Rédigez des textes sexy pour vos supports de communication !: L'écriture communicationnelle

Par Laurence Jados

Besoin de conseils pour accrocher vos lecteurs ?

Des textes qu’on a envie de lire ! Cet ouvrage vous aide à écrire des textes attractifs pour vos supports de communication. Il donne des conseils afin de faire mouche, de rédiger avec impact pour 15 outils.

Ouvrez sans tarder ce livre pratique et découvrez 15 outils indispensables pour réaliser des titres, des intertitres, des textes et des phrases faciles à comprendre qui ont un impact certain !

EXTRAIT

1. Conseils en matière de clarté
•Optez pour des tournures de phrases actives.
Notre cerveau comprend plus aisément les phrases actives que les phrases passives. Un exemple: « La suspension du projet a été décidée par la Direction de notre société » > « Notre Direction a décidé de suspendre la mise en œuvre de ce projet ».
•Bannissez les phrases alambiquées, difficiles à comprendre.
Préférez les phrases classiques : sujet + verbe + complément.
Exemple : « Parce que notre Conseil d’administration ne s’est réuni que mardi passé, il a décidé de reporter la mise en œuvre du projet qualité ». « Notre conseil a décidé de reporter la mise en œuvre du projet qualité parce que... ».
•Evitez les négations.
Des études, en linguistique et en psychologie, ont démontré que nous appréhendons plus rapidement les phrases positives. Cette règle s’applique aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Dites à votre petit neveu ou à votre petite nièce: « Tiens ton gobelet bien droit », plutôt que « Ne penche pas ton gobelet ! ».
•Fuyez le jargon et les acronymes.
Renseignez-vous sur le niveau de connaissance de vos lecteurs du thème traité. Impossible à évaluer ? Ecrivez chacune de vos phrases en pensant qu’ils découvrent le sujet. Et, dans ce cas, à bas les termes techniques, scientifiques, les acronymes et les abréviations inconnus !

• Langue: Français
• Éditeur: EdiPro
• Date de sortie: 29 mai 2019
• ISBN: 9782512010432

Aperçu du livre

D/2018/8406/01

Ceci n’est pas une préface…

Je n’aime pas les préfaces, les éditoriaux en début de livre, de magazine.

J’ai toujours pensé que personne ne les lisait. Ce n’est probablement pas tout à fait exact mais les préfaces m’ennuient. Impatiente, je préfère aller à l’essentiel. Entrer directement dans le vif du sujet du livre que je viens d’ouvrir.

Ce comportement rejoint nos habitudes de lecture actuelles. Nous scannons souvent les pages du regard, avant d’éventuellement en lire le contenu de A à Z, si le sujet nous passionne. Donc, je vous invite à immédiatement passer au sommaire pour faire votre « shopping » parmi les sujets abordés. Ou à vous rendre à la première page de mon ouvrage si tout vous intéresse .

Allons à l’essentiel, soyons efficaces ! Tel pourrait être l’un des messages de ma prose. STOP ! Ceci n’est pas une préface ;-).

P-s : merci, merci à toutes les personnes qui ont accepté d’être interviewées pour ce livre !

P-s 2 : bonne lecture !

Laurence Jados

Chapitre 1 :

Rappel des règles de base en écriture communicationnelle

Ce qu’ils nous ont caché à l’école…

1. Conseils en matière de clarté

•Optez pour des tournures de phrases actives.

Notre cerveau comprend plus aisément les phrases actives que les phrases passives. Un exemple: « La suspension du projet a été décidée par la Direction de notre société » > « Notre Direction a décidé de suspendre la mise en œuvre de ce projet ».

•Bannissez les phrases alambiquées, difficiles à comprendre.

Préférez les phrases classiques : sujet + verbe + complément.

Exemple : « Parce que notre Conseil d’administration ne s’est réuni que mardi passé, il a décidé de reporter la mise en œuvre du projet qualité ». « Notre conseil a décidé de reporter la mise en œuvre du projet qualité parce que... ».

•Evitez les négations.

Des études, en linguistique et en psychologie, ont démontré que nous appréhendons plus rapidement les phrases positives. Cette règle s’applique aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Dites à votre petit neveu ou à votre petite nièce: « Tiens ton gobelet bien droit », plutôt que « Ne penche pas ton gobelet ! ».

•Fuyez le jargon et les acronymes.

Renseignez-vous sur le niveau de connaissance de vos lecteurs du thème traité. Impossible à évaluer ? Ecrivez chacune de vos phrases en pensant qu’ils découvrent le sujet. Et, dans ce cas, à bas les termes techniques, scientifiques, les acronymes et les abréviations inconnus !

•Usez, sans abuser, de la ponctuation !

Petit rappel des us et coutumes en la matière :

-Le point termine une phrase.

-La virgule délimite une phrase, introduit une respiration.

-Le point-virgule sépare deux idées sœurs. A utiliser avec modération en écriture communicationnelle…

-Le point d’interrogation… interroge .

-Le point d’exclamation accentue l’impact d’une affirmation ou l’effet de surprise.

-Les points de suspension raccourcissent une longue énumération, laissent planer le suspense, invitent à la réflexion…

-Les deux points introduisent une énumération, une citation, à l’aide de guillemets, ou indiquent une relation de cause à effet.

-Le trait d’union unit deux mots.

-Le tiret met en évidence un mot ou une partie de phrase.

-Les parenthèses donnent des exemples. Je les déconseille vivement dans un texte. Elles perturbent la lisibilité des phrases.

-Les guillemets introduisent les propos de quelqu’un. Bon à retenir : ne mettez pas les propos cités en italique. Cela nuit aussi à la lisibilité du texte car, qui dit italique, dit lettres penchées, dit tête et yeux penchés .

•Pensez aux mots de liaison.

Ils aideront le lecteur à comprendre le lien entre chaque phrase et paragraphe. Exemples de mots de liaison : enfin, d’une part, d’autre part, ensuite, de plus, quant à, mais, cependant, c’est pourquoi, en résumé, etc.

•Adressez-vous le plus directement possible à votre lecteur, dans son langage.

Le vocabulaire et les tournures de phrases varieront du tout au tout selon que vous écriviez un texte destiné à des adolescents ou à des employés d’une entreprise ou à des clients.

•Evitez les mots à connotation négative ou péjoratifs.

Exemples : problème, juguler, étrangler, exploiter, dégoulinant, purification, etc.

2. Pensez à la concision

•Choisissez des mots courts, usuels, concrets.

Nous comprenons et nous mémorisons mieux les mots comportant moins de syllabes. N’oubliez pas que vous transmettez des messages à vos lecteurs : des messages qu’ils doivent retenir. Facilitez-leur la tâche ! Retiendront-ils plus