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Aimez-vous les uns les autres: Une sociologie de comptoir virtuel
Aimez-vous les uns les autres: Une sociologie de comptoir virtuel
Aimez-vous les uns les autres: Une sociologie de comptoir virtuel
Livre électronique67 pages53 minutes

Aimez-vous les uns les autres: Une sociologie de comptoir virtuel

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À propos de ce livre électronique

Collection "Drôles de pages".

Cet ouvrage satirique dédié au "monstre" Facebook, s'adresse directement au lecteur avec l'ambition de piquer les modes d'utilisation d'un maximum de profils connectés. Dans une atmosphère souhaitée au vitriol, il est essentiellement axé sur les motivations sociales qui nous conduisent plus ou moins consciemment à cliquer sur "J'aime". Déclinée en quelques dix chapitres, cette petite sociologie du "like" nous invite à joyeusement reconnaître les manifestations de nos failles narcissiques en ligne.
LangueFrançais
Date de sortie14 févr. 2020
ISBN9782381270180
Aimez-vous les uns les autres: Une sociologie de comptoir virtuel
Auteur

Sir Sami Rliton

Au demeurant intrigué par le prisme sociologique de l'humanité, Sir Sami Rliton y a renoncé car ne parvenant pas à s'inclure dans la moindre catégorie. Il s'est alors auto-anobli pour services rendus à lui-même, bien résolu comme vous tous à faire carrière dans l'imposture. Depuis, en misanthrope accompli, il a choisi d'aimer le monde qui l'entoure de sa plume caressante dévouée à vos plus grands bonheurs.

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    Aperçu du livre

    Aimez-vous les uns les autres - Sir Sami Rliton

    Clin d'œil appuyé à Sophie Bozier,

    Jérémy Vilquin

    et Mark Zuckerberg

    TABLE

    Avant-propos

    Introduction à la vitalité du « J'aime »

    Le « J'aime » authentique

    Le « J'aime » unanime

    Le « J'aime » pathétique

    Le « J'aime » ta femme

    Le « J'aime » fourbe

    Le « J'aime » intéressé

    Le « J'aime » ma belle famille

    Le « J'aime » tribal

    Le « J’aime » les quatre accords Toltèques

    Le « J'aime » politique

    Épilogue Inter-dimensionnel

    Postface Divinatoire

    Avant-propos

    Vous êtes sur votre réseau social favori, sur la nébuleuse préférée de tout un chacun, celle où le monde entier évolue dans la joie. Sur ce réseau en ligne, sur la toile, vous êtes un être social. Vous êtes connecté à tous vos contacts ou autres amis, une notion de rapprochement toute relative, vous le savez.

    Vous avez peut-être opté pour l'utilisation de votre propre nom, vous avez travaillé sur vous, en thérapie brève, probablement, vous êtes entier et n'avez rien à cacher, vous êtes quelqu'un de bien. Vous avez tout de même paramétré votre compte pour que tout le monde n'accède pas à vos données, vous êtes intelligent. Ou peut-être avez-vous préféré prendre un pseudonyme, vous êtes un peu rebelle, vous n'êtes pas physiquement identifiable, vous êtes certainement moche ou beau et faussement modeste. Vous ne prenez pas cette poubelle émotionnelle au sérieux, vous n'êtes pas sérieux, vous êtes de toute façon identifiable.

    Sur ce réseau social, vous pouvez poster des publications, toutes sortes de publications, illustrées ou non. Ces fonctionnalités vous permettent de communiquer, une notion toute relative, elle aussi. Ces émanations, bien souvent personnelles, peuvent être commentées par vos contacts, vous pouvez bien sûr commenter les leurs, vous le faites de temps en temps, ou peut-être jamais, ou peut-être encore êtes-vous ce genre de désespéré qui la ramène sur tout en permanence. En tout cas, vous avez le choix, vous exprimer ou pas, vous confronter ou non à l'appréciation virtuelle de vos congénères, embrasser la vie à plein réseau ou rester simple spectateur de fils d'actualités divers et bien souvent avariés.

    Quoi qu'il en soit, pour le meilleur et pour le pire, vous pouvez toujours cliquer sur « J'aime », ça n'engage à rien, ou presque. « Aimez-vous les uns les autres », a dit Mark Zuckerberg.

    Introduction à la

    vitalité du « J'aime »

    Se demander pourquoi telle ou telle personne affichera un « J'aime » dans tel ou tel contexte, pourquoi une autre le fera sans y croire, ou encore pourquoi une autre ne le fera pas alors qu'elle sourit affectueusement, touchée par votre dernier post. C'est de ce phénomène hautement préoccupant dont nous parlons ici, de cette manifestation relationnelle dont le caractère virtuel aurait tendance à nous faire minimiser les effets. Pour la majeure partie d’entre nous, cliquer sur « J’aime » serait tout bonnement un acte insignifiant, une pichenette innocente sans conséquence à laquelle on ne pense plus une fois donnée ou reçue. Ce pouvoir négligeable ne saurait être un sujet de discussion, en bavarder serait forcément chargé d’inconvenance, à part peut-être pour quelques communicants en mal d’amour assumé. Ainsi le « J’aime » ne saurait non plus être demandé. Mais soyez-en bien certains, inconsciemment ou non, ce petit pouce bleu questionne sans aucun doute possible, absolument tous les profils connectés de la planète.

    Tout d'abord, considérons-le « J'aime » pour ce qu'il représente dans notre quotidien, sur ce plan d'existence oscillant entre relations physiques et transmissions à distance derrière un écran d’ordinateur. Comme toute manifestation relationnelle, le « J’aime » procède d'une influence véritablement opérante sur l'être humain connecté. C'est bel et bien un mode de communication, il occasionne donc de véritables répercussions sur ses utilisateurs. Si certains d’entre nous ont déjà sombré dans la dépression pour incompétences relationnelles virtuelles, vous seuls êtes en mesure de savoir si ça vous fait du bien, du mal, ou si une saine distanciation vous permet cette forme d’indifférence salvatrice. Sans nous attarder sur les déchaînements sociomédiatiques suscités par les posts de personnalités plus ou moins célèbres, dont la popularité se mesure au nombre impressionnant de « likes » ou de « followers » courtisans, nous en resterons ici à cette simple fonctionnalité qui consiste à cliquer sur « J'aime » entre amis. Nous insisterons donc sur le remue-méninges induit par ce petit clic, qui nous relie à autrui par un assentiment incomplet de par sa virtualité, dont l’essence se propage continuellement à l’intérieur, en nous, sur un mode imaginaire caractéristique de notre propre réalité. Cette réalité nous confère des représentations relationnelles souvent intuitivement justes, mais parfois quelque peu faussées, voire complètement distordues.

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