LA REINE EN ROUTE VERS LA LÉGENDE
Pour son jubilé de platine, l’écrivain Simon Liberati campe une héroïne plus rock’n’roll qu’on ne croit
En voiture électrique comme en carrosse, à dos de chameau comme en Rolls-Royce, elle est déjà une figure historique. Sur la scène royale dans les moindres détails. Mais sous le sang-froid bouillonnent l’humour, l’amour et, depuis la disparition de Philip, planétaire, elle campe un personnage aussi aimable qu’immuable : fidèle aux traditions, capable d’encaisser les pires tempêtes, le chagrin. À l’occasion de ses soixante-dix ans de règne, Paris Match dresse le portrait d’une femme souveraine… et singulière.
Sa couronne pèse 3 livres (1,28 kilo), elle a perdu son père adoré et son mariage vacille depuis que Philip doit se plier aux rituels vieillots de Buckingham. Mais elle sourit. Pour la première fois, des millions de Britanniques l’observent en gros plan, et en direct. Malgré l’opposition farouche de Churchill, Elizabeth a autorisé les caméras de la BBC à l’intérieur de Westminster pour la cérémonie. Les films s’envoleront vers l’Amérique, l’Australie, la Nouvelle-Zélande… A star is born.
Dès le couronnement, elle comprend qu’il faudra charmer les médias
Le protocole, c’est sacré mais, en coulisses, elle est rieuse et sans chichis
Du Saint Empire romain germanique de ses aïeux, Elizabeth II, la plus ancienne souveraine régnante du monde, tire peut-être sa simplicité: selon Chateaubriand, les altesses d’outre-Rhin sont simples car «incontestées en légitimité».
De Marilyn à Lady Gaga, elle a reçu les stars les plus volcaniques
Assiette ferme
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits