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Le Messager - tome 1: Thriller fantastique
Le Messager - tome 1: Thriller fantastique
Le Messager - tome 1: Thriller fantastique
Livre électronique222 pages2 heures

Le Messager - tome 1: Thriller fantastique

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À propos de ce livre électronique

C’est par la découverte de lettres mystérieuses que commence l’aventure...

La vie de Raphaëlle bascule le jour de son 15ème anniversaire, lorsqu'elle trouve, enfouie dans son jardin, une boîte renfermant des lettres qui lui sont adressées et parlent si bien d'elle et de son futur. Qui les a envoyées ? De quoi ou de qui devrait-elle être protégée ? Un événement dramatique lui permettra bientôt de le découvrir...

Un thriller fantastique et romantique qui nous fait voyager de La Réunion à la France.

EXTRAIT

10 avril 2006

À 15 ans, on pense que le monde nous appartient. Les adultes, forts de leurs expériences, nous donnent des conseils qu’on ignore.
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire et ce que j’ai découvert est des plus effrayants.
Je me sens si vulnérable. J’ai envie de pleurer et la vague impression que les choses ne tourneront jamais comme je le voudrais. Au collège, par exemple, les filles que je déteste sont les plus admirées, celles que les garçons regardent. Elles sont belles, elles savent séduire. Bien souvent, j’aimerais être comme elles. Pourtant, je sais que ce n’est pas raisonnable.
Cet après-midi, en rentrant à la maison après les cours, je suis allée dans le jardin avec l’idée d’y enterrer mon journal de petite fille, comme une sorte de rite de passage du monde de l’enfance à celui d’adulte. J’ai trouvé mon endroit, près du bananier, juste à côté des balançoires.
Munie d’une pelle, j’ai d’abord fouillé un trou. Puis, en voulant y glisser mon carnet précieusement emballé dans une enveloppe kraft, j’ai trouvé, enfouie dans le sol, une boîte en bois. Intriguée, je l’ai sortie et je l’ai ouverte.

CE QU'EN PENSENT LES LECTEURS

L'écriture et simple et fluide et le personnage de Raphaëlle reste attachant. Un roman agréable à lire. - Gémétys

Cette histoire est très belle, et remplie d’espoir. J’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de Raphaëlle.Margaud Liseuse

A PROPOS DE L’AUTEUR

Née le 15 août 1985 à l’île de La Réunion, Marie Fanny Bègue grandit dans une famille de quatre enfants au Tampon.
Elle commence à écrire très jeune, pour exprimer ses joies, ses peines et ses rêves. Passionnée de littérature, Marie choisit naturellement d’en faire l’objet de ses études. Elle obtient son baccalauréat littéraire, puis un D.E.U.G. en Lettres Modernes. Entre temps, elle épouse Djeems Gufflet en 2004 et le suit treize mois plus tard en Afrique du Sud où ils rejoignent l’église Destiny Harvest Centre.

À travers ses écrits, Marie veut donner de l’espoir et montrer qu’il ressort toujours quelque chose de positif des circonstances difficiles que l’on rencontre si l’on sait regarder.
LangueFrançais
Éditeur20 décembre
Date de sortie2 juin 2016
ISBN9791092429015
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    Aperçu du livre

    Le Messager - tome 1 - Marie Gufflet

    L’Auteur

    Prologue

    10 avril 2006

    À 15 ans, on pense que le monde nous appartient. Les adultes, forts de leurs expériences, nous donnent des conseils qu’on ignore.

    Aujourd’hui, c’est mon anniversaire et ce que j’ai découvert est des plus effrayants.

    Je me sens si vulnérable. J’ai envie de pleurer et la vague impression que les choses ne tourneront jamais comme je le voudrais. Au collège, par exemple, les filles que je déteste sont les plus admirées, celles que les garçons regardent. Elles sont belles, elles savent séduire. Bien souvent, j’aimerais être comme elles. Pourtant, je sais que ce n’est pas raisonnable.

    Cet après-midi, en rentrant à la maison après les cours, je suis allée dans le jardin avec l’idée d’y enterrer mon journal de petite fille, comme une sorte de rite de passage du monde de l’enfance à celui d’adulte. J’ai trouvé mon endroit, près du bananier, juste à côté des balançoires.

