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Entreprendre en 2016 : Devenir un aventurier 4.0: Guide pratique
Entreprendre en 2016 : Devenir un aventurier 4.0: Guide pratique
Entreprendre en 2016 : Devenir un aventurier 4.0: Guide pratique
Livre électronique286 pages2 heures

Entreprendre en 2016 : Devenir un aventurier 4.0: Guide pratique

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À propos de ce livre électronique

De l’importance de suivre l’évolution technologique et l’état du marché pour entreprendre

Cet ouvrage, c’est en quelque sorte un vade-mecum de l’entrepreneur du futur. La succession des crises que nous traversons depuis dix ans est annonciatrice d’une grande mutation. Le monde est de plus en plus complexe, incertain, rapide. L’arrivée de nouvelles technologies comme le digital entraîne une transformation sociale radicale. Et cette transformation s’accomplit à un rythme très rapide.

Avant, les gros acteurs mangeaient les petits… Aujourd’hui, ce sont les rapides qui mangent les lents… On est moins dans une problématique de taille, mais d’agilité, de proximité par rapport au client, de réactivité et de flexibilité…

Les nouveaux entrepreneurs sont plus intuitifs, connectés, nomades, flexibles. Tout au long de leur existence, ils cumuleront sans doute plusieurs statuts, comme c’est déjà le cas aujourd’hui. A moins que d’ici 20 ans, les frontières entre ces différents statuts ne disparaissent complètement pour laisser apparaître le statut unique d’entreprenant…

Entreprendre en retrouvant le sens de l’aventure collective est désormais à portée de main. Nous rentrons dans l’entreprise 4.0, jardin d’une intelligence collective. Cet ouvrage donne des pistes de secteurs porteurs pour entreprendre, qu’ils soient traditionnels ou nouveaux. Ainsi que des idées de business models innovants. Entreprendre en 2016, ce sera avant tout une question de posture, de confiance en l’avenir ! Ce sera surprendre et faire vivre une expérience à ses clients. Ce sera comprendre les enjeux de ce monde qui évolue.

En 2016, les opportunités pour entreprendre sont nombreuses. Elles sont à la portée de celles et ceux qui oseront partir à la conquête de nouveaux horizons, tels les aventuriers 4.0.

A PROPOS DE L’ÉDITEUR

Depuis plus de 15 ans, Edi.pro, maison d’édition belge, publie des livres et des lettres d’informations à destination des professionnels (dirigeants de PME, cadres, gestionnaires, professions libérales, enseignants, étudiants,…). Distribué dans toute la francophonie, Edi.pro édite des ouvrages, papier et électronique, tant en français qu’en néerlandais. Le catalogue compte près de 250 titres rédigés par des spécialistes de terrain.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Philippe Ledent est dirigeant et administrateur d’entreprises. Passionné par l’innovation et le numérique, il conseille également les entreprises qui veulent (re)devenir agiles et (re)penser leur modèle économique. Il préside le conseil d’administration de FIVE Insurance Company, le premier courtier grossiste belge. En 2002, il a fondé Challenge qui conseille de jeunes starters en Wallonie. Il est enfin vice-président de l’U.C.M. A ce titre, il est engagé au quotidien à côté de celles et ceux qui entreprennent, en Belgique et en Europe.
LangueFrançais
ÉditeurEdiPro
Date de sortie1 mars 2016
ISBN9782511040461
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    Aperçu du livre

    Entreprendre en 2016 - Philippe Ledent

    7.

    Entreprendre dans un monde de OUF…

    « Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou. »

    Friedrich Nietzsche

    Incertitude, complexité et rapidité

    L’incertitude rend libre

    La société actuelle vit une accélération des progrès notamment technologiques. L’incertitude et la complexité grandissent chaque jour.

    Souvent, la notion d’incertitude est connotée négativement dans le grand public. Sans elle, tout serait déjà écrit et il n’y aurait qu’à attendre patiemment le déroulement des évènements pour s’y inscrire. A l’heure où nous écrivons ces lignes, demain n’existe pas et n’est pas encore écrit. Nous pouvons encore le changer. A notre mesure, certes, mais nous pouvons encore le modifier.

    Nous ne sommes pas prisonniers d’un futur inévitable et déjà écrit, ou écrit par d’autres. Nous en sommes les acteurs et on retrouve là le principe du pilote dans l’avion de l’effectuation. Si tout n’était que probabilités, nous ne pourrions être au mieux que des joueurs de casino, calculant des probabilités et attendant le résultat en priant les dieux que le sort nous soit favorable¹¹. .

