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La Fille Au Coeur Brisé
La Fille Au Coeur Brisé
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Livre électronique200 pages2 heures

La Fille Au Coeur Brisé

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À propos de ce livre électronique

Jane est une superbe jeune fille respectueuse, travailleuse et qui aime être la meilleure. Elle a grandi en croyant que comme dans les beaux contes de fées, plus grande, elle rencontrerait un beau prince qui lui aussi fondrait devant sa beauté. Ils vivraient heureux avec beaucoup d'enfants pour le restant de leur vie. Qu'arrive-t-il lorsque la réalité de notre héroïne est bien loin de ces promesses que l'on trouve dans les belles histoires d'amour? Ou même de l'idéal promis à une fervente croyante très active pour Dieu et qui s'attendrait à la meilleure part de son Seigneur ? Dans cet ouvrage, divers sujets liées à l'amour et aux histoires de cœur sont abordés, parmi lesquels on pourrait citer : les jeunes, la foi et la sexualité ; les deceptions amoureuses, trouver ou reconnaitre LE grand amour ; finances et célébration du mariage... et bien plus encore.

LangueFrançais
Date de sortie15 févr. 2019
ISBN9781773701776
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    Aperçu du livre

    La Fille Au Coeur Brisé - Judith Glory

    Remerciements

    À toi, Lucie, qui a été la première à m’encourager à écrire et à me le rappeler souvent, merci, car tu as fait sortir l’écrivaine en moi.

    Daniela et Praise, mes amours, vos sourires et vos encouragements m’ont permis de transformer ce souhait en réalité. Vous avez cru et aidé Maman à devenir une auteure.

    À vous tous, amis et connaissances, qui m’avez ouvert vos portes, vos bras, vos cœurs, et m’avez offert votre amitié : merci de croire en moi.

    Par-dessus tout, à toi, la source de tout accomplissement, de toute réussite et le rocher solide sur lequel ma vie tient ; toi, l’ami fidèle, qui est — et sera — toujours là pour moi : à toi, Jésus-Christ, toi, l’auteur, la source et la cause de mon éternel bonheur ; à toi soient toute ma reconnaissance et mes remerciements.

    À toi seul soit toute la gloire !

    Table des matières

    Remerciements

    Née et élevée dans l’église

    Adolescents en feu pour Jésus

    L’enfant de Dieu Amoureuse ?

    Beau Conte de fées

    Quelles fiançailles !

    Rupture, Cœur brisé, théorie faussée

    Un réveil brutal

    Trahison et débâcle

    Mère célibataire

    Il y a de l’espoir

    Aimer le donateur plus que le don

    Épilogue

    Annexe – à ceux qui ont le cœur brisé

    Biographie

    Chapitre 1 

    Née et élevée dans l’église

    Il était 6h ce dimanche matin et maman May allait chambre par chambre pour réveiller ses sept enfants afin qu’ils s’activent et se préparent pour aller à l’église.

    « Debout, debout, vite ! Fiona, réveille-toi et apprête ta petite sœur. »

    « Sury, les assiettes et marmites ne sont pas encore lavées. »

    « Donald, tu sais qu’il faut bien nettoyer la maison le weekend et hier, tu ne l’as pas bien fait... »

    « Paula, Jane, Georges, debout, vous allez aider vos aînés ! »

    Elle arriva enfin dans la chambre de la petite Cece et, avec la douceur que seules les mamans connaissent, May lui donna des câlins tendres, mais assez fermes pour qu’elle ouvre les yeux.

    « Viens, ma belle, on va prendre un bon bain et te rendre toute belle pour aller à l’église. ».

    C’est ainsi que les dimanches démarraient chez les O’hara. Il était important de se lever à temps pour accomplir et terminer les tâches ménagères, la cuisine, le rangement ; et s’apprêter pour aller au service du dimanche à l’Église évangélique dans laquelle la famille O’hara était une famille pilier. Maman May y était une ancienne d’église. Elle faisait partie du groupe des responsables et du conseil de l’Église. Il était donc important pour elle que toute la famille soit à l’heure au rendez-vous. Généralement, toute la famille était au rendez-vous, sauf papa Joe, qui, même s’il aimait et appréciait l’initiative de sa chère épouse, ne participait pas et n’allait pas vraiment à l’église.

    Joe O’hara était un orphelin depuis l’âge de cinq ans. Il avait dû travailler très fort et s’accrocher à la vie pour devenir enseignant, avant de s’enrôler comme soldat de gendarmerie. Il avait rencontré May à l’aube de la vingtaine. Connaître la réalité de ce que signifie grandir sans ses deux parents, de se battre chaque jour pour vivre, les avait rapprochés et Joe avait décidé de miser sur May pour construire et continuer le restant de ses jours sur terre. C’est de cette union que naquirent Jane et ses frères et sœurs.

    Papa Joe croyait que l’Église donnait de bonnes valeurs à son épouse et ses enfants. Il aimait que les membres de sa famille respectent les exigences de l’Église, car, selon lui, elle aidait à garder le monde rangé.

