ANA GIRARDOT L’ÂGE DE GRÂCE
Ana Girardot manie le verbe avec grâce, qu’elle vous raconte à quel point son métier la transporte, elle qui, de Fabrice Gobert(1) à Cédric Klapisch, s’érige en actrice incontournable depuis une décennie, ou qu’elle devise sans langue de bois sur son pedigree d’enfant de la balle: la filmo de son père, Hippolyte Girardot, est longue comme le bras, tandis que sa mère, Isabel Otero, fait florès dans les séries policières. Alors creuser son propre sillon, confie-t-elle à demi-mot, n’a pas toujours été simple. La peur de décevoir, l’angoisse qu’on la compare, l’ont longtemps habitée. Mais depuis quelques mois, tout s’est étoffé dans sa vie d’artiste. Dans la série La flamme(2) , parodie hilarante de Bachelor, téléréalité phallocentrique des années 2000, on l’a découverte très comique. Dans 5ème set(3) , prochainement en salle, elle révèle une palette virtuose d’expressions. Et dans Venise n’existe pas(4) , le court métrage qu’elle vient de réaliser, elle dévoile tout un pan fantasque de sa personnalité. Quant à sa vie intime, elle a pris un nouveau tour avec la naissance, en décembre dernier, de son fils Jazz, prénom flamboyant dont les sonorités l’enchantent – « J’espère juste qu’il neEntretien avec une artiste singulière, dont l’esprit nous ravit.
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