    L’incertitude nous force à prendre conscience de notre avenir et à en être responsable. D’ailleurs, qui voudrait vivre dans un monde certain ?

    La complexité : trop de lois tue la loi ?

    Toutes les organisations, tant publiques que privées, sont confrontées à un environnement de plus en plus complexe et exigeant. Il suffit de penser aux nombreux changements réglementaires, à l’évolution rapide des technologies de l’information, aux médias sociaux, à l’instabilité de l’économie, au vieillissement de la population,…

    L’excès de règlementation juridique professionnelle asphyxie la valeur de travail et pèse sur l’entrepreneuriat. Dans notre pays, le travail d’un agent économique représente souvent pour les pouvoirs publics une formidable opportunité de ponction de nouvelles taxes, accompagnées de leur lot de création de nouveaux « statuts », censés justifier cette emprise administrative et entrave fiscale toujours plus fortes.

    Travailler requiert avant tout aujourd’hui, pour celui qui s’y essaie en qualité par exemple d’entrepreneur, les compétences d’un documentaliste, d’un juriste et d’un fiscaliste. Car le nouveau venu dans la vie active comprendra qu’en réalité, bien plus qu’un métier il a épousé un statut et sa cohorte de règles et de lois, dont il devra rapidement connaître l’existence, comprendre le sens et mesurer la portée. Et tout cela le temps qu’une nouvelle réforme intervienne pour mettre à mal ses connaissances péniblement acquises. C’est la « bureaucratie dévorante ». Cette complexité artificielle sert les politiques et les lobbys. Ils peuvent arguer de leur pseudo expertise et paraître indispensables.

    Simplifier la structure des états, des niveaux de pouvoir, du processus décisionnel pour davantage d’agilité! Un défi indispensable pour garantir aux générations futures une société en phase avec les évolutions démographiques, sociologiques, socio-économiques,… Libérer l’initiative pour créer la vraie richesse. Celle qui s’exprime au travers des talents, des idées, de l’audace, et du… risque !

    Bref, réconcilier dans le discours public, les actes avec le discours.

    La rapidité : la dictature du temps

    Nos sociétés se sont construites sur le respect des saisons et les contraintes du temps. Cependant, les temps changent, et principalement notre manière d’appréhender l’heure, la minute, voire la seconde. L’impact de ces changements sur notre manière de consommer, et donc de répondre aux attentes des consommateurs, est colossal. Tout doit désormais être disponible dans l’instant. La technologie doit être la réponse immédiate à tous les désirs. Une tendance de fond, mal vécue par certains et à laquelle il est (encore) possible d’apporter des nuances.

    Les consommateurs seraient-ils devenus boulimiques au point de ne plus pouvoir attendre ? L’expression « ASAP » est-elle devenue une formule de politesse ? Notre société voue un culte à la vitesse, à l’instant et à la suractivité. L’entreprise, elle, s’adapte, tout comme la société.

    Dans un ouvrage intitulé « Le Culte de l’Urgence : la société malade du temps », Nicole Aubert, sociologue et psychologue, ne dit rien d’autre. Dans la même veine, le sociologue allemand Hartmund Rosa dénonce le « processus d’accélération ». Gilles Finchelstein, auteur d’une « Dictature de l’urgence », s’inquiète de trois phénomènes exponentiels : le culte de la vitesse, celui de l’instant et celui de la suractivité.

    Un besoin de crédit ? Les organismes financiers promettent une réponse sous 48 heures.

    Une envie de sushis ou de paëlla ? Le livreur sonne à la porte dans la demi-heure.

    Des lentilles de contact égarées : de nouvelles seront disponibles sous 48 heures, tandis qu’une paire de lunettes pourra, elle, être réalisée dans l’heure.

    Aujourd’hui, l’attente est devenue insupportable. Conséquence logique de cette appétence pour le « tout, tout de suite », les offres de produits, de services ou encore de conseils se sont adaptées. Même dans les villes les plus petites, rares sont désormais les commerçants qui osent encore la fameuse pause méridienne et apposent à leur porte fermée le carton « fermé entre midi et deux heures ».

    L’ouverture des commerces le dimanche, ainsi que d’un nombre croissant de grandes surfaces, témoignent du souci des grands groupes de rester présents et réactifs aux besoins des consommateurs. Même les administrations mettent à profit cette tendance pour être accessibles - au moins en ligne - sur la plage de temps la plus large possible.

    Précipitation et satisfaction font rarement bon ménage. Face à l’accélération de nos rythmes de vie, face à l’évolution de la gestion de notre temps, le fait de sortir du flot, de prendre le temps et un peu de recul, de ralentir ou de s’arrêter a des vertus à plus d’un titre.

