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Un Accord avec Dieu
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Livre électronique311 pages4 heures

Un Accord avec Dieu

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À propos de ce livre électronique

Un cadre familial pour une histoire qui relie le silence de Dieu, Sa promesse et Son intervention dans la vie d’un couple croyant. L’héroïne en est Deana qui a souffert dans son enfance et dans sa jeunesse mais qui travaille dur pour réussir sa vie sans perdre l’espoir. L’abus de son père adoptif conduit Deana à un orphelinat et un grave accident de voiture la conduit à mieux se connaître, se développer et s’épanouir. Elle habite dans une famille charitable à côté d’autres enfants seuls. C’est avec cette expérience qu’elle va sauver trois garçons qui souffrent eux aussi de la perte de leur mère. C’est aussi une mission divine basée sur un accord avec Dieu. Le père de ces garçons, Leon, rencontre d’abord les difficultés de subvenir aux besoins de sa famille, ensuite rencontre Deana qui lui apportera le confort et la chaleur de l’amour. Si vous connaissez les trois vertus théologales ou si vous vous y intéressez, vous les trouverez ici à travers ce roman plein d’amour, de foi et d’espoir.

LangueFrançais
ÉditeurDenco Media
Date de sortie6 avr. 2019
ISBN9781547576203
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    Aperçu du livre

    Un Accord avec Dieu - Michael Haden

    MICHAEL HADEN

    Copyright © 2019 par Michael Haden

    Tous les droits sont réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, y compris par photocopie, enregistrement ou toute autre méthode électronique ou mécanique, sans l'autorisation écrite préalable de l'éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans les revues critiques et dans certaines autres utilisations non commerciales autorisées par le droit d'auteur.

    Ce livre est dédié à toutes les jeunes filles qui ont surmonté de grands obstacles pour devenir de grandes femmes.

    REMERCIEMENTS

    Un remerciement spécial à Dieu, à mon épouse Doreen, Adam Camuti, Dean Hutchison, Tony Miller, Dr. Clark Hersey, Kelly Hersey, Dr. Gilbert, Donna Brazelton, et Jackie Logemann.

    Un grand remerciement à Maman et Papa, Haden, Jenna, et Alexandrea ; Mike et Mary Morris. James Stauber, Emily Evans, Amy DeWitt, Edna Dunston, Suzanne Beauchaine, Marianne Screnock, Mr. Regan Upshaw, tous mes beaux-parents et proscrits, les Rumores, les Arroyos, tout un chacun au Club de Soccer de FC Tampa, M.A.D.D., et tous les amis et connaissances qui ont offert aide, conseils, et inspiration en cours de route. 

    PRÉFACE

    En 1976 le parolier d’Elton John, Bernie Taupin, écrivit le chœur pour une chanson de l’album Blue Moves posant cette question S’il y un Dieu au Paradis, pourquoi attend-Il? S’Il ne peut pas entendre les enfants, alors Il doit voir la guerre, pourtant il me semble que Lui conduit ses agneaux à l’abattoir et non à la Terre Promise."

    J’assimilais toujours ce que vous entendez sur Dieu en dehors de l’église et en dehors de la Bible à ce que vous entendez sur les actualités du soir. En gros, vous entendez beaucoup sur les mauvaises choses et rarement les bonnes, tout juste comme vous entendez beaucoup de mauvaises choses attribuées à Dieu. La raison pour laquelle vous n’entendez pas parler de bonnes choses que Lui fait est peut-être parce que ça fait partie de l’accord.

    CHAPITRE PREMIER

    REBECCAH SAMUELS

    ––––––––

    Rebeccah Johnson rencontra Leon Samuels la troisième année de sa licence lorsque l’un et l’autre étaient à la faculté. Ils se trouvaient à une grande fête et s’attiraient beaucoup l’un à l’autre, ce qui mena bientôt à une relation amoureuse durable. Une nuit d’été fatidique lorsque le jeune couple fêtait le 21ème anniversaire de Rebeccah, trop de vin leur fit perdre les facultés de discernement. Trois semaines plus tard, un test de grossesse à la maison confirma ce que soupçonnait Rebeccah ; elle était enceinte.

    Leon et Rebeccah étaient tous deux chrétiens. Ainsi, il était hors de question de ne pas vouloir le bébé. Toutefois, en ce qui concernait Rebeccah, la date n’aurait pas pu être pire.

    Leon demanda à Rebeccah de se marier avec lui et le mariage arrangé à la hâte se passa en douceur. Pourtant, pendant les sept mois restants de sa grossesse elle ne pouvait que compléter 30 unités de valeur des 48 unités dont elle avait besoin pour obtenir son diplôme. Avec 18 unités encore requises, Matthew naquit. Elle jura de terminer la faculté durant les deux années suivantes. Mais, juste cinq mois après la naissance de Matthew elle se trouva de nouveau enceinte avec le bébé Mark.

    Rebeccah venait de Macon en Georgie. Leon venait d’Athens, Georgie. Quand ils se marièrent, ils décidèrent de se déplacer au milieu, à Morrison, Georgie. Leon pouvait faire la navette à la distribution de boissons où il conduisait un camion en moins d’une demi-heure. Rebeccah pouvait passer chez ses parents en 55 minutes.

    En raison de leur jeunesse et de l’emploi relativement nouveau de Leon, ils ne pouvaient pas se qualifier pour la maison qu’aimait Rebeccah à Morrison. Leon trouva une bonne affaire concernant une maison pour laquelle ils pouvaient se qualifier dans le voisinage de Dothan, mais jamais Dothan n’attira réellement Rebeccah.

    Bientôt, Matthew commença la première classe et Mark commença l’école maternelle. Rebeccah s’inscrivit de nouveau à la faculté. Elle décida de commencer avec 9 unités de valeur _ 3 cours de 3 unités chacun. Si elle obtenait de bonnes notes, elle pourrait revenir vers le semestre de printemps et finir les dernières 9 heures et obtenir son diplôme.

    C’était un plan solide. Par malheur, la faculté serait moins difficile si l’on est célibataire et sans enfant. Elle reçut deux notes admissibles qui lui valurent 6 unités de plus. Toutefois, elle était obligée d’annuler le troisième cours car c’était un cours de base qui était très difficile et prenait du temps. Elle se sentait déçue que les choses n’avançaient pas comme elle le souhaitait.

    Rebeccah termina le semestre en décembre ayant besoin de 12 unités de plus pour être diplômée. Ce janvier, elle s’inscrivit à deux cours, tous deux des cours de base. Elle espérait que réduire sa charge de cours simplifierait les choses. Puis, l’éclair frappa une troisième fois. Comme elle se préparait pour le nouveau semestre, elle remarqua l’absence de ses règles, trouva qu’elle était enceinte, et se battit fort avec le pire des maux de matin de ses trois grossesses.

    Au moment où elle commença à se sentir mieux et qu’elle pouvait se concentrer sur les travaux et les études de son cours, elle était déjà trop à la traîne. Si elle ratait ces deux cours, il serait presque impossible de les ajouter à une date ultérieure. Elle allait manquer le temps d’annulation/addition et sa note moyenne baissait.

    Rebeccah se trouva déprimée et commença à se résigner à un diplôme non-universitaire. Elle avait le cœur brisé. Injustement, elle reprochait à Leon sa situation désagréable. Elle haïssait d’être une femme au foyer.

    Le 23 août, Luke naquit. Au début, elle essaya de tirer le meilleur parti de la situation. Rebeccah s’occupait elle-même de tenir la maison. Elle payait les notes, faisait le marché, et se chargeait de toutes les décisions concernant les garçons.

    Elle se mit également à fustiger Leon de plus en plus. Leon ne se rendait pas compte pourquoi, mais il ne se plaignait pas non plus. Rebeccah lui manifestait moins d’affection et d’attention que jamais. Elle criait souvent contre les garçons et d’habitude rappelait à Leon que leur maison était trop petite, surtout pour cinq personnes.

    Par malheur, avoir plus de personnes à charge ne hausse pas la note de votre unité de valeur.

    Rebeccah avait appris à apprécier la paix et le calme dont elle jouissait pendant la journée quand Matthew et Mark étaient à l’école. À présent, elle avait l’impression qu’elle était revenue à la première case avec un bébé prenant tout son temps. Elle se rendit plus déprimée et ses rapports avec Leon, Matthew et Mark en souffraient.