    Pour maman May, il n’était pas seulement question de garder le monde rangé ; les êtres humains avaient besoin de Dieu et d’une communauté sociale dans laquelle s’impliquer activement afin de venir en aide aux autres, mais aussi de pouvoir être aidés en cas de besoin. May aimait la religion. Elle avait chanté dans plusieurs chorales comme sa maman avant elle. Il y a environ quinze ans de cela, May, de passage dans son village d’origine, avait rencontré un ancien choriste — frère Jean — qui lui avait parlé de l’importance de ne pas aller juste à l’église comme par habitude, mais qu’il était possible d’avoir une relation avec le Très-Haut de sorte que la prière et les louanges ne soient pas juste une récitation mécanique ou un rituel auquel on s’est habitué. Frère Jean avait encouragé maman May à avoir cette relation personnelle avec le sauveur, une relation à entretenir avec des lectures régulières de la parole de Dieu et des moments de prière, en plus de l’implication active dans sa communauté ou son église locale.

    Lorsque maman May revint de ce voyage, son zèle et son enthousiasme pour les choses de Dieu, prirent une autre dimension : elle instaura la prière chez les O’hara tous les vendredis soir. Elle commença à lire plus souvent la bible toute seule chaque matin. Les soirs après le souper, lorsque l’envie de chanter lui prenait, elle sortait ses cantiques et invitait les enfants qui le souhaitaient à la joindre. Les enfants O’hara qui étaient intéressés par la chanson purent très vite apprendre à faire des harmonies, à chanter juste et à manier leur voix.

    Les harmonies et les sons étaient tellement beaux que la très inspirée maman May en profita pour passer à un autre niveau. Elle commença à enregistrer les cantiques qui étaient bien exécutés.

    Lorsque la famille O’hara devait déménager ou changer de ville, et donc d’église, c’est dans le répertoire de ces enregistrements que maman May allait choisir le chant que la famille O’hara chanterait pour dire au revoir à l’ancienne communauté ainsi que le tout premier chant qu’ils feraient dans la nouvelle.

    C’était tellement important pour May que ces performances soient exceptionnelles et remarquables. Lorsqu’il était question d’une nouvelle église, maman May allait jusqu’à choisir les vêtements et les coiffures que chacun de ses enfants porterait pour cette présentation.

    La grosse agitation de ce dimanche matin était aussi liée à la présentation de la famille O’hara. Ce serait leur premier service à l’Église évangélique luthérienne de Pictoria. La famille O’hara y était arrivée depuis peu, mais, avant le départ pour cette nouvelle ville, maman May avait fait ses devoirs, à savoir rechercher les contacts de personnes chrétiennes dans la nouvelle ville.

    Elle avait demandé et reçu des recommandations de son pasteur. Ce dernier avait fait une longue lettre détaillant comment, dans les sept dernières années, maman May et toute la famille O’hara avaient contribué à faire grandir l’Église évangélique de Burnaby d’où ils partaient. La lettre de recommandation incluait aussi des détails des domaines où on pouvait employer les O’hara. May avait été diacre et ancienne d’église, elle avait été impliquée dans les groupes de maisons, les groupes d’étude biblique et dans les chorales. Ses enfants avaient toujours été impliqués dans la jeunesse et l’éducation chrétienne.

    Maman May avait fini d’apprêter la petite Cece et voulait maintenant vérifier que les vêtements des autres étaient de bons choix, propres et repassés. Elle appela donc ses rejetons l’un après l’autre afin qu’ils montrent ce qu’ils avaient prévu de mettre. Elle changea le choix de Sury et George, puis demanda à l’aînée de la famille, Fiona, de faire le repassage de tous les vêtements. Donald, qui avait terminé le nettoyage du sol, fut affecté à une nouvelle tâche : nettoyer et cirer les souliers.

    Il ne restait qu’une heure avant le début du service, mais aucune crainte à se faire, car May gardait un œil sur la grande horloge accrochée au centre du salon. Tout en suivant l’avancement des tâches de chacun, maman May surveillait le dîner qui cuisait tranquillement dans le four et que la famille dégusterait à son retour du culte.

    Papa Joe, qui venait de sortir de sa chambre, traversa la cuisine puis le grand salon sans mot dire et avec un air mécontent.

    May lui dit :

    « Bonjour, papa Joe. Est-ce que tu as bien dormi ? »

    « Comment ça va, ce matin ? »

    Il répondit :

    « Comment bien dormir avec un vacarme pareil ? »

    « Vous vous comportez comme si tout le monde dans cette maison se réveillait à 5 h et vous oubliez que moi, je n’ai que le dimanche pour rattraper un peu mon sommeil et me reposer ! »

    May répondit :

    « Excuse-nous, papa Joe, nous sommes vraiment désolés d’avoir importuné ton sommeil... Maintenant que tu es réveillé, est-ce que tu te joins à nous pour ce dimanche ? »

    « Comme je te l’ai dit, c’est la grande présentation à l’église et le pasteur a dit qu’il prendrait dix minutes dans l’horaire du culte pour notre présentation. »

    « Il a dit avoir reçu de très bons échos à propos de nous et veux vraiment prendre le temps de bien nous accueillir. »

