Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Une Histoire australienne
Une Histoire australienne
Une Histoire australienne
Livre électronique283 pages4 heures

Une Histoire australienne

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Les récits d’une famille australienne répandus sur une période de 196 ans.

Si quelqu’un aime connaître l’histoire contemporaine de l’Australie, ce livre lui présenterait bien des scènes touchantes à ce propos. C’est l’histoire d’une grande famille dès leurs premiers jours d’installation en Australie jusqu’à la fin du vingtième siècle. De Sydney à Melbourne, d’Adelaide à Darween et de Brisbane à Perth, vous lirez les aventures émouvantes de tous les membre de cette famille. C’est également l’histoire des première et seconde guerres mondiales, les atrocités de la guerre et la misère des victimes innocentes qui vous feront du mal mais vous donneront un aperçu de ce qui s’est passé en Australie, bien avant la première guerre mondiale et longtemps après. Ce roman historique vous parle aussi d’amour et de progrès technique aux temps moderne.

LangueFrançais
ÉditeurGordon Smith
Date de sortie19 déc. 2018
ISBN9781547561360
Une Histoire australienne

Auteurs associés

Lié à Une Histoire australienne

Livres électroniques liés

Politique pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Une Histoire australienne

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Une Histoire australienne - Gordon Smith

    UNE HISTOIRE AUSTRALIENNE

    Les récits d’une famille australienne répandus sur une période de 196 ans.

    Préface

    Les Premières Années

    William Charker

    La Ville de Sydney

    Le Corps Rhum vs. Gouverneur Bligh

    Les Montagnes Bleues

    Elizabeth Shackel

    Joseph Henry Chalker

    Mary Ann Chalker (1)

    Thomas Power

    Norfolk Island

    Jane Power

    Adaminaby

    Brumbies

    Edward John Power

    James Power

    Charles Power (senior)

    Georgiana Belcher

    Sir William 6 Baronet Abdy

    Thomas Abdy

    Port Macquarie

    Helen Abdy

    Armadale

    La Riverina

    Robert Coleman-Wright

    L’Or en Victorie

    Gilbert Wright

    Iris Anne Evelyn Wright

    Murrumburrah

    Charles (Jerry) Power

    Canberra

    Iris et Jerry se marient

    Cootamundra

    1914 - Les Nuages de Guerre planent au-dessus de l’Europe

    La Première Guerre Mondiale

    Austin Power

    Austin Schofield

    William Power

    Austin Schofield

    Thomas Wright

    Arthur Wright

    Thomas Kingston

    Austin Power s’engage à nouveau

    La Lamentation de Georgiana

    La Paix et les années 1920

    Le Pont du Port de Sydney

    Ligue de Cricket et de Rugby

    Une nouvelle arrivée d’outre-mer

    Les Années 1930

    L’Été de 38

    Les Nuages de Guerre se Développent

    Oui, l’Australie était en guerre!

    40000 Cavaliers

    La Seconde Guerre Mondiale

    La Guerre de Charlie

    Tobruk

    La Grèce

    La Crète

    L’Avancée Japonaise

    La Guerre de Roy

    Le Queen Mary

    La Malaisie

    Changi

    Sandakan

    La Guerre de Bill Power

    La Guerre de Scotty

    Cape Banks

    Skirmish Battery

    Townsville

    La Nouvelle-Guinée

    Thursday Island

    L’Australie d’Après-guerre

    The Entrance

    Melbourne

    Fitzroy

    North Balwyn

    Le Corps de l’Entraînement Aérien

    Dans l’Équipe de Travail

    North Melbourne

    Le Plan de Service National

    Le Journal Militaire de Gordon

    Les Années 1970

    Ballarat

    Les Années 1980

    Les Années 1990

    Préface

    Qu’est-ce qui fait une famille? On pourrait dire que leurs gènes, leur héritage, leur environnement, leur foi ou bien un mélange de tout cela.

    Ceci est l’histoire d’une famille australienne dont l’histoire et l’héritage accompagnés du monde dans lequel ils vivaient en fit un peuple remarquable.