    Le deuxième anniversaire de Luke approchant, Rebeccah se fit plus renfermée. Le week-end, elle conduisait le camion de Leon chez ses parents laissant les garçons à Leon. Quelquefois elle quitterait samedi matin et ne rentrerait que dimanche soir. Le dimanche matin, Leon emportait Luke et marchait un demi mile vers l’église avec Matthew et Mark marchant à son côté. Encore, Leon ne grognait jamais.

    Après presqu’un mois depuis cela, les parents de Rebeccah lui dirent de se contrôler et commencer à être une meilleure épouse et mère. Elle comprit que son état d’esprit n’était pas là où il devrait être et commença à mettre les choses en perspective. Elle commença à cuisiner et nettoyer pour les garçons comme elle en avait l’habitude. Lorsque sa mentalité s’améliorait elle était plus facile à vivre.

    Même si elle sentait qu’elle n’avait pas le tempérament ou la patience, Rebeccah essayait de devenir une mère plus aimable et éducative. Les choses s’amélioraient lentement mais doucement au ménage des Samuels.

    À présent Luke avait presque trois ans. Il était plus facile de s’en occuper comparé au temps qu’il était bébé. Il pouvait s’amuser lui-même en jouant avec des jouets ou regardant la télé. Il pouvait prendre ses propres casse-croûte et il faisait régulièrement la sieste.

    Rebeccah avait maintenant trente-deux ans. Elle avait été un enfant très sain et une adulte relativement en bonne santé. Mais, la nuit du 21 août, elle se coucha très tôt et ne se releva jamais. Elle souffrait d’un anévrisme cérébral dans son sommeil.

    C’était une sensation étrange. Rebeccah sentait que son corps flottait à travers un immense tunnel et elle pouvait voir une brillante lumière jaune dans le lointain. Au début, elle fut attirée vers la lumière. Ensuite elle eut une prémonition. C’était une vision effroyable à propos de son fils Mark.

    Mark était le fils cadet de Rebeccah à ce moment âgé de neuf ans. Mais, dans sa vision elle vit Mark étant un adolescent errant les terrains du lycée avec un autre garçon en train de tirer au hasard sur les camarades de classe et tuer ceux-ci. Mark avait encore un fusil à la main quand l’agent de police a tiré sur lui.

    Rebeccah fut épouvantée quand elle comprit l’avenir tragique de son garçon. Surmontant avec émotion elle s’effondra sur le sol du tunnel. Immobile, elle se mit à prier.

    Rebeccah après avoir compris le destin tragique de sa famille, fut épouvantée. Elle s’éteignit entièrement. Elle resta sur le sol du tunnel et ne bougea pas. Peu importait combien la force était puissante, Rebeccah ne bougeait pas encore.

    Dieu observa ce qu’il était arrivé et c’était une erreur. Personne quittant ce royaume ne devait pas voir le destin de leur famille, surtout un destin si terrible. Dieu prit pitié de Rebeccah. Elle ne méritait pas d’être une âme tourmentée. Dieu alla à la rencontre de Rebeccah.

    Rebeccah, ta vie s’est terminée et cela ne changera pas. Mais, si tu marches vers la lumière, j’enverrai quelqu’un surveiller ta famille. Et, ce que tu as vu dans ta vision n’aura pas lieu. J’ai besoin d’une réponse rapide si tu désires recevoir mon aide.

    Rebeccah, remplie de gratitude, consentit immédiatement et entra dans la lumière.

    Amenez-moi Deana Murphy, demanda Dieu, la jeune femme dans le coma de Tampa.

    CHAPITRE 2

    DEANA MURPHY

    ––––––––

    Deana Murphy est une jeune femme extraordinaire. Les premiers treize années de sa vie étaient absolument terrifiantes, tristes et brutales. La première fois que j’écris le début de ce chapitre je pleurai, parce qu’il était difficile d’écrire les mots pour décrire ce que Deana avait à supporter. Sa résistance est incroyable.

    Elle naquit le 22 août 1987. Son père biologique n’était jamais dans sa vie. Il quitta la mère de Deana avant qu’elle ne soit née. Jamie Murphy, la mère de Deana, avançait de son mieux avec tous les défis d’être une mère célibataire.

    En 1990, en raison des complications d’une maladie et du manque d’argent suffisant pour le soin médical convenable, Jamie décéda. Les parents de Jamie étaient décédés des années plus tôt et il n’y avait aucun membre de famille compétent pour s’occuper de Deana.