    Munie d’une pelle, j’ai d’abord fouillé un trou. Puis, en voulant y glisser mon carnet précieusement emballé dans une enveloppe kraft, j’ai trouvé, enfouie dans le sol, une boîte en bois. Intriguée, je l’ai sortie et je l’ai ouverte.

    Cette boîte contenait des lettres et des poèmes qui, étrangement, me sont tous adressés.

    Et là, ce soir, assise par terre, je lis et relis tous ces messages dont je n’arrive pas encore à saisir le sens.

    Chère Raphaëlle,

    Je t’écris cette lettre alors que nous sommes en 1995. Si tu la lis, c’est que tu fêtes aujourd’hui tes 15 ans. Joyeux anniversaire!

    Je savais que tu découvrirais la boîte en ce jour spécial. Ne sois pas effrayée ! Laisse ces quelques lettres te guider tout au long de ta vie. Tu te demandes sans doute qui je suis et comment je sais tout cela. Eh bien, je suis ce qu’on appelle « un Messager ». Je connais certaines choses de l’avenir. Depuis que j’ai cinq ans, je vois des images du futur, le visage d’inconnus dont je dois assurer la protection. Tout comme je sais que je dois te protéger d’une façon ou d’une autre. En son temps, nous nous verrons.

    Sois sûre d’une chose : c’est qu’il n’y a dans ce monde rien de plus fort que l’Amour.

    Ange

    La deuxième lettre est un poème parlant de ce que j’ai pu vivre la semaine dernière. L’exactitude de ses propos est désarçonnante.

    M’entends-tu ?

    Seule, à genoux dans sa chambre,

    La tête baissée, les yeux trempés,

    Elle tremblait.

    Elle brisa le silence

    Pour oser une prière,

    Espérant une autre chance.

    Seigneur, je ne sais

    Quoi te dire.

    Ce qu’elle chérissait

    S’effondrait à ses pieds.

    Elle avait essayé

    De porter un masque

    Pour cacher ses faiblesses.

    Elle rêvait de paix,

    D’amour et de sagesse.

    Mais même ses étés

    Devenaient des hivers.

    Le monde la malmenait.

    Contre ses peurs, elle ne pouvait résister.

    Seigneur, je ne sais

    Quoi te dire.

    Des larmes coulaient le long de ses joues.

    Elle pensait à ce présent si fou.

    Autour d’elle le précipice

    Semblait s’agrandir.

    Allait-il l’engloutir ?

    Seule, à genoux dans sa chambre,

    Alors que la maisonnée dormait,

    Elle, à sa façon priait.

    Je vais dans ma chambre pour reporter ce qui m’est arrivé dans mon nouveau journal. Qui donc a vécu dans cette maison avant mes parents ? Qui aurait pu me laisser cette boîte ? Je me souviens avoir entendu les parents dire que la maison avait été inhabitée pendant trois ans.

    La troisième et dernière lettre est la plus angoissante.

    MORT VIDE

    Me voilà, je suis mort.

    Ici repose : Moi

    Vie heureuse et pleine de joie

    Mort vide, destinée accomplie.

    La brièveté de la vie

    Je l’ai subie ;

    La qualité de ma vie,

    Cependant, je l’ai choisie.

    La mort ?

    Nul n’en connait l’heure ni le jour.

    Nul ne choisit sa façon de mourir ;

    Nous tous sommes appelés à partir.

    J’avais néanmoins choisi une chose ;

    De ma vie, elle a été la cause.

    Plein de rêves j’ai été ;

    Des talents j’en avais.

    J’ai vécu pleinement ;

    Vidé je suis mort,

    Il n’en n’a pas été autrement.

    Quand sera t-il de toi ?

    Tu n’as qu’une seule vie,

    Fais le bon choix.

    Cet homme, Ange - du moins je ne suis pas encore sûre qu’il s’agisse d’un homme - essaye de me faire passer un message. Seul l’avenir me montrera son visage, s’il n’est pas déjà mort. En attendant, pétrifiée comme je le suis, il vaut mieux remettre ces lettres effarantes là où je les ai trouvées et surtout n’en parler à personne.

    1. Retour en France

    Ladies and gentlemen, please put your seat belt on. We are landing. Please make sure if you leave something in the plane that is something valuable that we can take for us.

    En Afrique du Sud, les hôtesses ont l’habitude de mettre un peu d’humour durant le voyage. Le vol de Durban à Johannesburg touchait à sa fin. Je devais me dépêcher pour ne pas rater mon vol pour l’île de la Réunion. À l’enregistrement, j’avais demandé à ce qu’on fasse suivre directement mes bagages. Je n’avais que 40 minutes avant le prochain décollage. Juste le temps nécessaire pour sortir de cet appareil, courir à la porte d’embarquement, tout ça sans me perdre.

    L’aéroport de Johannesburg m’a paru immense, il avait quelque chose de froid. Les gens ne souriaient pas, ils étaient pressés. Comme à mon habitude, je suis restée sur mes gardes et j’ai veillé à ne pas me retrouver seule. Je devais sortir de ce bâtiment et longer l’aérogare pour me rendre à l’endroit supposé des embarquements. J’ai donc décidé de suivre le flot de personnes devant moi.

    Gate 6. L’hôtesse a pris mon bording pass après avoir vérifié mon passeport... Siège 18A. Juste avant le décollage, j’ai jubilé : personne à mes côtés, le hublot pour moi, que demander de mieux ?

    — Bonjour !

    Oh no! Please. I need silence.

    — Hello, ai-je dit le plus froidement possible en anglais pour m’assurer que la dame n’insisterait pas.

    Mais elle n’a pas semblé capter le message.

    — Vous parlez français ? a-t-elle demandé en prononçant chaque syllabe comme si j’allais mieux comprendre.

    A little, ai-je menti en prenant un accent.

    — Dommage ! Vous partez en vacances ?

    Sorry ?

    Holiday ?

    Yes, holiday.

    J’ai ensuite sorti l’I.pod de mon sac à main. Avec un peu de chance, elle me laisserait tranquille. Au bout de vingt minutes, elle a fini par s’endormir. Heureusement qu’elle a eu le sommeil lourd et qu’elle ne s’est réveillée qu’à l’atterrissage. Je l’ai laissée partir devant. Par prudence ou par nostalgie, j’ai quitté l’avion la dernière.

    Le retour à la réalité réunionnaise a été difficile. J’ai eu une tonne de choses à faire :

    •M’inscrire à l’université en métropole √

    •Trouver un studio sur le net √

    •Acheter les livres demandés √

    •Passer le permis EN COURS

    Ce dernier point pouvait se passer de commentaire. Après mon premier cours, j’étais rentrée chez moi en pleurs et désormais, avant chaque heure de conduite, j’avais la boule au ventre. Il me fallait bien le reconnaître, je n’étais pas un as du volant. Les deux premières semaines, je n’ai touché qu’au volant, le temps de le maîtriser. Car dans l’apprentissage, ce qui me posait le plus de problème, ce n’étaient pas les pédales mais bien le volant. J’avais du mal avec ma trajectoire, la droite et la gauche.

    — Peut-être suis-je dyslexique ? ai-je demandé au moniteur, espérant trouver une explication logique qui me rassurerait.

    — Ne t’en fais pas ma cocotte, tu vas y arriver. A chacun son rythme.

    Heureusement pour moi, j’étais tombée sur un moniteur qui avait su me mettre à l’aise et ne m’avait pas trouvée pas ridicule.

    J’ai passé tout le mois de d’août à apprendre à conduire, mais j’ai raté l’examen de peu. Abattue mais déterminée à l’avoir, j’ai repris quelques cours avant de me représenter quinze jours plus tard, au début du mois de septembre. C’était juste avant la rentrée et cette fois, je l’ai eu mon permis ! Enfin, tout était fait. J’étais prête à partir.

    Le départ vers la métropole me soulageait. J’étais pressée de découvrir de nouveaux horizons et de fuir cette petite île. L’emménagement a été relativement easy, avec juste le mobilier nécessaire. Je n’avais ramené d’Afrique du Sud que des vêtements et une tonne de chaussures, et presque rien de La Réunion.

    La rentrée s’est accompagnée de surprises et de rires. Béatrice, ma meilleure amie, se sentait à l’aise dans l’université qu’elle connaissait déjà. Elle la fréquentait depuis l’année dernière mais avait redoublé son année. Quant à moi, j’avais l’impression de me retrouver dans une fosse aux lions.

    — Il y a tellement de beaux mecs ! a dit Béatrice.

    — Chut ! Ça suffit, ai-je répondu.

    — Mais personne ne nous entend Raphaëlle. Ce que tu peux être stupide des fois!

    Thanks a lot! Où est notre amphi ? Je suis complètement pommée. C’est tellement grand!

    — Là, regarde, c’est la B.U juste à côté du resto U. Pour nous, c’est ici il me semble. Fac de Lettres, here we come.

    Nous sommes entrés dans l’amphithéâtre qui devait bien contenir plus d’une centaine de personnes. La salle était climatisée et insonorisée. Je me suis sentie un peu submergée. Les étudiants nous dévisageaient. Nous ne connaissions personne à première vue. Nous nous sommes assises à la deuxième rangée. À ma droite Béa, à ma gauche une jeune femme typée asiatique, élégante. J’ai regardé autour de moi. Il y avait une majorité de filles et quelques mecs dispersés dans la salle. J’ai sorti ma tablette pour prendre des notes, avant que le cours d’histoire de la littérature anglaise ne commence. Mme Smith, une vraie Anglaise, nous a alors partagé sa passion. Son cours m’a tellement captivée que je n’ai pas vu l’heure passer. Comme nous disposions encore d’une heure avant le déjeuner, Béa s’est improvisée guide, trop contente de me faire découvrir l’université.

    — Allons à la B.U. Toi qui aimes lire, tu vas adorer.

    En effet, j’ai été enchantée par le lieu. La bibliothèque était illuminée. Il y avait des niveaux pour chaque discipline. On y trouvait de tout.

    — J’adore !

    — Je te l’avais dit. Allons nous asseoir un peu. Tiens ! De cette table, par exemple, on a vue sur les mecs de la fac psychologie.

    — Nous sommes venues étudier, non ?

    — Parle pour toi ! Moi, je joins l’utile à l’agréable.

    — Ben voyons ! Garde ma place. Je vais faire un p’tit tour pour me trouver un bon livre à emprunter.

    Après m’être perdue pendant une demi-heure, j’ai retrouvé mon amie en grande discussion avec un étudiant.

    — Ryan, voici mon amie Raphaëlle.

    — Salut, ai-je dit timidement.

    — Alors, a dit Béatrice, t’as pris quoi ?

    Wuthering Heights d’Emilie Brontë et The Notebook de Nicholas Sparks.

    Je lui ai ensuite discrètement fait signe qu’il était temps de partir.

    — Et bien Ryan, ravie d’avoir fait ta connaissance. Nous allons déjeuner.

    — Attendez, j’peux venir avec vous ?

    — Oui, pourquoi pas ! a répondu Béa.

    Oh non ! Je vais encore tenir la bougie. J’adorais Béa, mais parfois qu’est-ce qu’elle pouvait se montrer égoïste! Elle sortait souvent avec des mecs, en me laissant de côté. En ce qui me concerne, je préférais me centrer sur mes études et refusais toute histoire d’amour. Je me considérais trop jeune de toute façon.

    La cafétéria universitaire était propre et accueillante. C’était un genre de self-service. J’ai pris mon plateau, soucieuse de ne pas le faire tomber. Une salade de tomates et concombres, une quiche au thon et une pomme verte au dessert. Puis, nous nous sommes assis à une table, un peu à l’écart des autres. Ryan et Béa parlaient sans cesse et m’ignoraient complètement. Une fois le repas terminé, j’ai prétexté vouloir trouver un coin tranquille pour lire.

    — Béa, on se retrouve en cours.

    — Okay Raphaëlle, see you !

    J’ai profité de ce moment de solitude pour visiter des lieux encore inconnus. La faculté était si grande. Alors que je passais devant l’infirmerie, un groupe d’étudiants m’a tendu un prospectus.

    Cours de self-défense

    Gratuit pour les étudiants

    Tous les mardis et jeudis de 14h00 à 15h30

    À la Salle de danse

    Intéressant mais inutile, ai-je pensé... À tort.

    Je me suis malgré tout arrêtée devant la salle de danse. Il y avait justement un cours de jazz. Pourquoi ne pas m’y inscrire ? Je suis restée là à les contempler faire leurs arabesques et à m’imaginer déjà faire les mêmes pas. Je n’étais certes pas une danseuse professionnelle, mais je me débrouillais bien. Plus jeune, ma mère m’avait inscrite aux cours de danse classique ; j’en avais fait pendant une dizaine d’années puis lasse, j’avais arrêté. Pourtant cet après-midi, en les regardant danser, j’ai eu envie de m’y remettre. Les cours se tenaient le lundi à 13h00. Parfait.

    De retour en classe, je me suis retrouvée seule. Béa m’avait laissée tomber. Encore une fois. Je me suis faite aussi discrète que possible dans la salle de T.D. qui contenait une trentaine d’élèves. Mme Smith m’a cependant demandé de lire le texte.

    Well done ! Avez-vous vécu dans un pays anglophone ? Vous avez une excellente prononciation.

    — Oui, j’ai vécu dix mois en Afrique du Sud comme fille au pair.

    Tell us more about that.

    The first month, I felt completely lost and did not really dare to speak English. Fortunately, the family that employed me was very nice. The little girl, Shannon, liked me a lot. As I was looking after her, I was compelled to speak to her and to improve my language level. The culture is very different there and the people are kind. It is the best experience that I have ever had.

    Parler de l’Afrique m’a ramenée plusieurs mois en arrière. Je me suis revue à Gateway, savourant mon café au Mugg & Bean avec Shannon qui sirotait son smoothie. Gateway ! Un immense centre commercial regroupant sur cinq niveaux, des supermarchés, des restaurants, des fast-foods, plus de cinq cent boutiques à vous faire perdre la tête et le porte-monnaie, un bowling, une salle de jeux, un mur d’escalade et au dernier étage, vingt salles de cinéma. C’était fascinant ! Je pouvais y passer des jours entiers. Il y avait aussi Virgin Active, la salle de sport la plus moderne et la mieux équipée qu’il m’ait été permis de fréquenter. Quels souvenirs ! Le retour en France avait été dur : on ne parlait pas anglais ; il n’y avait pas de Gateway ; l’ouverture d’esprit des Sud-Africains me manquait. Et diverses raisons encore me faisaient regretter l’Afrique.

    Miss… Are you with us?

    Sorry. I was lost in my memories.

    Le cours terminé, j’ai décidé de prendre le métro. Inutile de préciser que ma chère Béa n’était pas réapparue. Il y avait tellement de monde à la station de métro que l’air était à peine respirable. J’ai attendu une quinzaine de minutes que mon transport arrive. Des gens sont descendus rapidement, tandis que j’ai essayé de me faufiler à l’intérieur en évitant de trop me faire bousculer. A la sortie, j’ai marché encore pendant une dizaine de minutes avant d’arriver à mon appartement.

    Le répondeur affichait 2 messages. J’ai appuyé sur le bouton pour les écouter.

    Ma chérie, c’est mamie Odile. J’espère que tu vas bien. Je suis inquiète, j’ai rêvé de toi la nuit dernière et cela ressemblait plus à un cauchemar. Je te rappellerai plus tard. Sois prudente.

    Le deuxième message venait de Béa.

    Salut, c’est moi. Comme t’as pu le remarquer, je ne suis pas venue aux T.D. Je suis restée avec le beau Ryan. Ça te dit un film ce soir chez moi ? RDV à 18h30.

    Béa habitait le bâtiment voisin du mien. J’étais souvent chez elle, parce que la vie estudiantine, Béa la connaissait déjà. Une fois le baccalauréat en poche, si moi j’avais décidé de changer d’air et mis le cap

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