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Ménage et potins
Ménage et potins
Ménage et potins
Livre électronique239 pages3 heures

Ménage et potins

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À propos de ce livre électronique

RECHERCHÉE: Femme de ménage pour les élèves les plus populaires de la deuxième année du secondaire. Rachel recueille les meilleurs potins en faisant le ménage chez les
élèves les plus cools.

Rachel ne peut pas croire qu’elle doit passer ses samedis à frotter les cuvettes des autres. Tellement. Dégueu. Mais elle a, genre, piqué 287,22 $ dans son fonds collégial et elle doit rembourser cette somme le plus vite possible sinon sa mère va la priver de sortie à vie. Ce qui est pire que de travailler pour l’entreprise d’entretien ménager de sa mère. Ou presque. Après tout, devenir une femme de ménage ne va sûrement pas redorer la réputation de perdante qu’elle possède déjà.

Mais Rachel ramasse bien plus que des chaussettes sales. En faisant le ménage chez certains élèves les plus populaires de son école, Rachel recueille tous les potins sur les élèves les plus cools de la deuxième année du secondaire. Son journal, autrefois ennuyant, contient maintenant de secrets juteux. Et quand le garçon pour qui elle en pince lui offre de la payer pour qu’elle espionne sa petite amie, Rachel doit décider si elle est prête à se salir les mains…
LangueFrançais
Date de sortie2 mai 2017
ISBN9782897676803
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    Aperçu du livre

    Ménage et potins - Anna Staniszewski

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    Copyright © 2014 Anna Staniszewski

    Titre original anglais : The Dirt Diary

    Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée avec l’accord de Sourcebooks, Inc.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Jo-Ann Dussault

    Révision linguistique : Isabelle Veillette

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux

    Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand

    Photo de la couverture : © Thinkstock

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89767-678-0

    ISBN PDF numérique 978-2-89767-679-7

    ISBN ePub 978-2-89767-680-3

    Première impression : 2017

    Dépôt légal : 2017

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada

    Téléphone : 450 929-0296

    Télécopieur : 450 929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Imprimé au Canada

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Staniszewski, Anna

    [Dirt diary. Français]

    Ménage et potins

    (Ménage et potins ; tome 1)

    Traduction de : The dirt diary.

    Pour les jeunes de 13 ans et plus.

    ISBN 978-2-89767-678-0

    I. Dussault, Jo-Ann. II. Titre. III. Titre : Dirt diary. Français.

    PZ23.S72Me 2017 j813’.6 C2016-942466-9

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    À tous ceux et celles qui ont dû, un jour, laver une cuvette

    Chapitre 1

    R achel, que fais-tu avec cette brosse pour cuvette ? me lance maman en sortant de la maison, les bras chargés d’essuie-tout.

    — Euh… je m’entraîne ? tenté-je en prenant cons­cience que je faisais tournoyer la brosse comme un bâton de majorette.

    Je la fais tournoyer encore une fois dans un geste théâtral avant de la lancer dans le coffre de notre fourgonnette cabossée. Il faut dire que j’étais distraite tout en calculant combien d’argent je dois gagner ce mois-ci (287,22 $) pour éviter de gros ennuis, mais c’est une chose que je ne peux vraiment pas avouer à maman.

    — Bon, sommes-nous prêtes pour notre première journée ? demande-t-elle en refermant la portière latérale de la fourgonnette.

    Elle sourit tellement à pleines dents que la peau près de ses oreilles se plisse.

    Je hoche la tête et j’essaie de lui rendre son sourire. Je ne peux pas croire que j’ai accepté de renoncer à mes samedis pour inhaler l’odeur de l’eau de Javel, mais mes efforts vont en valoir la peine au bout du compte. Je croise les doigts, les orteils et les yeux.

    Nous quittons l’allée et nous nous dirigeons vers un des nouveaux quartiers de luxe à l’autre bout de la ville. Pour empêcher mes orteils de s’agiter nerveusement dans mes chaussures de sport, je me concentre sur ce que j’ai l’intention de cuisiner cette fin de semaine. Ma mission est de créer le meilleur carré au chocolat du monde. Si ma création ne retient pas l’attention de tout le monde à la vente de pâtisseries pour le Bal du printemps le mois prochain, rien ne le fera.

    — Je suis tellement contente que tu aies changé d’idée et que tu veuilles travailler avec moi, déclare maman en repoussant de son front sa frange couleur de miel. Ça va être agréable de passer de nouveau du temps ensemble.

