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La guerre de Troie : Éphéméride de la Guerre de Troie: Édition intégrale - 6 Livres
La guerre de Troie : Éphéméride de la Guerre de Troie: Édition intégrale - 6 Livres
La guerre de Troie : Éphéméride de la Guerre de Troie: Édition intégrale - 6 Livres
Livre électronique218 pages1 heure

La guerre de Troie : Éphéméride de la Guerre de Troie: Édition intégrale - 6 Livres

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À propos de ce livre électronique

**** PREMIUM EBOOK - Édition intégrale - 6 Livres ****

Cette oeuvre constitue l’un des rares témoignages de la Guerre de Troie. Au jour le jour, Dictys, un soldat crétois, y raconte l’histoire de cette formidable odyssée dont il est à la fois témoin et acteur. 
Cette édition comporte six livres dans lesquels sont retracés les évènements et les expéditions de chacune des parties belligérantes, ainsi que le retour des Grecs dans leur patrie.
LangueFrançais
ÉditeurFV Éditions
Date de sortie11 oct. 2018
ISBN9791029906336
La guerre de Troie : Éphéméride de la Guerre de Troie: Édition intégrale - 6 Livres

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    Aperçu du livre

    La guerre de Troie - Dictys de Crète

    La guerre de Troie

    Éphéméride de la guerre de Troie

    Dictys de Crète

    Traduction par

    Nicolas Louis Achaintre

    Table des matières

    LIVRE I

    PRÉFACE DE L'AUTEUR GREC.

    ARGUMENT DU LIVRE PREMIER.

    LIVRE PREMIER. CHAPITRE I.

    CHAPITRE II.

    CHAPITRE III.

    CHAPITRE IV.

    CHAPITRE V.

    CHAPITRE VI.

    CHAPITRE VII.

    CHAPITRE VIII.

    CHAPITRE IX.

    CHAPITRE X.

    CHAPITRE XI.

    CHAPITRE XII.

    CHAPITRE XIII.

    CHAPITRE XIV.

    CHAPITRE XV.

    CHAPITRE XVI.

    CHAPITRE XVII.

    CHAPITRE XVIII.

    CHAPITRE XIX.

    CHAPITRE XX.

    CHAPITRE XXI.

    CHAPITRE XXII.

    CHAPITRE XXIII.

    LIVRE II

    ARGUMENT DU LIVRE SECOND.

    LIVRE SECOND. CHAPITRE I

    CHAPITRE II.

    CHAPITRE III.

    CHAPITRE IV.

    CHAPITRE V.

    CHAPITRE VI.

    CHAPITRE VII.

    CHAPITRE VIII.

    CHAPITRE IX.

    CHAPITRE X.

    CHAPITRE XI.

    CHAPITRE XII.

    CHAPITRE XIII.

    CHAPITRE XIV.

    CHAPITRE XV.

    CHAPITRE XVI.

    CHAPITRE XVII.

    CHAPITRE XVIII.

    CHAPITRE XIX.

    CHAPITRE XX.

    CHAPITRE XXI.

    CHAPITRE XXII.

    CHAPITRE XXIII.

    CHAPITRE XXIV.

    CHAPITRE XXV.

    CHAPITRE XXVI.

    CHAPITRE XXVII.

    CHAPITRE XXVIII.

    CHAPITRE XXIX.

    CHAPITRE XXX.

    CHAPITRE XXXI.

    CHAPITRE XXXII.

    CHAPITRE XXXIII.

    CHAPITRE XXXIV.

    CHAPITRE XXXV.

    CHAPITRE XXXVI.

    CHAPITRE XXXVII.

    CHAPITRE XXXVIII.

    CHAPITRE XXXIX.

    CHAPITRE XL.

    CHAPITRE XLI.

    CHAPITRE XLII.

    CHAPITRE XLIII.

    CHAPITRE XLIV.

    CHAPITRE XLV.

    CHAPITRE XLVI.

    CHAPITRE XLVII.

    CHAPITRE XLVIII.

    CHAPITRE XLIX.

    CHAPITRE L.

    CHAPITRE LI.

    CHAPITRE LII.

    LIVRE III

    ARGUMENT DU LIVRE TROISIÈME.

    LIVRE TROISIÈME. CHAPITRE I.

    CHAPITRE II.

    CHAPITRE III.

    CHAPITRE IV.

    CHAPITRE V.

    CHAPITRE VI.

    CHAPITRE VII.

    CHAPITRE VIII.

    CHAPITRE IX.

    CHAPITRE X.

