Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

L'enfant dévolée
L'enfant dévolée
L'enfant dévolée
Livre électronique201 pages3 heures

L'enfant dévolée

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

EDIZIONE IN FRANCESE
“Un livre qu’une fille n’aurait jamais dû écrire.”
“L’enfant dévoilée raconte l’histoire d’une famille d’emigres italiens en Belgique, dans laquelle un despote pendant des années a offensé la dignité et la valeur 
de la parole même de “père”.
LangueFrançais
Éditeurlfapublisher
Date de sortie20 déc. 2019
ISBN9788833432052
L'enfant dévolée

Auteurs associés

Lié à L'enfant dévolée

Livres électroniques liés

Articles associés

Catégories liées

Avis sur L'enfant dévolée

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L'enfant dévolée - Daniele Lama Trubiano

    KETTY CAPODICI

    DANIELE LAMA TRUBIANO

    L’enfant

    dévoilée

    Ketty Capodici

    Daniele Lama Trubiano

    L’ENFANT DÉVOILÉE

    Première édition 2019

    Isbn978-88-3343-204-5

    Editing Serena Palamati

    Tous les droits littéraires et artistiques sont réservés. Les droits de traduction, de stockage électronique, de reproduction et d’adaptation totale ou partielle, par tous moyens (y compris les microfilms et les photocopies) sont réservés pour tous les pays.

    L’enfant Dévoilée 2019 ©

    labambinasvelata@gmail.com

    LFA Publisher

    Via A. Diaz,17 -80023

    Caivano-Naples Italie

    Partita Iva 06298711216

    WWW.lfaeditorinapoli.it-info@lfaeditorenapoli.it

    Distribution Libro Co. Italia-Florence-WWW.libroco.it

    Ce roman, tout en racontant des faits qui peuvent avoir réellement eu lieu ou décrire des personnes qui ont réellement existé, est totalement le fruit de l’imagination et toute référence à des faits, des personnes ou des choses est purement fortuite.

    "Peu importe qui était mon père

    Ce qui est important c’est le souvenir que je garde de lui"

    Anne Sexton

    PREFACE

    Dans certaines fables apparait le méchant ogre: un personnage terrifiant qui ‘’mange les enfants’’. Pour les latins ‘’Orcus’’ était le dieu de la mort et symboliquement il incarne le mal. Ce mal qui devient concret, là où l’on ne s’attend pas de le rencontrer, dans le lieu où l’on devrait se sentir le plus protégé: la famille. Le père, cette figure de référence si importante pour une enfant, qui représente l’homme qui protège, qui accompagne, qui accueille. L’homme que l’on regarde dans les yeux et à qui on se confie totalement, parce qu’il est source d’amour inconditionnel…Ce père qui se transforme en ogre devenant le cauchemar le plus terrifiant qu’une enfant puisse rencontrer. Quand ceci se produit, les implications psychologiques pour le mineur sont dramatiques. Chez les enfants abusés il apparait une fermeture défensive et une difficulté profonde. Les conditions psychologiques se font extrêmement complexes et perturbées et si en plus ils ne trouvent pas un support affectif dans les autres figures de référence, l’isolement se fait plus évident au point de créer une sensation de tristesse et d’apathie persistante, parce qu’il devient impossible vivre et verbaliser les propres émotions. Ce traumatisme marque si profondément l’enfant qu’il portera dans l’âge adulte des blessures profondes et difficilement guérissables, qui en dévient le développement normal, tant à miner l’estime de soi, le développement de la sexualité et les aptitudes sociales. Généralement les enfants abusés réagissent en élevant les niveaux de défense et en effaçant ce qui est arrivé parce que le souvenir est insoutenable. Le sentiment de culpabilité qui se déclenche est d’autant plus intense que l’environnement ignore ou couvre l’épisode, de cette façon se développe un profond sentiment de méfiance et de peur envers les autres, ce que nous faisons tous semblant d’ignorer c’est que l’abus sexuel sur les mineurs est une plaie ancienne dont il est dérangeant parler. Cela semble un fait monstrueux, mais pas fréquent, qui affecte l’enfance dans les milieux socialement et culturellement dégradés ou il est plus facile que le mauvais ogre se manifeste sans être dérangé. Mais ce n’est pas le cas! l’abus sexuel sur les mineurs se produit au contraire sans distinction de classe et se consomme souvent dans ces familles apparemment ‘’normales’’. L’enfance violée est une douleur sourde qui se propage tout au long de la vie. L’enfant abusé vivra l’adolescence comme s’il avait été marqué; une marque de diversité qui conditionnera toutes ses relations.