    Dans ce contexte, la « Slow Life », comme son nom l’indique, nous invite à retrouver une nouvelle forme de lenteur face à l’accélération vertigineuse de notre rythme de vie. Dans la lignée du « Slow Food », ce mouvement prône une attitude de bien-être et d’éthique de vie, tout en saveur, où prendre le temps de profiter est de mise. Un état d’esprit qui remet en cause les notions de rentabilité comme d’efficacité en vigueur.

    Un monde en rupture…

    Le travail change !

    Les indépendants sont les travailleurs du futur ! Après être passés par l’ère du salariat – les entreprises trop lourdes et sources de troubles psychosociaux seront-elles remplacées par des réseaux d’indépendants ? Grâce à internet, c’est largement possible. Sans doute pour le mieux-être, l’épanouissement et la réussite de chacun ! C’est inévitable, le travail indépendant, les entrepreneurs, prendront une place de plus en plus importante dans le monde du travail.

    Dans la tranche d’âge 18-34, les générations de Y à Z développent une autre perception du travail. Pas moins de 54% des jeunes travailleurs veulent construire un business, ou ont déjà commencé à le faire¹². Avec internet, nous sommes d’ailleurs tous fournisseurs de solutions en tous genres. Ce qui est en soi une révolution !

    C’est très frappant quand on parle, par exemple, de la retraite avec cette génération : temps de cotisation, âge minimale de départ à la retraite,… Tout cela ne les concerne pas. La cotisation, c’est eux qui vont la faire, avec leur épargne. Et quand on aime ce que l’on fait et qu’il s’agit de son business, l’âge ne signifie rien.

    Un autre sondage IPSOS – NRJ confirme ce point de vue. L’être humain aspire à une quête unique : une vie meilleure. Il ressort de cette enquête menée par IPSOS et NRJ Global en 2014, que plus d’un Français de 25 à 49 ans sur deux en rêve. Ni plus ni moins que d’entre eux 47 % avouent même qu’ils « ne referaient pas les mêmes choix de vie », si c’était à refaire.

    A quoi rêvent-ils ? Pour 33% des interrogés, devenir riche, pour faire le tour du monde, fuir la civilisation pour la nature. Autrement dit, plutôt que de « bling-bling », ils rêvent de simplicité. Ils sont 51% à souhaiter vivre retirés du monde, 42% rester à ne rien faire, et 56% se consacrer à des activités spirituelles.

    Mais s’emploieront-ils vraiment à changer de vie ? Parmi les personnes interrogées, 58% se cachent derrière le manque d’argent pour justifier leur réticence à accomplir leur rêve. Et, de manière unanime, cette tranche d’âge se donne le temps de la réflexion – 10 ans en moyenne – pour changer définitivement de vie. Enfin, 78% d’entre eux estiment qu’ils peuvent recommencer une nouvelle vie à n’importe quel âge.

    De plus, on ne s’imagine plus salarié toute sa vie et encore moins faire la même chose toute sa vie.

    Les mentalités ont changé, les rapports humains aussi. On n’envisage plus les rapports en termes hiérarchiques mais en termes de partenariats.

    Et grâce ou avec internet, tout est devenu possible. Internet aura vraiment changé la face du monde. Il y a toujours eu des inventions qui ont libéré un peu plus les hommes et internet en est une sacrée.

    D’ici 2020, 50% des travailleurs aux Etats-Unis travailleront comme indépendants. En tant que consultant, freelance, graphiste, entrepreneur, etc (…). Pas seulement aux Etats-Unis, ou cette tendance est la plus prononcée, mais dans le monde et donc inévitablement en Belgique. En 2016, on comptera près de 1,5 milliard de personnes, de consultants, d’indépendants, de micro-entrepreneurs à travers le monde. Depuis qu’internet a changé le monde, le coût d’entrée pour entreprendre est devenu très bas, et financièrement peu, voire moins risqué.

    L’initiative est ce dont le monde a le plus besoin.

    Face à l’ampleur du phénomène, il conviendra que les dirigeants politiques ouvrent les yeux et anticipent. De ce point de vue, ils donnent vraiment l’impression d’être complètement dépassés. Et que le business indépendant via internet fait sa vie tout seul. Dans ce contexte, ce ne sont plus les politiques qui gouvernent, c’est internet, le digital et le numérique qui repoussent les frontières actuelles, voire créent de nouveaux mondes !