    CHAPITRE XI.

    CHAPITRE XII.

    CHAPITRE XIII.

    CHAPITRE XIV.

    CHAPITRE XV.

    CHAPITRE XVI.

    CHAPITRE XVII.

    CHAPITRE XVIII.

    CHAPITRE XIX.

    CHAPITRE XX.

    CHAPITRE XXI.

    CHAPITRE XXII.

    CHAPITRE XXIII.

    CHAPITRE XXIV.

    CHAPITRE XXV.

    CHAPITRE XXVI.

    CHAPITRE XXVII.

    LIVRE IV

    ARGUMENT DU LIVRE QUATRIÈME.

    LIVRE QUATRIÈME. CHAPITRE I.

    CHAPITRE II.

    CHAPITRE III.

    CHAPITRE IV.

    CHAPITRE V.

    CHAPITRE VI.

    CHAPITRE VII.

    CHAPITRE VIII.

    CHAPITRE IX.

    CHAPITRE X.

    CHAPITRE XI.

    CHAPITRE XII.

    CHAPITRE XIII.

    CHAPITRE XIV.

    CHAPITRE XV.

    CHAPITRE XVI.

    CHAPITRE XVII.

    CHAPITRE XVIII.

    CHAPITRE XIX.

    CHAPITRE XX.

    CHAPITRE XXI.

    CHAPITRE XXII.

    LIVRE V

    ARGUMENT DU LIVRE CINQUIÈME.

    LIVRE CINQUIÈME. CHAPITRE I.

    CHAPITRE II.

    CHAPITRE III.

    CHAPITRE IV.

    CHAPITRE V.

    CHAPITRE VI.

    CHAPITRE VII.

    CHAPITRE VIII.

    CHAPITRE IX.

    CHAPITRE X.

    CHAPITRE XI.

    CHAPITRE XII.

    CHAPITRE XIII.

    CHAPITRE XIV.

    CHAPITRE XV.

    CHAPITRE XVI.

    CHAPITRE XVII.

    LIVRE VI

    ARGUMENT DU LIVRE SIXIÈME.

    LIVRE SIXIÈME. CHAPITRE I.

    CHAPITRE II.

    CHAPITRE III.

    CHAPITRE IV.

    CHAPITRE V.

    CHAPITRE VI.

    CHAPITRE VII.

    CHAPITRE VIII.

    CHAPITRE IX.

    CHAPITRE X.

    CHAPITRE XI.

    CHAPITRE XII.

    CHAPITRE XIII.

    CHAPITRE XIV.

    CHAPITRE XV.

    LIVRE I

    PRÉFACE DE L'AUTEUR GREC.

    Dictys, natif de Gnose, ville de Crète, était contemporain des petits-fils d'Atrée; il possédait parfaitement la langue et les sciences phéniciennes que Cadmus avait répandues dans l'Achaïe. Il accompagna Idoménée, fils de Deucalion, et Mérion, fils de Molus, qui se rendaient au siège de Troie à la tête d'une armée de Crétois; il fut chargé par eux d'écrire les annales de cette guerre, ce qu'il fit sur des tablettes d'une écorce légère, et il partagea son histoire en six livres. Il était déjà avancé en âge lorsqu'il revint en Crète, et il ordonna en mourant d'ensevelir avec lui son ouvrage. Ses héritiers, se conformant à cette disposition, renfermèrent le manuscrit dans une boîte de plomb, et le placèrent dans son tombeau. Après plusieurs siècles, la treizième année de l'empire de Néron, un tremblement de terre se fit sentit à Gnose, et détruisit, entre autres édifices, le tombeau de Dictys, qui resta ouvert, de manière que l'on aperçut la boite de plomb. Des bergers qui passaient par là s'en saisirent, et, persuadés qu'elle contenait un trésor, l'ouvrirent promptement, et trouvèrent des tablettes sur lesquelles étaient tracés des caractères inconnus ; ils portèrent aussitôt le tout à leur maître, nommé Eupraxides, qui, ayant reconnu les caractères, présenta l'ouvrage à Rutilius Rufus, consulaire, et alors gouverneur de la Crète. Celui-ci, croyant que cet écrit renfermait certains secrets, le renvoya à Néron avec Eupraxides. L'empereur le reçut, et, voyant que les caractères étaient phéniciens, il appela auprès de lui des savants, qui lui donnèrent l'explication de ce que contenait le manuscrit. Néron vit par là que l'auteur était un ancien qui avait été témoin oculaire de ce qu'il racontait; il ordonna donc de remettre l'ouvrage en grec moderne : la traduction qu'on en donna fut regardée comme l'histoire la plus. fidèle de l'expédition des Grecs contre Priam. Il combla de présents Eupraxides, et le renvoya dans sa patrie avec le titre de citoyen romain ; il fit placer ces annales, sous le nom de Dictys, dans la bibliothèque grecque. Le texte suivant donne avec exactitude la suite des événements.