    Même si cette histoire est basée sur des gens et des événements réels, la fiction se doit d’être inclue afin de remplir les lacunes non enregistrées. Au fait, beaucoup de noms ont été changés et d’autres événements devaient être supprimés en respect des membres de famille encore vivants.

    C’est un récit de l’histoire d’Australie telle qu’elle affecta cette famille à travers la génération. C’est un récit qui commémore les sacrifices suprêmes pendant la guerre et les épreuves en même temps qu’il fait la fierté pour les prouesses de cette famille et du pays.

    Je suis extrêmement fier de présenter au lecteur une histoire australienne.

    Gordon G Smith, 2015

    Les Premières Années

    William Charker, pour votre participation au cambriolage à la demeure de Thomas Evans à St. Mary Lambeth et le vol des articles à une valeur de £33.60 vous êtes par la présente condamné, ainsi que votre complice, à 7 ans d’exil dans la colonie de New South Wales.

    William Charker

    William Charker naquit à Winchester, Hampshire en Angleterre le 16 décembre 1774. Le quatorzième enfant d’une famille de quinze, son père, Edward Charker, un Artisan de Cirier en suif et sa mère Elizabeth (née Barr). Les Charker étaient des commerçants riches et des paysans agriculteurs et ainsi William reçut une bonne éducation et fut indépendant. Le 7 décembre 1800 il s’impliqua de façon inexplicable (avec un complice) dans un cambriolage important à la demeure de Thomas Evans à St. Mary Lambeth volant des objets d’une valeur de £33.6.0.

    Les deux furent arrêtés et jugés le 25 mars 1801 aux Assizes de Surrey. Chacun d’entre eux fut condamné seulement à sept ans même si leur crime fut une infraction capitale. Lors de son procès, son nom donné comme William Charker, alias William Chalker, était le premier usage connu de ce pseudonyme qui devint son nom ordinaire en Australie, sauf pour les Documents Légaux et la Correspondance Gouvernementale où il se servait toujours de Charker.

    William avait connu peu de chose sur New South Wales. Il avait dit à Thomas ma connaissance s’élève à peu de chose près à cela après sa découverte par l’explorateur James Cook en 1770, New South Wales était devenu un remplaçant pour la destination d’exil des détenus étant donné que les Américains n’avaient plus envie d’y larguer les détenus après leur Guerre d’Indépendance en 1776.

    La déportation était devenue une alternative durable à la fois matérielle et financière pour maintenir l’excédent de détenus, car il n’y avait plus de place dans les prisons surchargées. La solution de court terme consistant à maintenir les prisonniers dans les pontons prisons amarrés dans les rivières du sud de l’Angleterre.

    Les pontons étaient des navires désuets de la marine ou du commerce qui flottaient encore mais qui ne se considéraient pas en état de naviguer. Dans la majorité des cas, toutes les superstructures supérieures (Mâts, etc.) avaient été enlevées et la majeure partie de l’espace inférieur du pont converti en cellules de prison. À cause du mauvais état des pontons, il fallait plus de gardes, en plus du déclenchement continuel de maladies qui créait un risque inacceptable pour la grande population.

    Le coût de la déportation serait à peu près le même que celui pour garder les prisonniers dans des pontons, mais une fois arrivés à New South Wales, ils pourraient se mettre au travail et la colonie deviendrait ainsi autosuffisante en peu de temps. Par ailleurs, étant donné qu’il n’y avait nul danger d’évasion vers la population ordinaire de l’Angleterre, il devint possible de réduire un grand nombre de gardes.

    Le 6 décembre 1785, il fut émit des ordres au Conseil à Londres pour établir une colonie pénitentiaire à New South Wales, sur le terrain revendiqué par la Bretagne par l’explorateur James Cook dans son premier voyage dans le Pacifique en 1770.