    Docteur Maura Luperto

    Psychothérapeute

    8 AOUT 1956

    C’est un matin d’Aout et le soleil a commencé à réchauffer l’entrée du Bois de Cazier, où presque trois cent hommes sont déjà descendus dans le puits Saint-Charles pour commencer une autre dure journée de travail dans une des plus grandes houillère de la Belgique. Il est depuis peu passé les huit heures du matin, quand tout à coup une fumée noire et dense, faite de cendre et de suie commence à sortir du puits et en quelques minutes devient visible à des kilomètres de distance.

    Peu après une radio française annonce ce qui s’avèrera être le désastre le plus grave jamais avenu dans une houillère belge.

    Il est huit heures dix du 8 Aout 1956 et la cage qui fait d’ascenseur pour le transport des choses et des personnes dans un des trois puits qui descendent dans la mine, se trouve bloqué au niveau 975 même si en réalité elle n’aurait pas dû s’arrêter à cet étage. Un mineur pensant par erreur qu’elle est vide y pousse à l’intérieur une berline pleine de charbon. Normalement la berline devrait entrée toute entière dans la cage et au contraire celle-ci, trouvant une autre berline déjà à son intérieur destinée à un autre niveau, n’arrive pas à entrer complètement et avant que le garçon ne réussisse à retirer le chariot qui est resté à cheval de la cage, celle-ci peut-être pour une avarie sur la ligne, repart soudainement vers la superficie, trainant vers le haut la berline pleine de charbon. Le chariot se heurte violement contre l’échafaudage du puits arrachant deux câbles d’alimentation à haute tension, les câbles téléphoniques, une ligne d’huile pressurisée et les tubes d’air comprimé. L’arc électrique formé par les câbles de la hautes tension, entre en contact avec l’huile qui sort des tubes tranchés et en un instant éclate un incendie alimenté par l’air qui sort sous pression qui permettent la respiration dans les galeries de la mine. En quelques minutes du second puits commence à sortir de la fumée noire et dense. L’air dans la mine devient de plus en plus irrespirable et le monoxyde de carbone se répand à travers toutes les galeries pleines de charbon prêt pour être chargé sur les berlines. Les secoureurs se retrouvent dans l’impossibilité d’utiliser les puits pour aider ceux qui sont restés dans la mine, parce qu’un des puits est bloqué par la cage encastrée et l’autre par les flammes et par la fumée. Tous se rendent compte immédiatement de la gravité de la situation, avec la mine pleine d’ouvriers distribués dans les étages qui vont du niveau moins 170 à moins 1035.

    A huit heures vingt-cinq, six hommes arrivent à sortir de la mine, du puits numéro 2, au travers d’une cage qu’un autre ouvrier actionné pour les faire remonter, en restant lui-même à l’étage١٠٣٥ pour commander la remontée. A peine sortis, les mineurs confirment qu’il y a encore des personnes vivantes l’intérieur ‘’de l’enfer’’ implorant les sauveteurs d’aller les sauver.

    Ceci ne sera pas possible parce qu’après peu, à neuf heures dix, le puits 2 sera complétement en feu et à cause de la chaleur dégagée, les câbles des cages se briseront les faisant glisser au fond du puits.

    A ce point-là il était clair à tous qu’il n’y avait plus pas moyen d’entrer dans la mine à travers les puits 1 et 2.

    Il aurait dû y avoir un troisième puits appeler ‘’Foraki’’ mais en réalité il doit être encore perforé. Malgré le sacrifice et la volonté des secoureurs, qui avec un effort démesuré réussirent à arriver au niveau 765 en utilisant le ‘’Foraki’’, rejoignant les galeries ils ne trouvèrent aucune trace de vie. Entretemps devant les grilles de la mine commencent à se rassembler les familles des mineurs et les habitants du quartier, alertés par la fumée.

    A quinze heures, sept heures après le commencement de la tragédie, les secoureurs réussissent à descendre du le puits numéro 3 jusqu’au niveau 715 où se trouvent trois hommes encore en vie, protégés sous une berline et trois dans l’auditorium du boulevard.

