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Psychopolitique: Pyschopolitic
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Psychopolitique: Pyschopolitic
Livre électronique411 pages6 heures

Psychopolitique: Pyschopolitic

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À propos de ce livre électronique

CETTE NOUVELLE SCIENCE EST UNE ETUDE
FONDAMENTALE DES CAUSES DES REACTIONS
OU DECISIONS POLITIQUES. Elle veu savoir le
pourqoui telle ou telle decision a t prise.
EDITION :BABA MATANDU NE NGALULA: BABABA
LangueFrançais
ÉditeurXlibris US
Date de sortie30 nov. 2012
ISBN9781469161112
Psychopolitique: Pyschopolitic

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    Aperçu du livre

    Psychopolitique - Mbangu A. Mangala

    Copyright © 2012 by Mbangu A. Mangala.

    ISBN:

    Softcover  978-1-4691-6110-5

    Ebook      978-1-4691-6111-2

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.

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    Xlibris Corporation

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    www.Xlibris.com

    Orders@Xlibris.com

    111093

    CONTENTS

    AVANT PROPOS

    CHAPITRE I

    CHAPITRE II

    CHAPITRE III

    CHAPITRE IV

    CHAPITRE V

    CHAPITRE VI

    CHAPITRE VII

    CHAPITRE VIII

    BIBLIOGRPHIE

    FOREWORD

    CHAPTER I

    CHAPTER II

    CHAPTER III

    CHAPTER IV

    CHAPTER V

    CHAPTER VI

    CHAPTER VII

    CHAPTER VIII

    BIBLIOGRPHIE

    Image%20001.JPG

    Un traité sur les mécanismes des causes en politique serait

    la contribution la plus précieuse que puisse apporter un

    chercheur d’esprit et de formation.

    (Charles A. Beard: politics N.Y. Colombia university press, 1908 p.32)

    AVANT PROPOS

    Dans ces pages nous soulignons la création plus ou moins exacte d’une discipline que nous avons jugée nouvelle, cette discipline fait partie intégrante des sciences humaines, elle se trouve entre deux disciplines existantes. À savoir la psychologie et la politique, mais bien qu’apparentées, cette discipline nouvelle est spécifique et autonome, même si elle utilise d’autres disciplines comme auxiliaire.

    Cette discipline qui se trouve à mi-chemin de deux autres, essaie de découvrir ou faire sentir son importance, surtout en démontrant l’impact de ce qu’on appelle Le secret d’état ou la cause de beaucoup d’actes politique, cette discipline aidera beaucoup de gens à comprendre le pourquoi de tout acte politique, pourquoi la nomination de l’un et pas de l’autre? Pourquoi la révocation? Pourquoi la réception? Pourquoi le déjeuner? Pourquoi le communiqué conjoint? etc.

    La recherche de la cause politique étant le but de cette discipline que nous jugeons nouvelle, il importe que beaucoup de politicologues et des politiciens en fassent l’usage pour mieux comprendre leur action politique, surtout à poser tel geste plutôt que tel autre, cette discipline aidera beaucoup de gens à voir clair, en ce qui concerne la vraie valeur des actions politiques.

    Comme toute science, celle-ci ne fait pas l’exception à ce qui concerne certains défauts issus de la nature humaine, nous demanderons que ceux qui veulent militer pour le progrès des sciences, nous critiquent tout en nous encourageant, dans ce sens, leurs critiques seront les bienvenues.

    Ce cours de psychopolitique est un produit d’une longue réflexion, nous avons été amenés à qualifier, définir certains termes afin que ceux qui nous liront puissent bien comprendre les mots qu’ils utilisent, les jeux qui les gouvernent, les propos qui les secouent, nous ne faisons pas la politique en écrivant ce TRAITE, mais si les politiciens et politicologues, les sociologues et les psychologues, les économistes et les financiers, veulent l’utiliser dans leur domaines, nous serons disposés à les servir à partir de ce livre, qui pourtant a une tâche d’éclairer leurs décisions, leurs traités et leurs accords.