    L. SEPTIMIUS A Q. ARADIUS, SALUT.

    Dictys de Crète, qui accompagna Idoménée au siège de Troie, a donné le journal de cette guerre en caractères phéniciens, dont on faisait alors usage en Grèce, et qui avaient été apportés par Cadmus et Agénor. Plusieurs siècles après, son tombeau, placé près de Gnose, autrefois capitale de Crète, tomba en ruines. Des bergers venus par hasard en ces lieux, trouvèrent dans les décombres du monument une boîte revêtue de plomb et fermée soigneusement. Persuadés qu'elle renfermait un trésor, ils l'ouvrirent, et n'y trouvèrent ni or ni autres choses dont ils pussent faire leur profit; mais seulement six rouleaux d'écorce d'arbre sur lesquels étaient tracés des caractères. Voyant leur espérance trompée, ces bergers portèrent la boîte chez Praxis, le seigneur du lieu; celui-ci changea les caractères phéniciens en lettres athéniennes, car l'ouvrage était écrit en langue grecque ; il l'offrit â Néron, empereur romain, et ce don lui valut les plus riches présents. Ce livre est tombé par hasard entre mes mains; comme j'ai toujours été fort curieux de ce qui a rapport â l'histoire, je me suis mis à le traduire en latin ; au reste, si j'ai entrepris cet ouvrage, ce n'était pas que je me crusse trop capable de réussir; mais j'avais plutôt en vue de m'exercer au travail et de fuir l'oisiveté. J'ai conservé en entier les cinq premiers livres qui renferment les événements de ce siège et les expéditions de chacune des parties belligérantes; j'ai ensuite réuni dans un seul volume les cinq autres, qui contiennent le retour des Grecs dans leur patrie, et je vous l'ai envoyé. Daignez, je vous prie, mon cher Rufinus jeter sur mon ouvrage un regard favorable.

    ARGUMENT DU LIVRE PREMIER.

    Les descendants de Minos vont en Crète pour recueillir la succession de Crétéus. - Ils y sont bien reçus. - Alexandre enlève Hélène avec ses trésors. - Les princes grecs s'assemblent aussitôt à ce sujet. - Ils envoient une députation à Troie. -  Alexandre débarque à Sidon, tue le roi et pille le palais. - Palamède paraît devant les Troyens assemblés. - Discours prononcés à cette occasion. - Les Troyens refusent de rendre Hélène. - Hélène elle-même ne veut point retourner à Sparte. - Les Grecs se préparent à la guerre. - Noms des Princes qui assistèrent à l'assemblée d'Argos. - Résolution des Grecs. - Sacrifice solennel et serment prononcé. - Agamemnon est nommé chef de l'expédition. - Grands préparatifs faits au sujet de la guerre. - Dénombrement des forces de la Grèce. - Sarpédon refuse de se joindre aux Grecs. - Les vaisseaux se rendent dans le port d'Aulide. - Agamemnon tue une chèvre consacrée à Diane. - La peste se répand dans l'armée des Grecs. - On demande le sacrifice d'Iphigénie. - Agamemnon s'y oppose. - Il est dépouillé du commandement. - Ulysse emploie un stratagème pour avoir Iphigénie. - Conduite dans le bois pour être sacrifiée, la princesse est délivrée. - Colère d'Achille. - La peste cesse. - Agamemnon reprend le commandement de l'armée. - La flotte met enfin à la voile.

    LIVRE PREMIER. CHAPITRE I.

    Tous les rois de la Grèce qui descendaient de Minos, fils de Jupiter, vinrent en Crète pour y recueillir la riche succession de Crétéus. Ce prince, fils de Minos, avait réglé par son testament qu'il serait fait un partage égal de tout ce qu'il possédait d'or, d'argent et de troupeaux, entre les enfants de ses filles ; et il laissait son empire à Idoménée, fils de Deucalion, son frère et à Mérion, fils de Molus, son neveu, qui devaient gouverner chacun sa part avec un pouvoir indépendant. Entre les princes présents au partage, on distinguait Palamède, fils de Clymène et de Nauplius, et Oeax, appelés Crétéides, avec Ménélas, fils d'Aerope et de Plisthène, qu'Anaxibie, sa soeur, épouse de Nestor, et Agamemnon, son frère aîné, avaient chargé de les représenter dans l'assemblée des héritiers. On connaissait moins ces derniers comme fils de Plisthène, mort à la fleur de son âge et sans avoir rien fait de mémorable, que comme petits-fils d'Atrée. Ce prince, en effet, touché de compassion pour la faiblesse de leur âge, les avait recueillis au-près de lui, et s'était chargé de leur donner une éducation conforme à leur naissance. Ils se conduisirent tous dans cette occasion avec la grandeur et la générosité qu'on devait attendre de personnes de leur rang.

    CHAPITRE II.

    A la nouvelle de leur arrivée, tons les descendants d'Europe, dont le nom était en grande vénération dans l'île, se rendirent auprès d'eux, les saluèrent avec bonté et les conduisirent au temple. Là, après un sacrifice solennel où furent immolées suivant l'usage, nombre de victimes on leur servit un repas splendide, et on les traita avec autant d'abondance que de délicatesse. Les fêtes continuèrent les jours suivants. Les rois reçurent les témoignages de l'affection de leurs amis avec joie et reconnaissance; mais ils furent encore plus frappés de la magnificence du temple d'Europe. Ils ne pouvaient se laisser d'examiner, dans le plus grand détail, les riches présents envoyés de Sidon à cette princesse par son père Phénicie et par ses nobles compagnes, et qui faisaient l'ornement de ce bel édifice.

    CHAPITRE III.

    Dans le même temps, Alexandre de Phrygie, fils de Priam, accompagné d'Énée et de plusieurs de ses parents, se rendait coupable d'un grand attentat à Sparte et dans le palais de Ménélas, où il avait été reçu comme hôte, et traité tomme ami. Aussitôt après le départ du roi, épris d'amour pour Hélène, qui surpassait en beauté toutes les femmes de la Grèce, il l'enleva, et avec elle tous les trésors qu'il put emporter. Cette princesse fut accompagnée dans sa fuite par Aetra et Clymène, parentes de Ménélas, attachées à son service. La nouvelle du crime commis par Alexandre contre la maison de Ménélas parvint bientôt en Crète; et la renommée, qui se plaît ordinairement à grossir les objets, publia que le palais du roi avait été détruit, son empire renversé, et répandit d'autres bruits aussi funestes.

    CHAPITRE IV.

    Ménélas, à cette nouvelle, quoique vive. meut affecté de l'enlèvement de son épouse, fut encore plus irrité de la connivence perfide qu'il crut apercevoir entre le ravisseur et ses parentes. Palamède, voyant ce prince indigné et furieux sortir du conseil sans proférer un seul mot, fait approcher de terre les vaisseaux et dispose tout pour le départ. Après quelques paroles consolantes adressées au roi, il embarque à la hâte tout ce qui provenait du partage, fait monter Ménélas avec lui sur la flotte, et, secondés d'un vent favorable, ils arrivent en peu de jours à Sparte. Déjà Agamemnon, Nestor, et tous les rois descendants de Pélops, y étaient accourus. A l'arrivée de Ménélas, ils s'assemblent ; et quoique l'atrocité de l'action leur inspira une profonde horreur et les portât â une prompte vengeance, cependant, après avoir délibéré mûrement, ils résolurent d'envoyer d'abord à Troie, en qualité de députés, Palamède, Ulysse et Ménélas, avec ordre de se plaindre de l'injure, et de redemander Hélène ainsi que tous les trésors enlevés.

    CHAPITRE V.

    Les députés arrivèrent bientôt à Troie et n'y trouvèrent point Alexandre. Ce prince qui, dans sa fuite précipitée, avait peu consulté les vents, s'était vu forcé de relâcher en Chypre. De là, après s'être saisi de quelques vaisseaux, il avait abordé sur la côte de Phénicie. Toujours tourmenté par cette même avidité qui l'avait accompagné à Sparte, il égorge de nuit, par trahison, le roi des Sidoniens, qui lui avait fait un accueil favorable. Tout ce que renferme le palais est le prix de son crime; toutes les richesses accumulées dans ce lieu, monuments de la grandeur royale, sont par son ordre injustement enlevées et portées sur ses vaisseaux. Cependant, aux cris lamentables de ceux qui avaient échappé aux ravisseurs, le peuple se soulève, se porte en foule au palais, et, dans le moment où Alexandre, après avoir pris tout ce

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