    — Oui, ça va être amusant, affirmé-je d’une voix aiguë. J’adooore le Windex !

    Je fais une sorte de geste de meneuse de claque avec ma main pour lui montrer à quel point je suis excitée.

    Maman fronce les sourcils et je m’exhorte à me calmer. Maman a miraculeusement accepté le fait que j’aie changé d’attitude en l’espace de deux jours par rapport à sa nouvelle entreprise d’entretien ménager. Elle ne doit pas savoir pourquoi.

    — Rappelle-toi seulement que nous devons faire bonne impression aujourd’hui, alors essaie de te montrer amicale, d’accord ? m’implore-t-elle en me jetant un coup d’œil.

    Je sens mon estomac se serrer.

    — Tu veux dire : essaie d’agir normalement.

    Maman pousse un soupir.

    — Rachel, pourquoi es-tu aussi sévère envers toi-même ? Tu vas être en troisième année du secondaire l’année prochaine. Il est temps que tu acquières de la confiance en toi.

    Maman n’a jamais connu de journée embarrassante de sa vie, alors elle croit qu’être maladivement timide est une chose qu’on peut zapper comme une infopub.

    J’ai confiance en moi, indiqué-je d’un ton insistant.

    Du moins, j’en ai dans mon habileté à faire un dessert renversant. Papa dit toujours que mes recettes sont un petit coin de ciel dans une assiette. J’espère seulement que ce coin de ciel suffira pour que j’obtienne le plus de votes possible à la vente de pâtisseries cette année.

    En pensant à papa, je ressens une douleur familière dans ma poitrine. Depuis qu’il a déménagé en Floride, il y a deux mois (juste avant le jour de la Saint-Valentin, rien de moins), plus rien ne m’a paru normal. Même maman, qui essaie habituellement de garder le sourire et de trouver une façon de traverser la moindre crise, agit bizarrement depuis quelques semaines. Voilà pourquoi je dois faire en sorte que mon plan ramener-mes-parents-ensemble fonctionne, même s’il implique que je dois frotter chaque cuvette de la ville. Notre famille n’a pas de sens sans papa.

    Quelques minutes plus tard, nous arrivons dans un quartier de maisons gigantesques. Tous les gazons et les arbustes sont d’un vert aveuglant, même si nous ne sommes qu’à la fin d’avril. Pour une raison que j’ignore, j’imagine que le gazon vert néon goûte le kiwi. Est-ce qu’un carré au chocolat et au kiwi serait trop bizarre ?

    Nous nous arrêtons devant une monstruosité en pierre, avec une tour de chaque côté de la maison. Je peux presque imaginer des archers campés dans les tours, à l’affût des intrus. Un petit ruisseau serpente autour de la maison et s’écoule sous un pont au bout de l’allée. Eh oui, ces gens ont bel et bien une douve.

    Je m’extirpe de la fourgonnette et maman charge mes bras d’articles de nettoyage. Je jette un coup d’œil au balai-éponge que je tiens dans mes mains.

    — Maman ? l’interpellé-je en pointant une étiquette collée à l’extrémité du manche et portant la mention balai-éponge. Vais-je devoir t’enlever ton étiqueteuse ?

    Je m’attends à ce qu’elle esquisse au moins un sourire comme elle le fait habituellement quand papa se moque de sa personnalité de type A, mais elle se contente de saisir le reste de nos articles de nettoyage et elle verrouille la fourgonnette. Je crois que ce n’est pas le moment de lui souligner à quel point elle est devenue dingue depuis le départ de papa. Au moins, elle aura dorénavant les maisons des autres à nettoyer comme une maniaque.

    En arrivant devant la porte d’entrée en bois sculpté, je me sens soudainement embarrassée dans mon vieux jean usé et mon sweat-shirt délavé.

    — Saloperie de tacos au poisson, maman. Comment as-tu connu ces personnes, déjà ?

    — Mon patron est l’ami de monsieur Riley. Ils jouent au golf ensemble.

    Quoi ? Riley ? J’aperçois une plaque dorée près de la porte sur laquelle est écrit soigneusement La résidence des Riley. Mon estomac devient glacé.

    — Est-ce que les Riley ont une fille ? murmuré-je.

    Le visage de maman s’éclaire.

    — C’est vrai ! J’avais oublié que Briana est dans ta classe.