    Ce cours, le produit d’un intellectuel averti, est une conséquence logique de la situation géopolitique, et sociopolitique de pays non encore civilisés ou développés. En effet les intellectuels du tiers monde ont la chance de vivre avec les situations purement ou quasi naturelles, ce qui favorise l’éclosion d’une certaine imagination créatrice, comme c’était le cas pour les intellectuels de pays occidentaux. À savoir NEWTON, NOBEL, DESCARTES, MARX, HEGEL, KANT, MONTESQUIEU etc. Cette situation stimulante est bénéfique sur le plan scientifiques, n’est-ce pas que la ville de Viennes a stimulé Freud en développant la théorie de libido et de la psychologie en général?

    La politique n’est pas l’affaire des intellectuels, mais ils sont obligés d’éclairer la lanterne de ceux qui s’occupent de la politique, car celle-ci s’occupe de tout le monde. Cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent faire la politique.

    Nous aimerions avoir plus de critiques constructives que décourageantes, qu’on nous indique nos faiblesses et les moyens de les comblés, plutôt que nous injurier à travers ce cours, que nous proposons déjà à l’approbation de nos autorités académiques afin d’être intégré dans les disciplines académiques et scientifiques. Car à notre humble avis cette discipline intéresse surtout des politicologues, des économistes, des juristes, des psychologues, des psychopédagogues et tous ceux qui s’occupent de sciences d’équipe et de développement. Elle contribuera à montrer à tous les spécialistes que tous ce qu’ils font doit être imprégné d’un coefficient politiquement intentionnelle, nous voulons qu’ils aient la conscience politique de ce qu’ils font.

    Ils doivent comprendre le vieil adage qui: sciences sans conscience. À partir de ce cours ils vont avoir la conscience de ce qu’ils font. Que le médecin sache qu’il soigne pour le bien-être de sa population, que l’ingénieur le fait pour le même motif, que l’enseignant le fait de la même intention, que l’économiste le fait pour le même objectif. Tous dans un même visé haut, ferons une même œuvres en assurant ainsi le progrès sociopolitique de leurs populations respectives. Nous remercions d’avance tous ceux qui, de loin ou de près vont nous aider à la vulgarisation de ces disciplines dans le monde pour le bien-être de l’humanité.

    Nous remercions tous ceux qui nous ont transmit un savoir scientifique qui nous à aider à confectionner cette discipline, il s’agit de tous les professeurs de facultés de psychologie à l’ancienne Université Lovanium, Université Libre de Kisangani et de l’Université Officiel du Congo et de l’UNAZA (l’Université Nationale du Zaïre).

    Nous remercions le gouvernement français qui a permis à leurs spécialistes de publier ce que les autres gouvernements gardent comme secret d’état. Nous remercions le peuples américains pour l’apprentissage démocratique qu’il a cédé au monde par un exemple si vivant. Nous remercions tous les politiciens du Tiers Monde qui nous ont offert des actes crus, qui nous ont excités à confectionner cette discipline. Nous remercions le Président MOBUTU SESE SEKO pour sa parole «il faut voir clair» qui nous a beaucoup éclairé et inspiré.

    CHAPITRE I

    Définition

    La psychopolitique est une science qui étudie des causes fondamentales des réactions politiques (décisions politiques.)

    Quand un événement se produit, les psychologues disent que: c’est une réaction due à une cause donnée, cette cause est appelée stimulus, stimulant ou excitant, le schéma classiques est:

    S—x   P—x R

    Un stimulant (S) qui agit sur une personnalité (P) provoque une réaction de la part de celle-ci (R). Si une partie de la cybernétique manque, on peut la chercher par un jeu renversé.

    ? . . . . P . . . . R

    Personne (P) a réagit (R) pourquoi? Ou, quelle est la cause de la réaction (R) de cette personne (P)?

    Cette réponse n’est trouvable que par le chemin du détour ou de rebours.

    Soit la réaction (R) de sujets (P) est causée par la cause (Z). Ainsi la réponse (Z) sera la cause de la réaction.

    Pour connaître cette cause, on examinera dans l’histoire de la personne (P).

    Cette histoire de la personne (P) est déterminée par beaucoup de facteurs; sociaux, politiques, historiques, éducationnelle etc. Donc pour mieux comprendre cette histoire de la personne, il faudrait bien examiner tous ces facteurs.

    NOTION PARENTE: Il y a une nation parente à laquelle il faut faire attention pour ne pas confondre les sens, c’est celle de la psychologie politique.