    Ces trois mineurs sont les uniques à être retrouvés vivants. Les recherches des survivants continueront jusqu’au jour 22 Aout, quand les secoureurs, sortant du puits numéro 1 répondront avec la triste et fameuse phrase que personne n’aurait voulu entendre aux alentours d’un mine: il n’y a plus de survivants. Pour récupérer tous les corps il faudra quatre mois à partir de la tragédie.

    Dans le cimetière de Marcinelle, qui aujourd’hui fait partie de la commune de Charleroi où sont enterrés les victimes du Cazier, il y a une plaque qui commémore ce 8 Aout 1956 dans lequel 262 mineurs: 136 italiens, 95 belges, 8 polonais, 6 grecs, 5 allemands, 5 français dont certains d’origine algérienne, 3 hongrois, 1 anglais, 1 hollandais, 1 russe et 1 ukrainien, perdirent la vie dans l’un des plus grave incendie en minière de l’histoire de l’humanité.

    Plus ou moins dans ces années-là se furent 50 milles italiens qui émigrèrent en Belgique pour travailler dans les houillères et l’histoire que nous allons vous raconter dans ce livre commence précisément par un mineur italien nait ‘’voilé’’, qui au terme de sa dure et crûe existence faite de secrets et de mystifications familiales et sociale nous offrira enfin une ‘’enfant dévoilée’’.

    INTRODUCTION

    Ernesto naît dans une famille noble sicilienne qui dans les premières années du IXXe siècles vit à Casteltermini, un petit village sur les montagnes de l’Agrigente. Ses parents avaient pensé pour lui une vie de noblesse avec à ses coté une femme titrée, qui puisse augmenter le lustre de leur famille. Ernesto de bel aspect, yeux et cheveux noirs, la peau olivâtre, avec des mains soignées bien qu’il travaille dans la menuiserie de famille. Il est toujours bien habillé et s’est un très grand romantique; comme dans les meilleurs fables il tombe amoureux de Giulia, une très belle jeune fille de quinze ans aux cheveux longs dorés desquels ressortent ses grands yeux verts qui semblent des émeraudes enchâssés dans sa peau couleur de marbre. Une jeune fille qui ha un caractère ferme et décis mais qui des fois le confond avec sa douceur innée.

    Elle provient d’une famille de simples paysans et Ernesto allant contre sa propre famille décide malgré tout d’épouser la belle paysanne; cette décision le portera à être déshérité et peut-être même maudit par sa propre famille.

    Parce que ce que nous allons raconter dans ce roman n’est pas, malheureusement une fable avec un fin heureuse mais une histoire qui nous narre quelque chose qui nous porte à ouvrir les pages plus obscures de l’âme humaine.

    Juste après le mariage commence le calvaire de Ernesto et Giulia, même la naissance de leur premier enfant, ainé ‘’d’une portée’’ qui à la fin sera de six enfants, au lieu d’apporter de la joie et de la sérénité dans leur vie, se démontrera aussitôt comme un évènement dramatiquement funeste. Durant la grossesse Giulia est ‘’touchée’’ par un cochon, cette chose étant considérée en Sicile une catastrophe, culminant avec la naissance d’un ‘’enfant voilé’’.

    Pour la science cet évènement est un cas plus unique que rare, qui est mis en évidence lorsque l’on accouche d’un enfant encore dans son sac embryonnaire; si pour la science cette naissance à une explication plus que rationnelle, pour la culture paysanne des années trente cet évènement a au contraire un sens dramatique, ésotérique et maléfique. Adolfo, ainsi sera appelé l’enfant né ‘’voilé’’ et pour les villageois de Casteltermini, il sera pour ce motif un homme ‘’protégé par le diable’’.

    Adolfo peut-être pour ce même motif grandira gâté par ses oncles et par les nombreux membres de sa famille, ceci lui permettra de vivre une enfance dans laquelle les meilleurs parfums raconteront toujours de son passage. C’est un bel homme et une mèche de cheveux blonds lui retombe sur ses profonds yeux noirs. Sa façon de se vêtir soigné et à la mode le font se démarquer de ses camarades déchainant en même temps les attentions des femmes du village, mariées ou pas, à la conquête desquelles il ressent une nécessite de maniaque.