    Ce n’est pas vrai ! Briana Riley. Avant de quitter la maison, j’ai parcouru la liste des clients de maman. Comment n’ai-je pas remarqué le nom de mon ennemie no 1 ? Il faut que je parte d’ici. Si jamais Briana me voit ainsi, ce sera encore pire que le fiasco du faux petit ami Troy. Ce gâchis lui a donné suffisamment de munitions à utiliser contre moi pendant des mois.

    Mais avant que je puisse bouger, la porte s’ouvre et un garçon d’environ mon âge nous sourit.

    — Salut ! dit maman avec le ton joyeux qu’elle utilise quand elle répond au téléphone au cabinet d’avocats où elle travaille. Je suis Amanda Lee et voici ma fille, Rachel. Nous sommes venues rendre votre maison immaculée !

    Elle pousse un petit rire qui ressemble au cri d’un tamia hystérique.

    Je m’attends à ce que le garçon lève un sourcil en entendant que maman et moi sommes parentes étant donné que nous ne nous ressemblons pas du tout, mais il se contente de dire :

    — Je suis Evan Riley. Entrez.

    — Est-ce que ta mère est ici ? s’enquiert maman en pénétrant dans le hall d’entrée.

    Je me précipite derrière elle en gardant les yeux baissés. Il faut simplement que j’entre et que je sorte d’ici sans faire une folle de moi.

    — Je suis seul à la maison, souligne Evan. Mais je crois qu’elle a laissé une liste dans la cuisine.

    — Super ! Nous allons commencer par cette pièce, s’exclame maman.

    Saloperie d’oignons frits. Je ne peux pas croire que je suis dans la maison de Briana Riley ! Et le garçon doit être son frère jumeau. J’ai entendu dire qu’il fréquente une école privée pour les génies. Jusqu’à présent, il semble un million de fois plus gentil que sa sœur. Personne n’a jamais mentionné à quel point il est beau.

    Dès que cette pensée traverse mon esprit, mon visage devient rouge. Pourquoi suis-je incapable de trouver un garçon beau sans devenir embarrassée ? Bien sûr, Evan n’est pas aussi beau que Steve Mueller. Personne ne l’est. Steve Mueller est le garçon le plus craquant de la deuxième année du secondaire, probablement de toute la ville. Malheureusement, il est aussi le petit ami de Briana Riley depuis quelques mois.

    — Rachel, suis-moi, me lance maman dans le corridor.

    Je me rends compte que je suis encore dans le hall d’entrée et que je fixe Evan, la bouche ouverte. Un peu plus et je me mets à baver.

    Il me regarde avec un sourire incertain. Je ne peux pas m’empêcher de remarquer que ces yeux ont le même ton de vert que son maillot des Celtics.

    — Est-ce que ça va ? me demande-t-il.

    J’essaie de hocher la tête et d’avancer en même temps, mais j’en perds l’équilibre. Je trébuche et…

    Patatras !

    Le balai-éponge et le balai tombent de mes mains et atterrissent sur le plancher, suivis de plusieurs rouleaux d’essuie-tout qui rebondissent.

    — Crotte de nez à la con ! crié-je en me penchant pour tout ramasser.

    Est-ce que je viens de dire ces mots à voix haute ?

    — Laisse-moi t’aider, propose Evan.

    Au moment où il s’agenouille devant moi, une odeur de menthe et de détergent à lessive me parvient aux narines.

    — Est-ce que tu viens de dire « crotte de nez à la con » ? ajoute-t-il.

    Je hoche la tête, l’air mortifié. Pourquoi est-ce que les jurons ridicules de papa sortent toujours de ma bouche au pire moment ?

    Mais Evan rit en se redressant sur ses pieds, les bras pleins d’essuie-tout.

    — C’est drôle. Je crois que je pourrais devoir l’utiliser à un moment donné.

    J’essaie de dire « O.K. », mais le mot sort de ma bouche au ralenti.

    — OOOOOO.KKKKKK.

    C’est pire que la fois où j’ai essayé de parler à Steve Mueller !

    Evan rit de nouveau d’une manière qui me laisse croire qu’il ne rit pas de moi. Il saisit un des rouleaux d’essuie-tout et le dépose en équilibre sur sa tête tout en marchant à mes côtés. Je ne peux pas m’empêcher de sourire.

    Quand nous arrivons dans la cuisine des Riley, je laisse presque tout tomber de nouveau. Chaque surface brille comme si elle était recouverte d’enduit à cuisson antiadhésif. Si nous avions une cuisine de ce genre à la maison, je pourrais tout le temps cuisiner sans que maman se plaigne que j’occupe trop de place. C’est qu’ils possèdent trois fours !

    — Merci, Evan, dit maman en se précipitant vers lui pour lui retirer des mains les articles de nettoyage. Nous ne voulons pas t’importuner, alors fais comme si nous n’étions pas là.

    Il hausse les épaules.

    — Je vais être dans ma chambre si jamais vous avez besoin de quelque chose. Vous n’avez pas besoin d’y faire le ménage aujourd’hui.

    Puis, il me regarde et il me fait un sourire en coin.

    — À plus tard, Crotte de nez à la con.

    Super ! Parfait ! Juste le genre de surnom que vous voulez qu’un garçon vous donne.

    Je suis ici depuis à peine 10 minutes et j’ai déjà fait une véritable folle de moi. À ce rythme, je ne vais pas survivre jusqu’à midi.

    Chapitre 2

    B on d’accord, voici la liste que madame Riley nous a laissée.

    Maman tient une feuille rose sur laquelle une liste s’étend des deux côtés.

    — Veux-tu t’attaquer aux chambres et je vais faire le ménage ici, en bas ? Puis, nous pourrons nettoyer toutes les deux les salles de bain.

    — Bien sûr !

    Je fais de mon mieux pour avoir le même ton joyeux que maman. Si jamais elle découvre que je ne travaille pour elle que pour rembourser l’argent que j’ai emprunté hier dans mon fonds collégial pour acheter un billet d’avion, elle va… Je crois que mieux vaut ne pas y penser. Bref : je suis désespérée. Je me fais peut-être des idées en croyant que je peux empêcher le divorce de mes parents, mais je ne peux pas ne rien faire et laisser la chose se produire.

    Après avoir saisi l’aspirateur et des produits d’époussetage, je transporte le tout dans l’escalier géant et dans un immense corridor qui s’étire à perte de vue. Combien y a-t-il de chambres dans cette maison ? Au bout du corridor, je trouve une immense chambre principale qui est très propre, mais je passe tout de même l’aspirateur, j’époussette et je fais gonfler les oreillers.

    Au moment où je termine, mon téléphone portable émet un bip. C’est un texto de ma meilleure (et seule) amie, Marisol.

    Est-ce que tu survis ?

    À peine, réponds-je. Nous faisons le ménage de la tanière de la méchante reine. Peux-tu le croire ?

    Une minute plus tard, mon téléphone émet de nouveau un bip.

    Quoi ? Fais attention ! Ne laisse pas cette sorcière te manger !

    Je range mon téléphone et je me sens un peu amère. J’enroule mes doigts autour d’une des boucles d’oreilles en forme de cuillères que Marisol a fabriquées à partir de couverts bleus de poupée qu’elle a trouvés dans une friperie. Elle en possède une paire de rouges. J’ai soudainement une jolie image de Marisol et moi penchées au-dessus de bols de glace, en train de secouer furieusement notre tête pour essayer de mettre des bouchées dans notre bouche avec nos boucles d’oreilles. Je vais devoir en parler à Marisol quand je vais la voir. Elle va sans doute se moquer de mon côté insolite, mais contrairement à presque tout le monde à l’école, elle ne va pas me traiter de bizarre.

    Je passe d’une chambre à l’autre, puis j’arrive devant une porte fermée derrière laquelle j’entends en sourdine des accords de guitare. C’est sûrement la chambre d’Evan. Je passe devant sur la pointe des pieds ; j’ai peur d’être, d’une manière ou d’une autre, embarrassée par le bruit de mes pas et je m’arrête devant la dernière chambre. Sur la porte, il y a une affiche sur laquelle il est écrit en lettres mauves La chambre de Briana. Je frappe doucement, au cas où, puis je pénètre à l’intérieur.

    Sans surprise, sa chambre est incroyable. Elle est décorée exactement comme j’aurais voulu que la mienne le soit quand j’ai été dans ma phase de princesse en première année : il y a un lit à baldaquin et un miroir gigantesque avec une coiffeuse assortie. Sans mentionner une quantité ridicule de peinture dorée.

    C’est bizarre d’être dans la chambre de ma pire ennemie ; c’est comme si j’errais dans son cerveau. Je me rends compte que je retiens mon souffle, sans doute pour ne pas inhaler ses

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