    « Il est fort probable que nous soyons reçus chez lui à la fin du culte. »

    Papa Joe répondit :

    « Oh non, femme, tu sais que l’Église, ce n’est pas mon truc. »

    « Toi, tu le fais très bien et tu sauras nous représenter. »

    May renchérit :

    « Tu n’as pas envie d’écouter la voix basse de Donald ? »

    « Pour le numéro que nous allons faire aujourd’hui, il y a une partie où il chante tout seul et il le fait plutôt bien. »

    « Allez, Joe O’hara, viens t’en avec nous et je suis sûre que tu seras fier de ta famille. »

    Papa Joe resta sur sa position et dit à tous :

    « Je n’ai aucun doute que vous allez assurer lors de votre performance pendant votre présentation ce matin. »

    « Mais, je vais profiter de votre absence pour compléter mon sommeil qui a été interrompu par votre réveil matinal. »

    « Ensuite, je vais m’apprêter pour aller à la réunion des hommes du quartier. »

    « Mais, priez pour moi que Dieu me garde et me bénisse. »

    May comprit que cela ne valait pas la peine d’insister et qu’au lieu de mettre beaucoup d’énergie pour convaincre Joe de venir avec eux, elle ferait mieux de continuer de superviser les préparatifs afin qu’ils arrivent à temps pour le service.

    Quarante-cinq minutes après, May et ses sept enfants quittèrent le domicile familial pour l’église où ils arrivèrent dix minutes plus tard. Deux bancs leur avaient été réservés dans la rangée du centre, en avant, et le pasteur et son épouse étaient venus leur serrer chaleureusement la main avant le début du service. May avait gardé Cece avec elle, et, avec son regard, contrôlait les mouvements des plus grands. Tout le monde devait rester calme et écouter. Vint le moment tant attendu par May, un diacre annonçant la venue d’une nouvelle famille qui se joignait à la communauté, une famille très active pour le Seigneur et dont ils avaient entendu beaucoup de bonnes choses. Il passa la parole au pasteur qui lut à toute la congrégation la lettre de recommandation reçue de l’Église évangélique de Burnaby. Il introduisit maman May. Cette dernière se leva et, à la manière de l’apôtre Paul, salua la communauté. Puis à son tour, elle introduit chacun de ses enfants qui vinrent tous la rejoindre sur l’estrade pour le numéro spécial. Ils chantèrent tous ensemble un cantique populaire très connu, mais avec les harmonies dont seule maman May avait la maîtrise, dans un Acapella plutôt rythmé.

    Un flot d’applaudissements accueillit la fin du numéro spécial et le pasteur vint serrer la main à chaque O’hara alors qu’ils descendaient de l’estrade et dit :

    « Les recommandations sont confirmées, Dieu nous a envoyé une belle équipe avec qui bâtir. »

    « Responsables de la chorale, responsables de l’école du dimanche, responsables des groupes de maison, vous savez quoi faire à la fin du culte. »

    Maman May arborait un sourire de fierté et de reconnaissance à Dieu qui avait permis, une fois de plus, que leur entrée dans une nouvelle communauté se fasse avec brio.

    À la fin du service, tel que soupçonné, les O’hara furent tous invités pour dîner chez le pasteur. Avant de partir pour la demeure de ce dernier, les responsables de jeunes prirent rendez-vous avec Fiona, Sury et Donald pour leur intégration dans le groupe de jeunes ; Paula, Jane et Georges furent pris en charge par les responsables de l’école du dimanche. May avait aussi une rencontre en semaine avec les responsables paroissiaux et le dirigeant des groupes de maison, qui souhaitait participer à la réunion de prière des O’hara qui se tenaient les vendredis soir. Qui sait, comme il dit, il est fort probable qu’une cellule de maison soit commencée chez les O’hara, une proposition qui plût beaucoup à maman May et pour laquelle elle donna immédiatement son accord.

    L’arrivée et l’intégration à l’Église évangélique de Pictoria étaient un succès, au grand plaisir de May qui avait travaillé fort pour qu’elles le soient. Une autre entrée réussie dans une nouvelle église, exactement comme la mère May désirait.

    * * *

    Maman May aimait beaucoup être reconnue pour sa fidélité et sa régularité dans toutes les réunions de l’Église : service du dimanche, réunions de prière, études bibliques et autres événements spéciaux. La direction de l’Église savait qu’elle pouvait compter sur maman May pour être là et se rendre disponible pour servir.

    C’était sur cette approche que maman May misait pour la réussite et le succès de ses enfants. Elle croyait beaucoup en l’Église et, du moment que l’on naissait O’hara, on rentrait dans le programme, qu’on le veuille ou non, et ce, jusqu’à ce que l’on soit rendu adulte et que l’on quitte la demeure familiale. Prières et études bibliques à la maison, implication remarquable dans au moins une activité à l’église au point de se faire remarquer par le pasteur et faire partie des membres sur lesquels l’Église pouvait compter, c’est dans ce moule que Jane avait été élevée depuis qu’elle était née dans la famille O’hara.

    À

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