Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

L’héritage des dieux: Origine des sites sacrés et renaissance de l’ancienne sagesse
L’héritage des dieux: Origine des sites sacrés et renaissance de l’ancienne sagesse
L’héritage des dieux: Origine des sites sacrés et renaissance de l’ancienne sagesse
Livre électronique559 pages10 heures

L’héritage des dieux: Origine des sites sacrés et renaissance de l’ancienne sagesse

Évaluation : 1 sur 5 étoiles

1/5

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Les textes anciens du monde entier disent des sites sacrés que ce sont des entités vivantes où les gens peuvent entrer en contact avec l’univers invisible pour découvrir la sagesse secrète transmise du fond des âges. Il existe des preuves indiquant que ces lieux de pouvoir ont effectivement été construits pour capter l’énergie magnétique et modifier l’état de conscience.
LangueFrançais
Date de sortie23 juil. 2013
ISBN9782897332884
L’héritage des dieux: Origine des sites sacrés et renaissance de l’ancienne sagesse

Auteurs associés

Lié à L’héritage des dieux

Livres électroniques liés

Corps, esprit et âme pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur L’héritage des dieux

Évaluation : 1 sur 5 étoiles
1/5

1 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L’héritage des dieux - Freddy Silva

    humains.

    Remerciements

    Certaines personnes méritent d’être remerciées, d’autres veulent être remerciées et d’autres encore ont besoin d’une fessée. C’est le cas de mon éditrice, Maggie Marullo.

    Je remercie Marilee Marrinan pour tous les fragments d’inspiration et de révélation qui se sont traduits par des recherches approfondies.

    Un grand merci à Martin Page, qui m’a donné les photos dont j’avais tant besoin pour rédiger ce livre à compte d’auteur. Elles sont venues équilibrer le texte.

    Merci aussi aux divers amis et collègues qui m’ont permis d’utiliser leurs travaux : Paul Broadhurst, Robin Heath, Masaaki Kimura, John Martineau, Kevin Ruane et Ba Russel. Vous méritez certainement une bonne tournée au pub !

    Merci à Santhia Faiia de m’avoir permis d’utiliser sa photo de Yonaguni.

    Je remercie également les diverses personnes qui m’ont procuré les visuels pour réaliser les collectifs d’images et qui m’ont autorisé à divulguer ceux-ci.

    Wendy, merci pour ton amitié, qui m’a permis de garder mon équilibre mental. Tu es un don précieux de la vie.

    John Michell, où que tu sois, j’espère que tu seras fier de ce travail.

    Merci à Habib Koite, Marcio Faraco et Roine Stolt. Votre musique m’a gardé « éveillé » bien au-delà de l’heure du dodo.

    Et enfin, un grand merci aux dizaines de milliers d’enthousiastes de partout dans le monde, qui m’ont soutenu dans les hauts et les bas, car même si mon premier livre a été un succès et qu’il s’est vendu dans 4 langues, je conduis encore et toujours une voiture vieille de 18 ans. J’aspire cette fois à une amélioration !

    Et merci à vous, lecteurs.

    Introduction

    L’héritage laissé par les dieux aux humains

    L es traditions écrites telles que les récits de la construction du temple d’Horus nous racontent comment des groupes de grands sages et de dieux créateurs ont entrepris la construction de temples en des lieux choisis avec précision à la suite d’un grand déluge ¹ . Ces temples figurent parmi les structures les plus fascinantes qui ont été érigées sur notre planète et un grand nombre d’entre elles ont survécu au minimum à 11 000 ans d’intempéries, de guerres et de politiques abjectes. Il est clair que quiconque a créé des structures aussi durables l’a fait intentionnellement pour la postérité, peut-être même pour que les principes sur lesquels elles ont été fondées servent aux générations futures.

    Ou peut-être encore pour rappeler aux générations futures les principes qui ont été abandonnés.

    Ces « dieux » sont souvent décrits comme ayant une stature immense ou possédant des caractéristiques physiques inhabituelles, littéralement et métaphoriquement. Mais ce sont néanmoins des êtres en chair et en os.

    Des surhommes, peut-être.

    En terre sumérienne, un dieu de stature géante a autrefois donné aux hommes un aperçu des lettres et des sciences, et de tous les arts possibles. Il leur a appris à bâtir des maisons, à ériger des temples, à rédiger des lois et leur a expliqué les principes de la géométrie. Ses enseignements étaient si universels que rien ne fut ajouté pour les améliorer². Des récits de dieux apparaissant régulièrement en groupe de sept et se déplaçant pour échapper à un déluge généralisé accompagnent les mythes de presque toutes les cultures.