    Deana devint un enfant à charge de l’État de Floride. Une famille à Tampa avec une fille biologique de 4 ans se chargea d’être la famille d’accueil de Deana. Deana allait bientôt fêter son troisième anniversaire. Ce ménage était de classe moyenne. Au début le père et la mère étaient attentifs et encourageants.

    Même si Deana n’avait pas de parents biologiques, mais elle menait une vie assez normale. Elle travaillait bien à l’école et semblait prospérer dans sa famille d’accueil. Tout se passait bien et de façon ordinaire jusqu’au CM2.

    L’été avant la sixième, de façon tragique, une des pires choses qui aurait pu arriver à un enfant eut lieu. Jusqu’à ce jour personne ne comprend vraiment ce qui poussa le père adoptif de Deana à l’agresser sexuellement. Dans un effort pour cacher son crime, il la força de recourir à une abortion après l’avoir rendue enceinte.

    La procédure se développa de manière indésirable. La combinaison d’un médecin incompétent et un travail hâtif laissa Deana avec des complications. Figurez-vous avoir douze ans et vous recevez la nouvelle que vous serez stérile à jamais.

    On retrouva le père adoptif ; sa propre femme le dénonça. Il fut arrêté et poursuivi en justice par l’État. Il fut condamné à huit ans d’emprisonnement dans un bagne Fédéral très rude. Après avoir passé trois ans de sa condamnation, il se disputa avec un autre prisonnier. Il fut battu et laissé à mort sur le sol cimenté et froid du bagne. En prison, il ne va pas bien aux prédateurs d’enfants.

    Deana avait été le témoin principal et on la demandait souvent à témoigner. L’apparence physique de la cour la dégoûtait et la rendait déprimée. Elle passa les années de son collège dans les salles d’audience en essayant désespérément d’avoir toujours sur elle ses livres scolaires. Sa concentration sur le travail scolaire était constante et l’aidait à garder son esprit hors du procès.

    Même au beau milieu de sa tragédie Dieu faisait son œuvre. Un avoué de Tampa, qui voulait rester anonyme, entendit parler de Deana. Il était riche et un homme de foi. Il paya un orphelinat chrétien renommé pour qu’ils prennent Deana.

    Alfred et Myra Wilson avaient six garçons âgés de 4 à 11 ans dans leur famille d’accueil. Il y avait une fille autiste de dix ans appelée Tammy à propos de laquelle on avait dit aux Wilson qu’il serait presque impossible de placer. Les Wilson étaient enclins d’adopter la fille, mais la placer avec six garçons posait un problème. L’avoué amena Deana chez les Wilson et c’était un bon ajustement. Ils pouvaient adopter Deana et Tammy en leur accordant une chambre à elles et mettant les garçons ensemble dans d’autres chambres.

    L’orphelinat était conçu pour deux adultes et huit enfants. Deana avait presque treize ans et serait la plus âgée. Il lui plaisait d’être l’aînée parce que les Wilson la traitaient comme une jeune adulte et non un enfant.

    Les Wilson se sentaient presque coupables de voir Deana aider à cuire, à nettoyer et à assister les enfants plus jeunes. Mais, ils étaient tous deux dans la soixantaine et avoir Deana était une bénédiction.

    Pendant qu’elle était à l’orphelinat, Deana devait aller à l’église le mercredi soir et le dimanche. C’est à ce temps-là qu’elle entendit parler de Jésus ; elle L’accepta comme son sauveur et fut baptisée. Il était important pour Deana de reconduire sa vie en bon chemin, surtout avec le début du lycée qui approchait.

    Deana adorait jouer au football. Elle n’avait pas un vrai corps d’athlète. Elle jouissait d’une taille moyenne, plutôt corpulente et pas vraiment rapide. Elle était quand même intelligente, tenace et extrêmement travailleuse.

    Ses entraîneurs insistaient sur le travail d’équipe, la discipline et l’enthousiasme pour des efforts supplémentaires. Même si vous croyez que vous ne pouvez pas, vous pourrez si vous avez la foi.

    Au début, l’équipe n’était pas très bien. Ils perdaient beaucoup de competitions, quelquefois très mal. Les entraîneurs ne se fâchaient ni criaient à l’équipe. En revanche, les entraîneurs et les filles arrivaient aux exercices plus tôt et restaient jusqu’au tard. Leur entraînement étaient très intense.

