait jamais imaginé habiter Paris il y a encore dix ans, dans son appartement en colocation dans la rue de l’Université, près de la faculté de Droit de Montpellier.

    Elle sent un mouvement. Un second. Puis un petit coup de pied. Elle l’a bien senti celui-là ! Elle se cambre un peu. Elle passe la main sur son ventre arrondi, en faisant des caresses en ronds, tout doucement. On dirait que la petite locataire à l’intérieur se calme. Elle ferme les yeux. Elle inspire profondément. Elle rouvre les yeux, et distingue son reflet qui sourit sur la vitre de la fenêtre.

    Sarah est impatiente d’être à octobre, pour l’arrivée de sa petite Emma. Elle redoute un peu aussi d’y être. Comment va-t-elle gérer tout cela : la petite, le cabinet, lui, avoir du temps pour elle, pour les amis, pour la famille… Elle se demande si elle sera à la hauteur. Comment lui apprendre toutes ces choses, à marcher, à parler, à devenir une petite fille, puis une jeune femme épanouie et heureuse plus tard. C’est son premier enfant. Il y a deux ans à peine, elle considérait encore qu’elle n’avait aucun instinct maternel ; elle préférait les enfants des autres ; elle ne voulait pas d’enfant à elle. Mais il y avait eu un imprévu. Il avait débarqué dans sa vie, sans y être invité. Tout a été chamboulé. Tiens, Emma bouge de nouveau.

    « J’ai fait la saison dans cette boîte crânienne. Tes pensées, je les faisais miennes. T’accaparer, seulement t’accaparer… ». Est-ce qu’Emma écoute cette chanson qui passe en ce moment ? Est-ce qu’elle deviendra groupie comme sa mère quand elle sera ado ? Elle a hâte de retourner au cabinet et de reprendre son métier d’avocate, avec ses collaborateurs, les négociations et les voyages. Et son mentor.

    Sarah regarde sa montre. Il devrait être là à cette heure normalement. Il n’a pas appelé… Pourquoi n’a-t-il pas appelé ? Il lui avait promis d’être là ce soir. Elle lui avait préparé un petit dîner sur la table basse du salon. Des bougies étaient allumées. Elle avait fait brûler un bâton d’encens orange-cannelle. Encore un coup d’œil à sa montre. Toujours rien. Elle se verse un verre de jus de pamplemousse.

    Pas maintenant

    Philippe BARNIER finit de relire le courrier qu’il avait reçu ce matin, pour la cinquième fois. Trois jours qu’il attendait ce document. Avec anxiété. Comment pouvait-il rester calme en même temps… Pas de doute possible. Il avait bien compris. Il avait si bien compris. Il jette l’enveloppe décachetée dans la poubelle, à côté de sa planche de travail inclinée. Il replie le courrier et le range dans une chemise violette, où il a écrit la mention « STRICTEMENT CONFIDENTIEL. Philippe BARNIER » sur la tranche. Voilà. Depuis tout petit, il avait toujours construit sa vie pour faire en sorte d’être prêt à toutes les éventualités. Pour être à même de comprendre et de maîtriser la complexité des choses et des gens. Pour pouvoir anticiper. Pour éviter les écueils. Pour rétablir des situations inextricables ou perdues d’avance. Les choses de la vie, comme on dit, l’avaient façonné comme ça. Peut-être pour cela qu’il avait choisi le bâtiment, l’architecture… Qu’il avait choisi de devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Il pensa tout d’un coup à sa femme, douce, sensible, présente, la classe incarnée en femme, qui partage sa vie depuis vingt ans. Il pense à leur fille. La deuxième femme de sa vie. Tellement pareille à sa mère. Si différente aussi. Si indépendante. Si forte. Si sensible aussi. Depuis quelques temps, elle n’a pas l’air très bien. Ça lui est complètement insupportable. Ce n’est pas possible. Pas elle. Elle a tellement de choses à donner, à partager, à vivre, pour être heureuse. Si c’était ce garçon qu’elle avait mentionné une fois autour d’un verre qui la mettait dans un tel état, il irait aller le trouver et lui parler du pays tiens !

    Mais c’était avant ce courrier-là… Il l’avait attendu tout en refusant de le recevoir. Peut-être que dans un coin de son esprit, avec ce don de sentir les choses, il savait que quelque chose du genre allait arriver. Mais il ne s’y était pas préparé. Pas maintenant. C’était trop tôt. Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Et elles… Comment leur annoncer ? Quand ? Est-ce qu’il doit même leur annoncer ? Il se lève de son siège. Il regarde son bureau. Sa dernière maquette près de la baie vitrée. Le prix obtenu en 2002 pour la réalisation de cette grande tour à Kuala Lumpur, dans le quartier d’affaire bordant les tours Petronas. Cette photo prise l’année dernière à Barcelone, avec sa femme et sa fille, dans une des tours de la Sagrada Familia. De l’autre côté des cloisons vitrées du bureau, son équipe de collaborateurs, qui doit se marrer encore après une blague de Patrick, le clown du cabinet. Philippe se sent seul, tout d’un coup. Il se rassoit. Il regarde les tours voisines de La Défense, en train de s’illuminer avec la tombée de la nuit. Son regard s’éloigne vers l’Arc de Triomphe, là-bas, au bout de la colonne de lumières blanches et rouges des voitures et deux-roues. Trois bips sur son téléphone portable. Un texto : « la Cantine 21h ? Kiss. Val. ». Son ange l’a entendu on dirait. Réponse : « Génial ! Besoin de te voir. Des choses à te dire. Phil. ».

    A la piscine

    Encore cinq longueurs… Et puis non : trois et ça suffira !

    Julie DESROCHES-VALLE n’en peut plus. Elle nageait depuis une heure, à la piscine à cinq minutes en métro de l’école où elle travaille. Elle attendait ce moment depuis le matin. Elle n’avait pas bien dormi la nuit d’avant. Elle avait coutume d’aller nager deux fois par semaine entre midi et deux avec les copines, mais elles n’étaient pas venues aujourd’hui. Ça l’avait démotivée un peu sur le coup ; mais elle n’a pas regretté d’être venue quand même. Julie avait toujours mille questions dans la tête. Mais pas quand elle était dans l’eau. Seulement elle. A faire la torpille dans la file avec des inconnus à qui elle ne parlait jamais. Est-ce que les poissons passaient leur temps à papoter dans l’eau après tout !

    Julie sort de l’eau et enlève son bonnet de bain. Elle récupère sa serviette

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