    Selon les textes védiques indiens, sept sages sont venus d’une île, « le bercail des premiers », détruite lors d’un grand déluge. Les quelques survivants sont devenus des « dieux bâtisseurs, les seigneurs de la lumière ». Ils sont arrivés accompagnés du principe du maintien permanent d’une société en parfaite harmonie avec elle-même et avec l’univers, grâce à un équilibre entre la Terre et le cosmos³. On retrouve la même tradition dans les textes égyptiens, qui font allusion à sept sages arrivant d’une île engloutie par les eaux d’un déluge ayant ravagé la Terre et s’installant en Égypte pour instaurer des tertres sacrés le long du Nil, tertres qui ont servi de base aux futurs temples. On retrouve une situation identique dans les mythes propres à l’île de Pâques.

    Ce sacerdoce, faute d’un terme plus juste, était consacré à la préservation et à la transmission d’un ensemble de connaissances spirituelles issues d’un lointain passé. Les cités et les temples d’où provenaient ces dieux, et que ces derniers ont recréés par la suite, n’étaient en rien ordinaires. Comme c’est le cas pour Shiva, le dieu de la sagesse, ces dieux régnaient sur le jnana puri, qui signifie « la cité de la connaissance ».

    On trouve la preuve de cette préservation et de cette transmission dans les structures mêmes qu’ils ont laissées derrière eux, puisque des centaines d’années d’études consacrées à ces sites sacrés révèlent maintenant des connaissances avancées en matière de géométrie, de mathématiques, des cycles de précession de la Terre, d’alignements solaire, lunaire et stellaire, etc.

    Et pourtant, la véritable fonction de ces structures se situe bien au-delà de celle des encyclopédies universelles. Nous avons beau vivre dans une société moderne très cynique, rares sont ceux qui contestent le fait que nous traversons une période de turbulence, dans laquelle le changement est la seule constante. Nous comprenons avec un certain malaise que nous avons perdu la foi en ce qui nous entoure et que nous avons perdu de vue les principes fondamentaux de la vie. Nous sommes coupés de la source première avec laquelle nous nous sentions autrefois si à l’aise et qui nous aidait à raviver la résonance ombilicale entre nous et des mondes qui ne peuvent êtres vus ni palpés. Malgré la douleur de cette coupure, les moyens par lesquels les anciennes cultures ont maintenu leur équilibre pendant des millénaires sont présents partout autour de nous, sous les yeux de tous.

    Il s’agit des temples.

    Pyramides, cercles de pierres, menhirs, dolmens, sanctuaires, tumulus, tertres, cairns, quelles que soient leur forme et leur taille, ces structures ont toutes été érigées par des experts au visage inconnu, venus du fond des âges avec un seul et même objectif : être le miroir des cieux pour que les hommes et les femmes ordinaires puissent devenir des dieux⁴. Ainsi que l’ont énoncé autrefois les dieux bâtisseurs égyptiens : « Quiconque créera et instaurera ce miroir des cieux sur Terre sera protégé comme par magie, au Ciel et sur Terre, de façon infaillible, constante et éternelle⁵. »

    Des textes découverts à Nag Hammadi expliquent qu’en s’éloignant de tels lieux spirituels, les gens mouraient sans connaître la vérité, sans comprendre la Source ni leur raison d’être ici-bas, et qu’ils étaient déjoués par l’obscurantisme et l’ignorance⁶. Ces deux éléments ne sont pas que les geôles de la société moderne, elles constituent des rideaux de plomb qui menacent de nous couper de la lumière que des groupes de personnes éclairées ont réussi à rétablir depuis 4 000 ans. Tout ce qui nous reste à faire, c’est de redécouvrir les sites spéciaux laissés sur le globe à notre intention par des êtres de grande stature, et dont l’objectif est d’assurer le maintien d’une chaîne ininterrompue de centres d’auto-assistance devant un éventuel chaos. Pour ce faire, il faut comprendre la motivation des bâtisseurs de temple, ainsi que les principes régissant les temples et leur fonctionnement.

    Cet ouvrage ne se veut pas un guide des temples connus et des sites sacrés dans le monde. Il existe déjà un grand nombre d’excellents ouvrages de ce genre. Il s’agit plutôt d’une vision unique, d’un aperçu en coulisse de l’esprit et de l’âme qui ont nourri la construction des temples. Pourquoi ces lieux ont-ils été spécialement choisis ? Comment des paysages ordinaires ont-ils été transformés en lieux de pouvoir ? Quels sont les sept principes que de grandioses maîtres d’œuvre ont conjugués pour transformer de simples pierres et des forces subtiles en lieux sacrés ? Ils maîtrisaient l’art de manipuler les lois de la nature. Ainsi, au sein de leurs créations, le voile entre les mondes est très mince et tous vos sens supérieurs vous permettant de percevoir ces lois sont grandement amplifiées.

