Pensées sur l'amour de Dieu : Suite du Château de l'Âme
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À propos de ce livre électronique
Sainte Thérèse D'Avila
Thérèse d'Avila est une religieuse espagnole, née le 28 mars 1515 à Gotarrendura et morte le 4 octobre 1582 à Alba de Tormes. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne.
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Aperçu du livre
Pensées sur l'amour de Dieu - Sainte Thérèse D'Avila
Sommaire
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
NOTES
CHAPITRE PREMIER
Sur ces paroles de l’épouse dans le Cantique des cantiques : Que le Seigneur me baise d’un baiser de sa bouche.
Du respect que l’on doit avoir pour ce qui ne nous paraît pas intelligible dans l’Ecriture sainte. Ce qui a porté la Sainte à prendre, la liberté d’expliquer ces paroles du Cantique des cantiques. De quelle sorte se doivent entendre ces mots de baiser et de bouche.
DU RESPECT QUE L’ON DOIT AVOIR POUR CE QUI EST OBSCUR
DANS L’ÉCRITURE SAINTE.
En lisant attentivement ces paroles, j’ai remarqué qu’il semble que lame, après avoir parlé en tierce personne, lorsqu’elle dit : Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche, adresse la parole à une autre en ajoutant : Le lait qui coule de vos mamelles est plus délicieux que le vin. J’avoue n’en comprendre pas la raison, et j’en suis bien aise, parce que nous devons avoir beaucoup plus de respect pour les paroles qui surpassent notre intelligence, que pour celles que nos faibles esprits sont incapables de concevoir. C’est pourquoi, mes filles, lorsqu’en lisant on entendant des prédications, ou méditant les mystères de notre sainte foi, il y aura des choses qui vous paraîtront obscures, je vous recommande extrêmement de ne vous point gêner pour en chercher l’explication. Cela n’appartient pas à des femmes, ni même à la plupart des hommes.
Que s’il plaît à Notre-Seigneur de vous en donner l’intelligence, il le fera sans que vous ayez besoin de prendre pour ce sujet aucune peine ; ce que je ne dis que pour les femmes et pour les hommes qui ne sont pas obligés à soutenir la vérité par leur doctrine. Quant à ceux que Dieu y engage, ils doivent sans doute y travailler de tout leur pouvoir, et ce travail ne leur saurait être que fort utile. Mais pour ce qui est de nous, nous n’avons, sans nous mettre en peine du reste, qu’à recevoir avec simplicité ce qu’il plaît à Dieu de nous donner, et nous réjouir de ce que sa sagesse n’ayant point de bornes, une seule de ses paroles contient tant de mystères, qu’il n’est pas étrange que nous soyons incapables de les comprendre. Car, sans parler du latin, du grec et de l’hébreu, à quoi il n’y a pas sujet de s’étonner que nous n’entendions rien, combien se rencontre-t-il d’endroits dans les psaumes qui ne nous paraissent pas moins obscurs dans l’espagnol que dans le latin ? Gardez-vous donc bien, mes filles, je le répète encore, de vous en tourmenter inutilement. Ce qui ne va point au-delà de notre capacité, suffit pour des personnes de notre sexe. Dieu ne nous en demandera pas davantage, et il ne laissera pas de nous favoriser de ses grâces.
Ainsi lorsqu’il lui plaira de nous découvrir ces sens, nous n’y trouverons point de difficulté. Et s’il ne veut pas lever le voile qui nous les couvre, humilions-nous et réjouissons-nous, comme je l’ai dit, de ce que le maître que nous servons est si grand et si admirable, que ces paroles, quoique écrites en notre langue, ne nous sont pas intelligibles.
Notre faiblesse est telle qu’il vous semblera peut-être, mes sœurs, que les paroles de ce cantique auraient pu être plus claires ; et je ne m’en étonne pas, ayant même entendu dire à quelques personnes qu’elles appréhendaient de les lire. « Que notre misère, mon Dieu, est déplorable ! car n’est-ce pas ressembler à ces bêtes venimeuses qui convertissent en poison tout ce qu’elles mangent, que de juger selon notre peu d’amour pour vous, de ces faveurs dont vous nous obligez, pour nous apprendre, par l’avantage que nous tirons de vous aimer, qu’il n’y a rien que nous ne devions faire pour nous rendre dignes de jouir du bonheur de votre compagnie, et répondre, par l’ardeur de notre amour, à celui que vous nous portez ? Hélas ! Seigneur, que nous profitons peu de tant de bien que vous nous faites ? Il n’y a point de moyens que vous n’employiez pour témoigner votre amour, et nous le reconnaissons si mal, que nos pensées continuent toujours de se tourner vers la terre, au lieu de les portera admirer les grands mystères qu’enferme ce langage du Saint-Esprit. »
Car qui devrait être plus capable de nous enflammer de l’amour de Dieu, que de penser que ce n’est pas sans sujet qu’il nous parle de la sorte ? Mais l’aveuglement des hommes est si grand, que j’ai vu avec étonnement qu’un religieux ayant fait un sermon admirable sur le sujet des faveurs que Dieu fait à l’âme comme à son épouse, et qui n’était fondé que sur les paroles de ce cantique, il excita la risée de son auditoire, à cause qu’il y parlait d’amour, comme s’il eût pu n’en point parler.
Mais je connais, au contraire, des personnes qui ont tiré tant d’avantage