    Les entraîneurs insistaient sur le fait de prendre des initiatives et d’être un catalyseur. Les entraîneur ne croyaient pas en des joueurs vedettes. Lorsqu’une joueuse prenait la tête en forçant un changement ou en faisant un grand jeu pour marquer un but par des efforts supplémentaires, on s’attendait à ce que les autres filles fassent la même chose.

    Au lieu de perdre 5-1, la défaite devenait plutôt comme 4-3. Comme elles apprenaient à mieux jouer la défense de l’équipe, les points devinrent 2-2 et 1-1. Les équipes qui d’habitude les battaient lourdement avaient maintenant du mal à les battre.

    La saison suivante, tout le travail dur commença à apporter des dividendes. Ce qui comptait d’ordinaire pour défaites évidentes étaient maintenant des matchs à égalité et presque victoires. Huit victoires, deux défaites et quatre nuls apportaient un championnat de division. Et gagner le championnat de division leur valait l’opportunité à jouer pour le championnat d’État.

    Convenablement nommé, le tournoi de championnat d’État est appelé Coupe d’État. Les meilleures équipes jouent les unes contres les autres. Lorsqu’on arrive à la finale pour seize équipes, ça devient l’unique match éliminatoire.

    L’équipe de Tampa de Deana remporta ses quatre premiers matches et elles étaient maintenant aux quatre derniers. Un avantage en nature pour les filles était que la fin de ce tournoi avait lieu à Cocoa Beach. Les filles se réjouissaient d’un bon petit voyage en route. Elles savaient déjà qu’elles avaient peu de chance de gagner le championnat, pourtant le simple fait d’être là était en soi passionnant.

    Le premier match était contre Southside. Une des joueuses de l’équipe de Southside était la fille d’un footballeurs professionnels populaires. Au fait, il s’y trouvait un membre de la média nationale.

    L’équipe de Southside était la plus rapide dans le tournoi. Southside était une équipe capable de vous battre facilement 7-0 si vous ne faisiez pas de votre meiux. Southside marqua dans les premières quatre minutes. Elles marquèrent encore avant la mi-temps. Tampa eut un retard de 2-0 et à la mi-temps il y avait une discussion intense.

    L’entraîneur en chef leur dit qu’il leur fallait jouer avec encore plus de courage et de passion que dans la premère mi-temps. Il commença une prière pour enfoncer une force au profond de leur cœur. Chacune des filles devait jouer de son mieux à cent pour cent.

    À la deuxième mi-temps, la défense de Southside rattrapa le ballon de Tampa et fit un chip haut à leur meilleur joueur au milieu de terrain. Deana jouait à la défense du milieu et elle avait vraiment fait un bon travail à défendre cette fille jusqu’ici. À la première mi-temps, la fille avait essayé de maîtriser Deana. À ce moment, Deana mesurait presque 5’4, 155 livres et aussi ferme qu’un rocher. La fille de Southside n’ayant pas de succès ; Deana était trop forte.

    Deana supposa cette fois que la fille tenterait de faire quelque chose de différent. Deana avait peur de la fille se lançant sur elle et la battant par sa vitesse. Alors Deana étendit largement ses crampons pour la prendre. Deana voulait taquiner et défia la fille d’essayer de foncer à travers ses jambes avec le ballon.

    On appelle meg le fait de dribbler un ballon de foot entre les jambes d’un adversaire. Cela aide un jouer offensif à se déplacer du point A au point B aussi vite que possible. Mais, il faut que vous l’exécutiez correctement.

    Bien sûr, les joueurs de Southside visait le meg et comme elle l’a fait Deana attacha sa jambe droite et en fit une barre litérale. Cette technique lance le ballon au défenseur alors que le dribbleur dépasse en perdant la possession.

    Dix-huit filles sur le terrain allèrent en direction de la fille qui, selon elles, possédait le ballon. Meghan le défenseur de gauche de Tampa se déplaça de l’autre côté comme faisait Deana avec le ballon. Deana sur la gauche avait un chemin dégagé vers le but tendis qu’elle dribblait autour d’un défenseur seul de Southside. La gardienne de but de Southside devait maintenant défier Deana car Deana était en train de lever son pied pour tirer. Deana fixa de regard le poteau droit et la gardienne se plongea par là.