    Cette connaissance a attiré notre attention au hasard, de façon sporadique, mais autant que je sache, ce vaste sujet n’a encore jamais fait l’objet d’une publication spécialisée. Cette connaissance constituait la pierre angulaire de l’enseignement des énergies subtiles dans les anciennes écoles mystiques.

    Très peu de néophytes ont été informés de ce sujet, et il y a une bonne raison à cela. Étant donné que les temples sont des organismes vivants qui amplifient le potentiel humain, les lois qui les gouvernent ont été spoliées au fil du temps. Autrefois, on confiait les clés du temple aux sages, aux régents et aux pharaons éclairés. Ceux-ci se servaient de ces lieux sacrés pour transformer l’humanité, pour « changer le vil métal en or », si l’on veut utiliser la métaphore de l’alchimie. Avec le temps, leur pouvoir a été usurpé par de faux prêtres, qui ont eux-mêmes été supplantés par des Césars et des papes catholiques corrompus. Des gens irresponsables à l’ego surdimensionné, comme les tyrans, les despotes, les francs-maçons mal intentionnés et les nazis, ont cherché à appliquer ces connaissances pour soumettre des nations entières.

    Pourtant, tout comme c’est le cas pour les pierres, l’intention humaine peut devenir une arme puissante quand elle est correctement canalisée.

    Les secrets du temple ont discrètement été transmis au sein des sociétés secrètes comme les cathares, les bogomiles et les manichéistes, pour être redécouverts par les Templiers au cours des fouilles du temple de Salomon, à Jérusalem. La plupart de ces sectes ont été décimées de façon horrible, sur les ordres du despote Philippe IV et du pape Clément V. Soumis à la torture, les membres de ces sectes ont tout de même réussi à emporter dans la tombe ces secrets ancestraux.

    Le moment est maintenant venu de faire revivre cette connaissance perdue sur la construction des temples. L’intention de ce livre est non seulement de vous initier à cette sagesse, mais de faire de vous un expert en la matière.

    Loin d’être morts et oubliés, les vieux temples sont aussi vivants de nos jours qu’ils l’étaient lors de leur construction. Quiconque a visité Stonehenge ou Saqqarah, non pas en touriste mais en pèlerin, le sait fort bien. Tout d’abord, on voit les temples. Ensuite, on les sent. Et c’est par ce ressenti que l’âme de l’univers pointe son stylet pour graver la tablette d’argile qu’est l’homme.

    Les dieux n’ont pas bâti les temples à l’intention d’une culture ou d’une croyance. Ils ont conçu leur patrimoine de façon à ce que tous les peuples à venir en héritent. Ils l’ont conçu comme une sorte de police d’assurance en prévision de périodes qu’ils ont envisagées comme dangereuses pour la suite de la vie humaine.

    Ils ont construit des temples pour notre bien à tous.

    Le cercle de pierres d’Uragh, en Irlande. On dit qu’on voit souvent une très grande femme en ce lieu.

    Acte I

    1

    La longue histoire des lieux de pouvoir

    Le sol près de ce lieu n’est point touché par les quatre océans qui s’agitent vers la fin d’un yuga et qui font que les extrémités des mondes sont submergées… Toutes les traditions, les arts, les Saintes Écritures et les Védas y sont vraiment préservés.

    SKANDA PURĀNA, 12, CHAPITRE 2, VERSET 52

    Toucher l’intouchable

    U ne des rares bonnes choses ayant résulté du génocide espagnol connu sous le terme de Conquista est le compte rendu écrit du mythe de la création des Mayas quiché. À l’instar de toutes les autres cultures raffinées avant eux, les Quiché accordaient une grande importance à la mémorisation des lois, de l’histoire, de l’astronomie, de la connaissance sacrée, des évènements et d’autres informations vitales relevant de leur sagesse collective. Ainsi, de précieuses connaissances ont été transmises oralement de génération en génération, comme cela a été le cas pour les Égyptiens ou les Hopis. Cette transmission était un art grandement estimé et un privilège accordé à quelques élus capables d’en assumer la responsabilité. Mais en 1701, l’histoire orale des Mayas quiché est tombée dans l’oreille du frère dominicain Francisco Ximénez, qui l’a immortalisée sur papier. Cela n’aurait pas pu mieux tomber, car la tribu avait pratiquement été exterminée, soit en tombant sous les épées des Espagnols, soit en succombant aux maladies transmises par les sauvages qui brandissaient ces épées.

