« Métavers » : l’oeuvre de Dieu, la part du diable
On n’est jamais trahi que par les siens. Fin juillet, dans la torpeur d’un été aux faux airs d’automne, Mark Zuckerberg enterrait sans fleurs ni couronnes notre bon vieux Web – qui a pourtant fait sa fortune – dans un entretien fleuve au site américain The Verge. Pour le patron de Facebook, la messe est dite : l’Internet mobile vit ses derniers printemps et cédera sans barguigner son trône aux mondes virtuels, dans lesquels nos avatars pourront joyeusement gambader.
Et, on s’en doute, le multimilliardaire de 37 ans compte bien transformer son réseau social en nouvelle terre promise virtuelle. Ou, pour reprendre le terme doctement soufflé par les initiés, en « métavers ». Un concept élaboré par l’auteur de science-fiction Neal Stephenson dans son roman culte qui a inspiré le blockbuster de Spielberg.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits