n l’avait laissée il y a un peu plus d’un an, après une rencontre dans un café pour la promotion de « Mon crime », de François Ozon. On l’avait regardée s’engouffrer dans la bouche du métro Arts-et-Métiers et l’on s’était dit qu’il y avait un signe. Nadia Tereszkiewicz connaît une carrière fulgurante. Elle explose au Festival de Cannes dans « Les Amandiers » puis confirme, l’année suivante, avec un César du meilleur espoir et le succès public de « Mon crime ». Le cinéma ne peut plus se passer de cette actrice au talent brut, au visage solaire et à l’insolente intelligence. Une toute jeune femme, finlandaise par sa mère, polonaise par son père, française d’attache, d’une étonnante maturité, qui n’aime rien d’autre que les défis compliqués, comme celui d’incarner une femme à barbe battante et amoureuse dans « Rosalie », de Stéphanie Di Giusto. Actrice incontournable, égérie de mode, puisque c’est la règle pour la nouvelle génération, Nadia Tereszkiewicz est un bijou brut, au débit de mitraillette. On a l’impression qu’elle ne fait jamais semblant,
NADIA TERESZKIEWICZ BLONDE AMBITION
Mar 28, 2024
6 minutes
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