    Deux éléments ressortent dans ce corpus nommé Popol-Vuh. Tout d’abord, la description de la vie durant un « âge d’or », avant qu’un déluge catastrophique ne s’abatte sur Terre, ressemble remarquablement à celle rapportée dans la plupart des textes gnostiques d’autres civilisations avec lesquelles les Mayas quiché n’ont apparemment jamais été en contact. Ensuite, ce corpus précise que ces « premiers hommes » étaient dotés de clairvoyance : « Pourvus d’intelligence, ils voyaient et pouvaient instantanément voir loin. Ils pouvaient voir et pouvaient savoir tout ce qui existe dans le monde. Sans bouger, ils voyaient les choses cachées au loin. C’étaient des hommes formidables¹. »

    Nos lointains ancêtres semblent donc avoir été hautement connectés avec la nature et s’être servis de ce don. On a certes toujours attribué un pouvoir de divination aux nombreuses cultures ayant un contact très étroit avec la terre. Non seulement les cultures celtes — et plus tard les druides — ainsi que les Bochimans du Kalahari étaient très intuitifs, mais ils possédaient le don de télépathie². Ce talent inné leur permettait de voir l’invisible et de toucher l’intouchable.

    Outre cette syntonie avec leur milieu ambiant, ils comprenaient la source et la raison d’être de leurs sensations et perceptions. Le mythe de la création chez les Hopis décrit l’avènement de la vie sur Terre, et même si sa symbolique est unique à cette culture, ses métaphores ressemblent étrangement à celles d’autres textes religieux. Selon ce mythe, un des premiers peuples créés par la Source est envoyé au pôle Sud avec un tambour. Là-bas, ces gens entendent les battements de cœur de la Terre. Alors que ce peuple bat le rythme en cadence avec ces battements, un mouvement d’énergie vitale se dirige vers le centre de Gaïa, qui renvoie des courants de force vitale vers la surface de la Terre, et la vie se met à abonder. Cette énergie s’est particulièrement accumulée en certains lieux, que les Hopis qualifient de « taches de faon³ ». Avec le temps, ces lieux sont devenus des sites sacrés.

    Certes, les traditions chamaniques ont toujours pressenti que certains endroits — surtout les montagnes — sont les dépositaires d’une force vitale plus concentrée qu’ailleurs. Ces lieux servent de seuil vers une autre réalité, là où la matière et l’esprit convergent, et où les ancêtres proposent leurs conseils.

    Les Anciens reconnaissaient que les êtres humains sont avant tout et surtout des individus, et que leur cheminement vers la réalisation spirituelle est une démarche personnelle, dont la réussite est fondée sur la persévérance et la patience. Les dangers et les distractions qui pavent cette route sont nombreux. Par conséquent, les humains ont toujours été en quête d’une aide pour avancer dans cette démarche. D’aussi loin que les aborigènes peuvent se souvenir, nous avons toujours cherché des lieux sur Terre où le voile entre les mondes est plus mince. Les traditions anciennes disent que ces lieux servent de résidence aux esprits, ce que les érudits occidentaux ont interprétés comme étant des « dieux ». Il s’agit de lieux de pouvoir dont le rôle est d’éclairer l’individu et qui visent le bien le plus élevé de la collectivité. Contrairement à notre perception moderne du pouvoir où prédominent l’argent et la politique, ces lieux sont des réceptacles d’énergie, dans la mesure où ils assurent une connexion directe avec une banque de données astrales et avec le Grand Esprit qui est dans tout.

    Usages et tracés spirituels

    À l’instar de la force qui pousse les mammifères à migrer siècle après siècle le long de voies invisibles, les peuples de la Terre étaient précisément attirés vers des lieux chargés d’énergie. S’ils vivaient loin de ces lieux particuliers, ils se servaient d’un réseau de voies invisibles qui les y conduisaient. Les tribus autochtones de la Bolivie et du Sud-Ouest américain qualifient ces voies de tracés spirituels. En Irlande, on les appelle les fairy paths (sentiers des fées), et en Chine, les Lung Mei. Le compactage du sol par les millions de pieds de pèlerins ayant emprunté ces sentiers au cours de milliers d’années a transformé certains de ces itinéraires autrefois occultes en sentiers visibles. Autour de Chaco Canyon, au Nouveau-Mexique, ces vieilles pistes droites sont décrites dans la tradition Navajo comme des tunnels le long desquels les Anasazi pouvaient se déplacer sans être vus. En Grande-Bretagne, on peut encore se déplacer sur des centaines de tels tracés, appelés dod lanes, terme issu de l’ancien saxon deada waeg, signifiant le « sentier des morts ». C’est également un des noms de la Via Sacra (voie sacrée), qui relie entre elles les pyramides de Teotihuacan et qui porte aussi le nom de « voie des étoiles ».

    Il existe d’autres tracés spirituels fort louangés, comme ceux des tribus aborigènes de l’Australie dont la tradition orale, l’altjurunga ou alchéringa (« temps des rêves »), rapporte des évènements survenus il y a plus d’un million d’années⁴. Fort heureusement, les tribus aborigènes sont encore parmi nous et ce sont elles qui nous font saisir l’importance pour l’humain du lien avec la Terre et sa raison d’être.

    Ces gens vivent dans un paysage dénué de caractéristiques réelles, ce qui est le moins qu’on puisse dire. Pourtant, les robustes habitants de l’Outback savent retrouver leur chemin en « sentant » des lignes de force invisibles. Ils les appellent les djalkiri, « empreintes de pas des ancêtres⁵ ». Lorsqu’un ou une aborigène traverse un tracé spirituel, si celui-ci ou celle-ci prête attention, il ou elle entendra l’écho des pas laissés sur ce tracé par ceux qui l’ont emprunté auparavant. D’une façon, les djalkiri invisibles jouent le rôle de rubans magnétiques qui enregistrent le chant propre à chaque personne. Même si cela a conduit les Occidentaux à qualifier ces tracés de « lignes de chant », les aborigènes d’Australie utilisent le terme « pistes du rêve⁶ ». Ces pistes font partie des traditions et des rituels depuis plus longtemps que nous ne pouvons nous en souvenir. Elles enregistrent en permanence les évènements et permettent aux aborigènes de se déplacer sur des centaines de kilomètres en écoutant le flot de données qui y sont inscrites. Et comme c’est le cas de nos jours avec l’informatique en nuage, l’information est accessible sur demande.

    Ces tracés conduisent à des lieux spirituellement importants, même si ces derniers se trouvent à des centaines de kilomètres. Ce qui rend ces tracés encore plus importants, c’est qu’un grand nombre de lieux éner­gétiques passent inaperçus, car ils ne possèdent aucune caractéristique particulière aux yeux des néophytes. Mais il ne fait aucun doute que les tracés spirituels guident les aborigènes vers une destination voulue. Chose étrange, lorsque les aborigènes calculent leurs itinéraires vers des lieux non sacrés, leur marge d’erreur peut aller jusqu’à 67 %, alors qu’elle est seulement de 3 % en ce qui concerne les lieux sacrés⁷. Ça, c’est ce qui s’appelle de l’attraction magnétique !

    Ceci veut donc dire que l’usage principal de ces voies est d’ordre chamanique plutôt que d’ordre géographique. Les chamans-magiciens, appelés karadji ou encore parfois « hommes de haut rang », utilisent depuis longtemps ces tracés pour localiser les points énergétiques et pour transmettre et recevoir par télépathie des informations sous forme de visions⁸. En Grande-Bretagne, le même folklore accompagne les forts datant d’avant l’âge du bronze, ces enceintes érigées sur des monticules aplatis que l’on a à tort qualifiées de fortifications et où on s’est adonné à la télépathie et à la communication avec d’autres plans de réalité jusqu’à l’ère des druides⁹. En fait, la télépathie est intensifiée des milliers de fois sur des lieux sacrés qui datent de l’ère néolithique¹⁰. Et comme les lieux de pouvoir aborigènes, tous ces lieux sacrés sont reliés par un réseau de tracés spirituels.

    Les effets de ces points énergétiques sur l’individu ne se restreignent pas aux peuples anciens ou aux chamans modernes. Quiconque sait entrer en syntonie avec la nature peut ouvrir une voie de communication en ces points et entrer en communication intime avec l’esprit du lieu. Les montagnards en sont un exemple flagrant. Même s’ils doivent se concentrer au maximum pour garder une intense clarté d’esprit et une disponibilité totale de leur hémisphère gauche, il arrive que le lien qui s’établit entre l’alpiniste et la montagne se transforme en expérience mystique. C’est ce qui est arrivé à Maurice Herzog alors qu’il gravissait l’Annapurna, une montagne sacrée du Népal portant le nom de « déesse de la fertilité » : « J’ai eu les impressions les plus étranges et les plus fortes, des impressions que je n’ai jamais connues auparavant dans les montagnes… toute sensation d’effort avait disparu, comme s’il n’y avait plus de gravité… Je n’avais jamais vu une si grande transparence, j’évoluais dans un monde de cristal. Les sons étaient étouffés, l’atmosphère comme de la ouate. Un sentiment étonnant de bonheur est monté en moi, que je n’ai pas pu définir. Il y avait un gouffre immense entre moi et le monde. J’étais dans un autre univers… Nous avions franchi une frontière¹¹. »

    Le fait que Maurice Herzog ait fait une telle expérience mystique sur une montagne considérée comme sacrée par les habitants de l’endroit n’est pas inhabituel pour ceux qui comprennent les effets de tels lieux. Le fait qu’une révélation procédant de l’hémisphère droit se soit produite dans un lieu où le taux de mortalité chez les alpinistes est de 40 % — ce qui en fait la montagne la plus dangereuse au monde — rend justement son expérience chamanique tout à fait crédible.

    Dans certaines cultures, les lieux de pouvoir naturels sont marqués de pétroglyphes, surtout dans le Sud-Ouest américain, le Sahara et l’Australie, où les temples inscrits dans la nature ont été utilisés en permanence pendant des millénaires comme de hauts lieux de quête de vision ou de guérison. Ce sont souvent certains des endroits les plus sereins sur Terre, là où le ciel et la terre semblent illimités et en parfait équilibre l’un avec l’autre.

    Ces lieux sont également uniques en ce sens qu’ils se trouvent sur des points dotés d’une gravité ou d’un électromagnétisme inhabituels. À l’aube, chaque matin, la Terre subit une augmentation des vents solaires, ce qui vient intensifier le champ géomagnétique de la planète. La nuit, ce champ diminue, puis il augmente de nouveau le lendemain matin, et ainsi de suite. Mais il existe sur la Terre des lieux où le champ géomagnétique interagit avec une autre force et où son effet s’intensifie. En physique, on appelle ce phénomène, un courant tellurique. Les Anciens appelaient cela un tracé spirituel. Ces subtiles lignes de force ont tendance à mieux se déplacer lorsque le sol possède un contenu élevé en métal et en eau, et peut-être en quartz. Un sol sec et moins métallique conduit très peu les courants telluriques. Lorsqu’on trouve côte à côte ces deux types de terrain, le courant tellurique qui passe par cette jonction renforce ou affaiblit les fluctuations quotidiennes du champ géomagnétique¹² et cela crée un haut lieu énergétique de discontinuité de la conductivité. Même si les Anciens ne possédaient pas de magnétomètres, ils savaient localiser ces hauts lieux énergétiques bien longtemps avant que la science ne fabrique les instruments venant prouver qu’ils avaient vu juste.

    Les Sioux donnent à cette énergie le nom de skan. Lorsque celle-ci est concentrée dans des lieux de pouvoir, elle est reconnue pour influer sur l’esprit et sur la créativité, ainsi que pour augmenter le pouvoir personnel par la syntonisation spirituelle. En résumé, l’énergie augmente la résonnance personnelle, et le contact avec de multiples lieux de pouvoir confère aux gens un état d’esprit numineux, sacré. Les taoïstes chinois en sont convaincus. Ils disent qu’une relation adéquate avec les cinq montagnes sacrées de la Chine éveille le « Grand Homme » à l’intérieur de nous. Cette croyance a cours partout dans le monde et sert de fondement aux pèlerinages.

    Des pétroglyphes marquent un temple et haut lieu magnétique en Arizona.

    Bien que les humains qui ont découvert, utilisé et renforcé les lieux de pouvoir aient disparu depuis très longtemps, leurs traditions se perpétuent partout dans le monde dans les rituels des cultures autochtones, entre autres, chez les aborigènes d’Australie, les tribus amérindiennes et, dans une certaine mesure, chez ceux qui pratiquent actuellement le druidisme et l’hindouisme. Qu’ils se rendent à des grottes, des tertres ou des montagnes sacrés, les adeptes poursuivent cette pratique afin d’absorber l’énergie sacrée du lieu. S’ils réussissent à bien utiliser ce pouvoir, ils peuvent avoir des visions ou encore, ils aident les autres en redirigeant cette énergie vers des endroits ou des personnes éloignés, tel qu’un chaman de langue karuk l’explique : « Un guérisseur, un chaman, doit aller sur la montagne ou dans tout autre lieu de pouvoir pour prier pour son peuple. J’entre en contact avec l’énergie et je la renvoie directement du haut de la montagne dans la danse sacrée. C’est comme un rayon de lumière ou d’électricité. Ça renforce la guérison… et je demande aux esprits de la montagne de descendre danser avec nous dans la cérémonie, comme le faisaient nos ancêtres au début¹³. »

    Jésus a fait exactement la même chose pour renforcer son pouvoir de guérison¹⁴.

    Des tracés invisibles conduisant quelque part

    De la Grande-Bretagne à la Bolivie, ces tracés spirituels ont une chose en commun : ils relient entre eux des centaines de hauts lieux énergétiques, dont un grand nombre sont des montagnes sacrées.

    Il faut se demander comment et pourquoi certaines montagnes sont devenues sacrées. Est-ce qu’une force ou une entité s’est présentée un jour, qui différait grandement de celle des lieux environnants ? James Swan, un professeur d’anthropologie, explique « qu’un lieu devient sacré pour nous lorsqu’il est perçu comme quelque chose qui vient éveiller en nous ces ressentis et ces concepts que nous associons aux dimensions spirituelles de la vie¹⁵ ». Par conséquent, c’est la perception d’une certaine réalité, expérimentée et renforcée par des gens d’intention similaire sur de longues périodes de temps, qui fait en sorte qu’un lieu devient sacré.