    Cyber-jungle et disparition des dinosaures…

    Notre société hyper-connectée a engendré un cyber-monde. Les hackers et les mafias en tous genres pullulent. Entre ses coûts, ses prédateurs et ses conséquences dramatiques, une nouvelle jungle engendre de nouveaux prédateurs. Ils ont pour noms UBER, Airbnb,… Ces acteurs redistribuent les cartes des business traditionnels, que ce soient pour les consommateurs ou pour les entreprises. Qu’elles soient petites, moyennes ou grosses !

    Ce qui est nouveau : avant, c’étaient les gros qui mangeaient les petits… Aujourd’hui, ce sont les rapides qui mangent les lents… On est moins dans une problématique de taille, mais d’agilité, de proximité par rapport au client, de réactivité et de flexibilité,…

    Toute activité subit aujourd’hui une profonde transformation dictée par les possibilités qu’offre la technologie numérique. Plus, l’arrivée de nouvelles technologies entraîne une transformation sociale radicale. Et cette transformation s’accomplit à un rythme très rapide. Ce qui était à peine possible sur un ordinateur il y a dix ans se trouve désormais à la portée du premier smartphone venu. Aujourd’hui, trois milliards de personnes sont connectées à internet. Elles seront même quatre milliards l’année prochaine. D’ici 2020, 50 milliards d’appareils et 200 milliards de capteurs seront connectés. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle vague dans la révolution numérique.

    Ce tremblement de terre numérique revêt également une grande importance sur le plan macroéconomique. Un pays qui manque de maturité numérique rate une belle opportunité de relancer sa croissance. Cela peut être considérable quand on sait qu’elle s’établit aujourd’hui autour de 1%.

    Aujourd’hui, tous les secteurs risquent de se faire « Uberiser ». C’est déjà le cas de la presse avec Google, de la musique et du cinéma avec le streaming légal du type Netflix ou illégal du type Popcorn. C’est le cas de la distribution avec Amazon, c’est le cas des transports de ville en ville ou de pays à pays avec l’application Blablacar qui concurrence la SNCB et la SNCF. Même les assureurs et les banquiers qui croient être protégés par des barrières règlementaires pourraient être balayés à leur tour.

    Tout comme Kodak qui employait 145.000 personnes dans le monde. Ses dirigeants ont raté le virage du numérique. Aujourd’hui, c’est l’application Instagram qui règne en maître. Elle a d’ailleurs été rachetée pour un milliard de dollars par Facebook qui emploie quelques dizaines de personnes.

    Les chauffeurs de taxi et bien d’autres métiers doivent méditer là-dessus, y compris les chauffeurs actuels de Uber. Car le patron de Uber ne s’en est pas caché. A terme, lorsque les voitures sans chauffeur seront disponibles, il n’aura plus besoin d’eux et il pourra encore baisser le tarif de ses courses ! La révolution numérique, c’est surtout une révolution sociale. Et en matière de pratiques commerciales, il semble important de veiller à la saine concurrence entre tous les acteurs.

    Mais la jungle, contrairement à l’image d’une lutte à mort entre les êtres, la plus profonde des jungles est en réalité le théâtre de bien plus de symbiose que de compétition. Mais dans la « vraie vie » humaine, dans le monde de l’entreprise et du business, est-ce réaliste ? En observant le fonctionnement de bon nombre d’entreprises « agiles », on voit émerger un certain nombre d’endroits où l’on essaie de créer des modes de fonctionnement nouveaux. Bien qu’emportée par son fol élan, la logique prédatrice du système actuel trouve ses limites. Alors que l’on pouvait croire les entreprises vouées à ne se développer que dans la métaphore militaire (« conquérir un marché », « écraser un concurrent », « reprendre en main ses troupes »,…), voilà en tout cas que s’y développent - en marge, certes, mais dans des secteurs souvent d’avant-garde - de nouvelles stratégies faisant appel à la coopération plutôt qu’à la compétition : partenariat, comportement éthique, développement durable. Le mot « coopétition » marque ce changement de paradigme. Les neurosciences¹³ se développent en soutien aux entrepreneurs et dirigeants. Dans leur fonctionnement même, elles offrent l’exemplarité d’une réussite collaborative interdisciplinaire. Mais avant tout, elles apportent des connaissances et un éclairage précieux au monde de l’entreprise, aux starters comme aux entrepreneurs confirmés.

    La jungle peut se mouvoir en écosystème où des acteurs collaborent à des projets concrets, grâce notamment à la technologie…

    Quoi qu’il en soit, chaque entreprise doit s’interroger sur la manière dont elle peut évaluer son modèle d’affaires et dans quelle mesure le numérique menace son modèle existant ou présente au contraire des opportunités. Le rôle des organisations patronales et des acteurs

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