    A seize ans pour aider sa famille qui ne roule certes pas sur l’or, il commence à travailler dans une mine de soufre, tandis que son père jette en l’air ses journées au bar du village. La mère adorée, de conséquence soutient toute seule le poids de l’éducation, des soins des enfants et de la maison. Adolfo grandit avec la poids de l’absence de son père et peut-être est-ce cette situation qui le transforme ensuite en un adulte exigent et problématique, imbu de soi, égoïste, opportuniste et sans pitié dans ses choix sans qu’il soient mis en doute ou qu’il ait pu – des fois- avoir éprouvé des remords pour les conséquences de ses actions, simplement pour satisfaire son Ego, au vice du jeu, des femmes, de la musique mais surtout à la recherche spasmodique et continue du Dieu argent.

    Adolfo à vingt- neuf ans épouse Mafalda, une très belle jeune fille aux grands yeux noirs et avec une cascade de boucles noires qui lui entourent un doux visage, dans lequel un nez important fait de contraste à une belle bouche charnue. Mafalda est sensible et généreuse, très croyante et comme toutes celles de son âge un peu commère. On pourrait croire qu’elle a un caractère fort et indépendant, issue d’une famille connue de commerçants de Casteltermini et c’est depuis qu’elle a douze ans, qu’elle s’est promise en mariage à Adolfo, lequel malgré qu’il lui ait promis le grand amour continu à plusieurs reprises à ‘’l’offenser’’ avec toutes les autres femmes qui s’en vont remplir son lit. La belle jeune fille de vingt et un an malgré qu’elle ait des doutes sur ses actions, se marie avec le jeune dandy sicilien et commence le calvaire que nous allons raconter dans ce roman.

    PARENTHESE

    Quand Ketty m’a proposé de collaborer pour la rédaction d’un livre, en partant de l’histoire d’un ‘’enfant né voilé’’, qui aurait dû raconter la vie d’une enfant qui de par la suite se serait ‘’ dévoilée’’ allant ainsi outre les souffrances endurées à cause d’un père autoritaire, l’idée m’a tout de suite fasciné même si jamais je n’aurais pensé que les notes qu’elle m’envoyait afin que je puisse les transformer en récit auraient autant griffé mon âme, m’ouvrant les portes d’une réalité à moi méconnue et qui m’a fait entrer à grands pas dans des problématiques familiales, la plus importante de notre époque.

    Presque 70% des violences sur les femmes et les enfants se vérifient à l’intérieur des foyers souvent par la main de ces hommes qui devraient en réalité et de toutes façons être les défenseurs acharnés surtout de ceux qu’ils ont mis au monde.

    Raconter en détails ce qu’a dû subir ‘’l’enfant dévoilée’’ a été bouleversant mais nécessaire afin que le lecteur puisse vraiment comprendre le niveau de bassesse, auquel peut arriver l’être humain. Même en ce moment où j’écris ces lignes, il y a des enfants autour de nous, garçons et fillettes qui subissent des choses difficilement imaginables. De la part d’amis de famille, de parents et trop souvent par les mêmes géniteurs.

    Apprenons à regarder autour de nous et à écouter les signes que nous envoient ses âmes sans défense. Nous avons le devoir d’aider les plus faibles à ne plus subir de violences et je suis convaincu que ce livre, pour lequel je remercie Ketty pour m’avoir fait l’honneur de pouvoir collaborer, pourra indiquer la voie pour une issue à beaucoup de personnes qui pensent encore que subir des violences soit une chose nécessaire et dû.

    Qui t’aime ne te touche jamais.

    Daniele Lama Trubiano

    Ketty Capodici

    Daniele Lama Trubiano

    L’enfant

    dévoilée

    CASTELTERMINI

    Le Baron de Chiuddia d’une famille de l’ancienne noblesse catalane s’était installé en Sicile en 1209, fondant divers petits villages en territoire de Trinacrie. Aux alentours de 1620 le baron Giovanni Vincenzo Maria Termini et Ferreri, décide de construire un château sur une colline dans les environs de Agrigente et demanda ai Vice-Roi de Sicile de pouvoir fonder une commune, comme chef-lieu des terres de sa baronnie.

    Ainsi, obtenue la permission, le 5 Avril 1629 naissait le mandat du château des Termini, devenu de par la suite l’actuelle commune de Casteltermini.

    Ce territoire est riche de légendes et d’épisodes mystiques, rappelés par la population et justement à une

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1