    Il ne fait aucun doute que certains endroits sur Terre sont plus puissants que d’autres. Un grand nombre de preuves scientifiques indiquent que l’énergie se concentre et se comporte différemment dans certains lieux géographiques. Les lieux de vénération anciens se signalent sans exception comme des zones comportant des anomalies géomagnétiques, et même des anomalies gravitationnelles¹⁶. Donc, si ces lieux nous semblent puissants, c’est probablement parce qu’ils le sont. Les humains sont après tout sensibles à leur environnement et ils l’étaient probablement davantage il y a des milliers d’années, alors qu’ils n’avaient pas à faire face à un fatras d’appareils électroniques et que le rapport entre ces types de signals et le bruit qui pouvait les embrouiller était bien plus fort. Une différence de quelques gammas dans le champ magnétique local suffit pour être perçue par les gens. Et les anomalies dans les lieux sacrés sont encore plus fortes.

    Sur le plan atomique, une montagne n’est rien d’autre qu’une immense accumulation d’énergie. Dans la nature, toute forme procède d’une fonction. Et la forme, ou matière, est simplement de l’énergie devenue concrète. Il s’agit d’atomes, de molécules et d’électrons qui tournent, résonnent et se lient entre eux. Si nous élargissons ce concept, nous pouvons consi-dérer les diverses formes du relief comme des manifestations d’une énergie qui leur est intrinsèque. Une chaîne de montagnes est peut-être le résultat d’une collision entre des plaques tectoniques qui obéissent au mouvement de l’énergie au sein de la Terre, elle-même étant une boule d’atomes et de molécules solidifiés. Par conséquent, on peut dire qu’une montagne est le réceptacle d’une force vitale considérable. On peut dire qu’une montagne est une des plus grandes « taches de faon ».

    On peut donc considérer les montagnes sacrées comme des temples inscrits dans la nature, créés par elle et plus tard reconnus comme tels par les êtres humains.

    Si les montagnes sont des sortes de temple, elles doivent être d’incroyables passages vers une conscience hors du commun, ainsi qu’un chaman du peuple Tewa le laisse entendre : « Quels que soient les défis que la vie vous demande de relever, n’oubliez jamais de regarder vers le sommet d’une montagne, car ainsi vous dirigez votre regard vers ce qui est élevé¹⁷ ». Un conseil si avisé se veut probablement l’écho des agissements légendaires des dieux et des gourous qui, il y a très longtemps, se mettaient en quête de lieux spécifiques dans des montagnes spécifiques et entreprenaient pour ce faire de durs périples. C’est ce que raconte la légende d’une déité tibétaine tutélaire. Ce dieu nommé Padmasambhava est censé avoir volé sur une distance de 500 kilomètres entre le Tibet et le Bhoutan, sur le dos d’un tigre, afin de consacrer une grotte dans le flanc d’une montagne. La motivation l’ayant poussé à entreprendre ce périple prodigieux était de « dompter un tigre local », vieil euphémisme voulant dire « harnacher ou ancrer les énergies telluriques afin de créer un haut lieu énergétique ». L’envolée de Padmasambhava a apparemment été couronnée de succès puisqu’un monastère appelé Taktsang Dzong (nid du tigre) a ensuite été construit contre la paroi de la montagne.

    Lorsque notre regard se porte sur certains de ces monastères, nous pouvons nous demander quel genre de révélation a bien pu initier leur construction, cette dernière relevant d’un défi contre la gravité. De la Chine à la Grèce, on trouve de délicates structures, érigées contre les parois de falaises vertigineuses et de crêtes sinueuses. Le plus extraordinaire exemple est le temple en bois de Hsüan-k’ung Tzu, le « temple qui est suspendu dans l’air », érigé contre la paroi d’une des montagnes les plus sacrées de Chine, le mont Heng. Ce temple défie la gravité depuis l’an 491 après J.-C. De loin, on a vraiment l’impression qu’il est suspendu au-dessus d’un torrent comme par hasard nommé « ruisseau des dieux ».

    Il est clair que ces sites de temples n’ont pas été choisis au hasard. Par contre, les nombreuses légendes de dieux en quête d’une certaine force entrouvrent la porte à une motivation sous-jacente.