    La Première Flotte est le nom donné aux 11 bateaux qui quittèrent la Grande Bretagne le 13 mai 1787 pour fonder une colonie pénitentiaire et qui devint la première colonie européenne en Australie. La flotte comptait deux Navires Royaux, trois bateaux de ravitaillement, et six déportations de détenus, emportant plus de mille détenus, marins et matelots, et une grande quantité de ravitaillements. Depuis l’Angleterre, la Flotte navigua vers le sud-ouest à Rio de Janeiro, puis vers l’est à Cape Town et via le Grand Océan du Sud vers Botany Bay, arrivant à mi-janvier 1788, mettant deux cent cinquante-deux jours depuis le départ jusqu’à l’arrivée finale.

    William alla d’abord à la Prison du Département puis aux pontons HMS Protée. Protée commença comme un navire de guerre de soixante-quatre canons de la ligne de la Marine Française, mis à la mer en 1772. Il fut capturé par la Marine Royale le 24 février 1780 et transformé pour servir de ponton en 1799, puis démoli finalement en 1815.

    William examinait ses alentours et plus tard il rappelait à ses enfants.

    Les conditions au bord des prisons flottantes étaient épouvantables ; les normes d’hygiène étaient si déplorables que la maladie se propageait rapidement. Les districts d’habitation se trouvaient dans un état si mauvais que l’on dirait vivre dans un égout. Les pontons étaient exigus, et nous dûmes dormir avec les fers. Nous étions obligés de vivre sur un pont qui était à peine assez haut pour permettre à un homme de rester debout. Les officiers vivaient dans des cabines dans la poupe.

    Quand après être arrivés à bord nous fûmes tout de suite déshabillés et lavés dans deux grandes baignoires d’eaux, puis, après avoir mis un costume grossier et lâche, on nous mettait des fers et nous envoyait en bas avec nos propres vêtements délivrés par eux.

    On était à ce moment médiocrement habillé ainsi qu’en mauvaise santé. Ils étaient censés nous donner une chemise en lin, une veste brune et une paire de haut-de-chausses mais les hommes qui contrôlaient les bateaux empochaient souvent l’argent donné pat le gouvernement pour nos vêtements.

    Six cents d’entre nous environ étaient enfermés dans ce cachot flottant, la plupart était doublement enchaînés, et je voyais les effets horribles résultant de cliquetis continu des chaînes, la crasse et la vermine naturellement produites par une telle foule d’habitants misérables, des jurons et exécrations régulièrement entendus parmi eux ... Les malades recevaient peu de soin médical et n’étaient pas séparés des gens sains.

    Je me sentais sur un petit nuage lorsqu’en janvier 1802, je fus transféré au transport des détenus Coromandel. Les détenus américains se logeaient sous les ponts à l’étage de prison et souvent plus enfermés derrière les barres. Dans de nombreux cas, on était enfermés dans des chaînes et on ne nous permettait d’aller sur le pont que pour l’air frais et les exercices. Les conditions étaient à l’étroit, et on couchait dans des hamacs.

    Nous partîmes de Spithead en compagnie des Perseus le 12 février 1802.

    Dès qu’ils se dégagèrent, les conditions Anglaises à bord s’améliorèrent. Ils ne se considéraient plus une menace de fuite, et les contraintes furent allégées en quelque sorte.

    Pendant qu’ils naviguaient vers le sud devant les Îles Canaries, la routine quotidienne commençait à se mettre en place. À quatre heures au petit matin, les prisonniers cuisiniers (au nombre de trois) étaient reçus sur le pont et cela à cinq heures trente. Le capitaine de sa division (le détenu désigné comme détenu sénior) se joignait aux autres capitaines sur le pont supérieur dans le but de faire remplir les baignoires pendant que les prisonniers restants commençaient à ramasser leur lits et leurs hamacs. En groupe de six, William et la première moitié des prisonniers étaient permis de se laver le corps. En une demie heure l’autre moitié des prisonniers étaient permis de se laver eux-mêmes. Le petit-déjeuner à huit heures et pendant le petit-déjeuner, l’équipage du navire nettoyait déjà le pont supérieur et les toilettes.

    Pendant qu’ils se dirigeaient vers le sud traversant l’Atlantique vers Rio de Janeiro, ils affrontèrent le premier de plusieurs orages.

    William réussit à avaler son repas, mais le bateau se fit inondé de vomi. Les matelots expérimentés se moquaient de la façon dont les détenus s’embarrassaient. Il faut reconnaître que la majorité des détenus n’avaient jamais été à la mer et qu’ils se relevaient déjà des conditions exiguës à bord des pontons prisons.

    Parmi les gens à bord du navire se trouvaient des familles de colons libres, mais puisqu’on les séparait des détenus, William ne savait rien sur elles. Il se demandait quels gens amèneraient volontairement leur famille à ce lieu inconnu qui d’après certaines informations avait peu de raffinements et d’équipements.

    William se rappella :

    Les nuages semblent se lever de l’eau, rendant le jour en nuit. Puis le vent se mettait soudainement à hurler, et au départ le navire titubait dangereusement à tribord avant que les timoniers puissent corriger l’inclinaison. Je crus que nous étions des vagabonds. Ensuite vint la pluie battante, elle était si féroce que j’étais sûr qu’elle allait couper dans les madriers au-dessus d’eux. La puanteur insupportable du vomi de mes codétenus semblait couvrir entièrement le pont. Nous aurions préféré être sur le pont que dans ce trou d’enfer où nous étions enfermés.

    L’orage faiblit après presque 10 heures et  le temps se calma depuis. Les jours devenaient plus chauds en même temps qu’ils voyageaient à travers les tropiques et de nombreux orages tropicaux ne semblaient être aussi mauvais que le premier, peu de temps après qu’ils naviguèrent devant les Îles Canaries.

    La routine quotidienne continuait et à la première surprise de William, il y avait en plus du nettoyage et des tâches ménagères, une scolarité régulière et un enseignement religieux. Il ne pouvait pas comprendre si cela visait à subjuguer les détenus et garder la discipline ou bien les autorités croyaient qu’une meilleure éducation et un entraînement religieux les pousseraient à changer leurs mauvaises habitudes.

    Peu de temps après avoir aperçu l’éloignement du territoire du Brésil, il remarqua que le cours se dirigeait vers le sud-est et suivait les vents de l’ouest à travers l’Ocean Atlantique vers Le Cap.

    Les mers commencèrent à se rendre agitées, et la température avait baissé, pourtant il faisait encore plus chaud que lorsqu’ils avaient quitté l’Angleterre.

    Le trajet à travers l’Atlantique était raisonablement sans incident jusqu’à ce qu’ils se soient approchés encore plus du Cap. Le vent s’intensifia spectaculairement, provoquant le navire à tanguer et rouler. Même la vue de la terre à la côte du port ne fit que trop peu pour faire monter le moral à William, bien qu’après avoir navigué une journée en Océan Indien, le temps se soit adouci.

    C’était durant ce temps qu’un des détenus tomba gravement malade et malgré les efforts de l’équipage, il décéda.

    Il étonna William à voir comment tout l’équipage et chaque détenu s’alignaient sur les ponts pendant que la pauvre âme recevait enterrement convenable sur la mer.

    Nous nous sommes tous alignés sur le pont. Les détenus, les officiers, l’équipage aussi bien que les libres colonies. Le corps se trouvait sur une planche s’allongeant sur le côté et couvert avec le drapeau de la Reine. Alors que le capitaine prononçait ces mots qui confiait le corps à la mer, deux d’entre l’équipage soulevèrent un bout de la planche, et le corps sans vie glissa du dessous du drapeau et alla vers les profondeurs.

    William réfléchit, dans ses pensées, à la façon dont ce voyage se distinguait en comparaison des récits horribles qui circulaient dans les prisons et les pontons en Angleterre.

    Il remarqua que l’équipage n’avait à aucun moment agi comme gardes, et peu d’entre cet équipage témoignait une grande symphonie pour le malheureux détenu. Il avait également apprécié le respect dont l’équipage avait témoigné envers les femmes détenues et comment certains d’entre eux divertissaient les enfants des femmes détenues.

    À la fin du mois de mai ils avaient traversé l’Océan Indien et de temps à autre pour les quelques semaines suivantes, ils continuaient à voir la terre au nord de la largeur du port.

    La terre continuait à apparaître pendant qu’ils tournaient vers le nord et il y avait un air de contentement mêlé à une sorte d’appréhension concernant ce qui allait se trouver devant.

    Finalement, le 13 juillet 1808, ils entrèrent dans le Port Jackson.

    Comme ils naviguaient la proue en avant, le capitaine décida de permettre aux groupes de détenus de venir sur le pont. Chaque groupe avait le droit à quinze minutes. Le capitaine savait que s’il les enfermait, il courirait le risque d’une émeute parce que s’ils remarquaient une lueur de leur destination, ils se mettraient à se reposer et sans doute un air d’enthousiasme remplacerait les sentiments de désespoir que certains auraient dû ressentir.

    Plus tard William se rappela, C’était incroyable. Ce grand port qui semblait s’étendre à quelques miles. L’herbe mou et vert derrière un assemblage de côtes rocheuses et de petits rivages dorés et d’épaisses terres non cultivées derrière les côtes faisaient de cet endroit un paradis.

    Ils avaient navigué sans s’arrêter, le premier navire de détenus à faire cela, le Gouverneur King le 9 août 1802 était tellement impressionné de traitement et de condition des détenus qu’il écrivit le rapport suivant :

    L’état de santé dans lequel le Coromandel et le Perseus arrivèrent requiert particulièrement que je vous signale les maîtres de ces bateaux. D’après les journaux de bord, les bloc-notes des chirurgiens et la voix unanime de tout le monde à bord de ces bateaux-là, il paraît y avoir l’extrême sympathie avec les détenus. Ceci, avec l’application de conforts que le Gouvernement leur avait si généreusement fournis, et le bon état de santé dans lequel se trouvait tout le monde, disposa le maître du Coromandel à procéder sans s’arrêter à aucun port. Il arriva ici en quatre mois et un jour, ramenant tout le monde dans un état de haute santé, et prêt aux efforts effectifs. Par ailleurs, même s’il apparaît que le Perseus fit inévitablement escale à Rio et Cape, pourtant les détenus se trouvaient dans une condition aussi bonne que celle à bord du Coromandel. Je ne pourrai non plus omettre le grand plaisir ressenti par moi-même et les autres officiers en visite, exprimé par les détenus et les passagers pour l’aimable attention et le soin qu’ils avaient reçus de leurs maîtres et chirurgiens, qui rapportèrent une quantité peu commune d’articles stockés par le Gouvernement pour les détenus pendant le voyage.

    La Ville de Sydney

    La première vue de William de la Voûte de Sydney se rapportait au moment où ils débarquèrent au quai branlant.

    J’étais ébahi à voir comment l’implantation s’était développée après seulement 14 ans. Quoique rudimentaire il était un village florissant.

    Au départ, William était extrêmement mal assuré  sur ses pieds pour une part dû à un long voyage de mer sur les mers houleuses mais aussi pour des conditions étriquées à bord.

    L’odeur du rive est étonnante. L’air vif et propre, l’arôme agréable du vrai cuisson des aliments mais aussi, ce qui est plus important, le manque de puanteur des hommes vivant si proche les une des autres pour longtemps. Je pouvais commencer à voir qu’il n’allait pas être aussi mal que je le pensais à vivre dans ce soi-disant trou d’enfer. Je vois que ce serait possible éventuellement d’avoir une vraie vie en cette colonie à condition de me conduire bien.

    La plupart des bâtiments et des infrastructures de la ville étaient centrés sur le militaire. Les boutiques et le commerce étaient principalement gérés par le Corps de New South Wales et toute la ville avait un sentiment de ville garnison à son propos.

    Mes premières réflexions consistent en ce que les officiers du New South Wales Corps, semblaient avoir trop d’influence sur la gestion de la colonie et il paraît que le bureau du gouverneur est juste pour approuver les yeux fermés leurs décisions. Même accorder le pardon ainsi que l’allocation des terres, semblaient être aux mains des officiers de ce Corps."

    Ma première nuit sur terre est une expérience bien étrange. Le manque de mouvement de la mer accompagné de sons entièrement différents nous font endormir terriblement.

    Me réveillant au matin avec le bruit des oiseaux indigènes gazouillant accompagné du fracas d’une colonie en agitation se préparant pour des tâches de la journée était une musique à mes oreilles."

    Peu de temps après son arrivée, on confia à William la tâche de labourer la ferme pour Jonas Archer et Mary Kearns à Mulgrave Place dans le district de Hawkesbury.

    Comme il se déplaçait vers la ferme, il s’émerveilla devant les vues et bruits qu’il rencontrait.

    Mon premier coup d’œil des kangaroos et d’autres animaux indigènes me donne l’inconfort bien que les aborigènes m’en causent même plus.

    Comme il se révéla bientôt, il créerait un lien et une entente avec les tribus locales qui aboutiraient à une relation paisible. Il était regrettable que tous les colons n’étaient pas capables d’établir cette relation, et la méfiance se désagrégeait en l’effusion de sang à bien des occasions.

    Mary Kearnes avait été reconnue coupable pour vol à Dublin en 1792 et condamnée à 7 ans de déportation. Elle arriva à Sydney le 17 septembre 1793 à bord de Sugarcane.

    Après avoir accompli sa condamnation, elle se vit attribuer 65 demi-hectares de terre dans la région de Hawkesbury à Green Hills, actuellement connu comme Windsor.

    Son amant Jonas Archer la joignit et ils se mirent ensemble à dégager pour la ferme. Jonas était subordonné à Mary comme on lui rappelait à bien des occasions que c’était la pension de Mar, et donc sa ferme à elle.

    Il était invraisemblable qu’en deux ans assez courts, Mary et Jonas aient pu dégager la terre et construire une ferme relativement réussie sur ces plaines fluviales 20 miles environ loin de Sydney Harbour. Mary était une ouvière, et pourtant en même temps une femme séduisante, qui essayait de faire un réel avenir en dépit de son début médiocre.

    Disposer de William comme assigné à leur ferme était une aubaine. William travaillait très dur et gagna leur confiance. Il était toujours capable de faire des progrès bénéfiques, et puisqu’il avait été élevé sur les champs par ses parents paysans fermiers il avait un don naturel pour l’agriculture mixte. Si nous plantons un lopin de légumes entre la maison et la cabane de stockage, nous aurions plus de contrôle sur l’endroit où les animaux rôderaient, Il fit remarquer à Mary tout de suite après son arrivée.

    Jonas, d’autre part, ne s’intéressait pas à l’agriculture, aussi bien prouvait-il être un handicap avec des attributs extrêmement mauvais dans les affaires.

    Ce fait inopportun eut lieu en 1803, Jonas Archer s’enfuit pour échapper à ces créditeurs et Mary devint la seule propriétaire de la ferme. Mary avait toujours une sympathie pour William, il n’était donc pas surprenant qu’en peu de temps après le départ de Jonas, elle se maria avec William. La ferme était alors connue comme la Ferme de Chalker.

    Le Corps Rhum vs. Gouverneur Bligh

    Le Gouverneur William Bligh arriva à Sydney le 6 août 1806. Il fut envoyé pour remplacer le Gouverneur King, qui s’impatientait de revenir en Angleterre. (On dirait qu’il était déçu vu que durant son temps au bureau, les officiers du corps avaient bravé son autorité et l’avaient découragé en quelque sorte.)

    Bligh avait une réputation d’être extrêmement autocratique et il souffrait vraiment de la désobéissement de qui que ce soit.

    Ayant perdu le contrôle du vaisseau HMS Bounty à son équipage, les 20 dernières années l’avaient rendu encore plus impitoyable.

    Bligh avait découvert à sa consternation lors de son arrivée que le New South Wales Corps gérait la majorité du commerce sous le commandant de Major George Johnson avec l’étroite collaboration d’un ancien officier, et maintenant herbager et marchand John McArthur.

    Les fermiers résidents de la région Hawkesbury, en particulier, s’étaient plaints à Bligh au sujet des prix très élevés chargés par le Corps pour la nourriture de base. Les

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1