    Deana, au lieu de tirer, fit une passe à gauche. Meghan était resté dehors et donc dans une position à la traîne. La passe arriva un peu loin devant Meghan, mais Deana donna si brillamment le faux mouvement, Meghan aurait pu conduire le ballon dans le but. Meghan marqua un but et Southside mena 2-1.

    Tampa prenait maintenant de l’élan et avait l’impression de pouvoir battre Southside si elles pouvaient marquer en quelque sorte le but suivant. On pouvait voir combien Tampa était motivé par le rythme accéléré du match. On ne trouvait guère de sourire sur le visage des joueurs, il n’y avait que des expressions sérieuses et concentrées. Il y avait de bons tirs par l’une et l’autre équipes et des buts sauvés par les deux gardiennes.

    L’un des tirs de la part de Tampa était serieusement fort et rapide et la gardienne de Southside ne croyait pas pouvoir attraper le ballon comme il faut. Elle décida de lancer le ballon loin dans le terrain aussi fort qu’elle le pouvait pour éloigner le ballon en dehors de la zone de défense. Le ballon passa devant l’attaquant de Tampa et le défenseur de Southside. La ballon atterrit entre le haut de la boîte de dix-huit mètres et la ligne au milieu de terrain.

    Le plus petit défenseur de Tampa, Alexa, était aussi l’une des joueuses les plus rapides de cette équipe. Elle était présentatrice de l’équipe de course à son lycée. Elle se précipitait vers le ballon, qui bondissait toujours. Elle levait le pied au-dessous du ballon lui donnant un coup de pied aussi fort que possible. Le ballon fendit l’air rapidement en paasant derrière l’oreille d’une joueuse de Southside. Au moment où la gardienne tenta de faire un jeu sur le ballon il se dirigeait déjà dans l’arrière du filet. Tampa 2, Southside 2.

    Le match se termina en match à égalité. À ce temps-là elles jouaient le Golden Goal. En gros, les filles ont 30 minutes supplémentaires à jouer jusqu’à ce quelqu’un marque un but. Si personne ne marque alors on fera des tirs au but.

    Les prolongations semblaient durer à jamais. Puis, une joueuse de Southside faisait une infraction à la main à l’intérieur de leur propre boîte défensive de dix-huit mètres. Tampa gagna une pénalité et elles marquèrent un but par là. Tampa 3, Southside 2.

    Plus tard cet après-midi elles allaient jouer aux finales. Elles devront rencontrer une équipe de Jacksonville. Jacksonville était au 7e classement dans le pays. Tampa perdit 4-1, mais teminant en 2e parmi trente-huit équipes en Division Un était extraordinaire. Chaque fille reçut un grand trophée. Deana dit que c’était la première fois qu’elle avait jamais reçu une récompense autre que le Tableau d’Honneur à l’école.

    Elle avait maintenant seize ans et assez bonne pour assister à l’équipe première de son lycée. Même si elle n’était qu’un élève de seconde, elle commençait chaque match et jouait chaque minute. L’équipe du lycée perdait la plupart de ses matchs, mais Deana gagnait le respect de toute équipe dans laquelle elle jouait. Elle avait la réputation d’être un concurrent féroce. Ses entraîneurs se rappellent jusqu’ici quels énormes efforts elle faisait tout le temps.

    À l’approche de l’âge de dix-sept ans pour Deana, les Wilson approchaient de la fin de leur soixantaine. L’orphelinat ne comptait que quatre garçons, plus Tammy et Deana. Deana craignait que les Wilson seraient obligés de fermer l’orphelinat s’il y avait trop de travaux pour eux à faire. Deana assuma encore davantage de responsabilité afin de rendre les choses plus faciles pour les Wilson.

    À l’aide de Mme Wilson, Deana devenait un chef cuisinier au-dessus de la moyenne. Elle avait aussi un penchant pour conseiller ses frères adoptifs et s’occuper d’eux. Mr. Wilson avait une merveilleuse capabilité à réconcilier toute différence survenant entre les garçons. Il avait une manière naturelle avec les enfants, même avec ceux qui avaient une personnalité difficile. Mr. Wilson comptait comme maître de récompenses positives et des primes pour motiver les enfants.

    Deana aussi paraissait avoir des compétences pédagogiques

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