    Ouvertures sur le paradis

    La montagne, tant comme symbole que comme métaphore, occupe une position centrale dans la psyché humaine. L’exemple le plus connu dans la tradition orientale est probablement le mont Meru (ou Sumeru), qui représente à la fois la structure allégorique de l’univers et la réalisation spirituelle la plus élevée à laquelle aspiraient les adeptes des cosmologies physiques, spirituelles et métaphysiques hindous, bouddhistes et jaïns. Les racines du jaïnisme, plus particulièrement, sont aussi anciennes que les montagnes elles-mêmes, l’influence de celles-ci s’étend à de nombreuses autres religions. Il est intéressant de noter que ces confessions ont en commun des philosophies spirituelles similaires : l’exercice de l’effort personnel pour faire progresser l’âme vers la conscience divine par la non-violence et la conquête des conflits intérieurs (plus communément connus comme les sept péchés capitaux). Pour s’élever au-dessus de telles conditions, les adeptes se sont traditionnellement sustentés de l’énergie des lieux de pouvoir en effectuant des pèlerinages vers des montagnes sacrées, où la méditation et la fusion avec l’esprit du lieu aident à se défaire de sentiments négatifs comme la peur, la colère, l’envie, etc. Une fois l’éveil atteint, ou le paradis, comme nombre d’entre nous préfèrent le dire, l’adepte connaît un état de béatitude.

    Étymologiquement, le terme « paradis » vient de pairidaeza, en langue avestique — la langue sacrée du zoroastrisme —, qui veut littéralement dire « enceinte murée ».

    Un adepte du jaïnisme qui a maîtrisé la discipline pour transcender le monde physique et qui a atteint l’état divin est appelé un jina, celui qui a vaincu. En se déplaçant vers l’Orient et en s’arabisant, ce terme est devenu djinn, avec son dérivé Allah-Djinn, qui sera connu plus tard en Occident sous le nom d’Aladin. Puis, il est devenu le terme latin genius, désignant un esprit tutélaire, l’ange gardien personnel. Au XVIIe siècle, ce terme est devenu génie.

    À l’époque où l’Asie Mineure était encore l’Assyrie, ce djinn était un être surnaturel, ce qui tombe sous le sens puisque la racine j-n-n veut dire « caché », qui est également la racine du terme jannah, concept désignant le paradis pour l’Islam. Son dérivé portugais — une langue qui abonde en termes arabes — est janela, qui veut dire « fenêtre, ouverture dans un mur ».

    Autrement dit, le paradis est un lieu caché qui se démarque d’un monde ordinaire troublé. Si nous suivons cette étourdissante piste étymologique, il semble que nous puissions entrer dans cette « enceinte murée » par une « ouverture dans le mur ».

    Il faut l’admettre, le paradis est ce à quoi aspire chaque être humain, que ce soit dans sa vie présente ou après sa mort. Les montagnes sacrées pourraient-elles être des ouvertures sur le paradis ?

    Ce pourrait bien être le cas. Nous savons déjà que de tels lieux sont constitués d’énergie active et que l’énergie électromagnétique, si elle est bien utilisée, influe sur le corps en modifiant les ondes cérébrales et en induisant des états de conscience plus élevés¹⁸. La contrepartie terrestre de l’allégorique mont Meru est le mont Kailash, un cube de granite de 6 700 mètres, dont le sommet s’effile en une forme pyramidale et que les pèlerins atteignent en suivant un sentier en spirale concentrique. Les pèlerins qui se rendent à La Mecque effectuent le même rituel autour de la Ka’ba cuboïde (« esprit-corps »), et les Irlandais font la même chose autour de la pyramidale Cruach Phádraig, ou la Meule, la montagne sacrée d’Irlande. Comme lorsqu’on déambule dans un labyrinthe, le besoin de se déplacer en spirales concentriques induit une unité entre l’intellect, le corps, l’esprit et Dieu. Cela se traduit par une expérience chamanique qui conduit à un état de béatitude, un état d’unité avec tous les plans de la création.

    C’est ça, le paradis.

    La notion mont Meru-mont Kailash a su faire son chemin dans les croyances chrétiennes subséquentes en tant que modèle explicatif de cosmologie et de voie de révélation spirituelle. Regardons du côté de Marie, un des personnages les plus importants du Nouveau Testament. Il est dit que la mère de Jésus venait d’Égypte. C’est peut-être le cas, mais ses origines et le paysage sacré qui lui sont associés remontent beaucoup plus loin que la tradition officielle de l’Évangile. Elle est peut-être, à l’instar de Meru, un archétype grâce auquel on peut trouver son salut, son paradis.

    Marie était la « bien-aimée de Dieu », elle portait un voile et les icônes traditionnelles la représentent assise avec l’enfant Jésus sur ses genoux. Il en va de même pour Isis, la déesse égyptienne de la création, qui était aussi la « bien-aimée de Dieu », portait un voile et était assise dans la même position avec l’enfant Horus. Quoi qu’il en soit, ces deux entités ne sont qu’une seule et même.

    Les Égyptiens appelaient autrefois leur terre Ta Mery, la « terre de Mery ». Le terme mery s’écrit également Mr et le hiéroglyphe le représentant est une pyramide¹⁹. Par conséquent, étymologiquement et symboliquement, Mr, Marie, Mery et Meru sont interchangeables.

    Osiris, l’époux d’Isis, est le dieu de la vie après la mort, une sorte de sentinelle de l’Au-delà,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1