    La psychologie politique est une étude de comportement politique.

    La seule différence entre la pychopolitique et la psychologie politique est que, la première étudie la cause, tandis que la deuxième étudie le comportement.

    Dans notre schéma;

    S—x P—x R

    La psycho-politique étudie (S), tandis que la psychologie politique étudie (R).

    Avec la psychologie politique, quand la réaction (R) est cachée, on peut la rechercher par certaines hypothèses puisées dans l’histoire de (P) comme toujours.

    Ex. À la question de savoir: que ferait ce ministre dans la crise actuelle de son département?

    Schématiquement:

    S—x P—x . . . . ?

    S: étant la crise,

    P: étant le ministre,

    x étant sa réaction

    R: peut-être: démission—combattre la crise par des moyens appropriés, laisser faire la crise se dérouler normalement jusqu’à la fin etc.

    De ces hypothèses on peut-être sur d’une d’elles, presque en faisant appel à l’histoire politique de ministre:

    — S’il est un type de la politique de laisser faire, on retiendra l’hypothèse de laisser la crise se dérouler normalement jusqu’à la fin.

    — S’il est un type combatif, on retiendra le combat, s’il est un type qui ne veut pas souvent salir son nom par des essais hâtifs, on retiendra la démission.

    Nous pouvons illustrer ceci par un exemple, pratique de la diplomatie de petits pas de Kissinger Henry, Secrétaire d’état aux Affaires Étrangères des États-Unis.

    Dans la crise du Moyen-Orient, avec ses tentatives de la paix, Kissinger avait échoué la première fois, alors on s’est demandé si oui ou non Kissinger recommencera sa diplomatie de petits pas?

    Les hypothèses sont: —il peut recommencer

    —il peut abandonner

    —il va rester indifférent

    —il va appuyer les Juifs

    —il va appuyer les arabes

    Mais comme Kissinger dans son histoire politique, il déteste l’échec, on peut retenir la première hypothèse, selon laquelle Kissinger peut recommencer et évidemment il avait recommencé.

    Cette notion parente n’est pas à considérer comme une discipline opposée à l’autre, elle est parente mais une notion qui complète l’autre étant donné leur origine commune qui est le psyché, l’âme ou la conscience.

    OBJET

    L’objet de la psychologie politique est l’étude de la cause du comportement ou de la réaction de la politique. Ou encore, l’objet de la psychopolitique est l’étude de la cause fondamentale de comportement ou de la réaction politique.

    L’objet peut-être étudié selon deux aspects différents, c’est-à-dire; aspect particulier et aspect global.

    ASPECT PARTICULIER

    Quand la psycho-politique ou la psychologie-politique étudie l’aspect particulier d’un problème politique, elle s’intéresse à une réponse qui concerne la personne particulière impliquée dans la situation concernée.

    — Par exemple que dit monsieur (X) dans la situation (S)? La réponse cherchée ici est celle de la réaction de monsieur (X), (R) étant sa réaction.

    Schématiquement: (S)—(X)—(R?)

    — Pourquoi monsieur (X) a réagit comme ça? La réponse cherchée est la cause qui a conditionné monsieur (X) à répondre comme ça plutôt que comme ci.

    Schématiquement: S—X—R

    Les S et R cherchées ici sont particulières, ça ne concerne pas les autres.

    ASPECT GLOBAL OU GÉNÉRAL

    Ici, on cherche les S ou R générales ou globales. On veut connaître ici la cause générale, de tout le monde, de tout un pays, de toute une nation, il en est de même s’il faut connaître la réaction générale, de tout un pays, de toute une nation.

    Ex. 1.—Pourquoi (S) les Chinois (C) ont accepté la visite (V) du Président Américain R. Nixon?

    Schema:? S—C—V

    S: étant la cause Pourquoi?

    C: étant les chinois

    V: étant la visite de Nixon

    Ex. 2.—Comment (H) les Chinois (C) ont reçu le Président (N) Américain R. Nixon?

    H: étant le comment

    C: étant les chinois

    N: étant Nixon

    Schema: H—C—N?

    Dans le premier exemple, on a besoin de connaître la cause qui a poussé les Chinois qui, après vingt ans de séparation avec les États-Unis, ont accepté de recevoir le Président Américain sur leur terre natale. Cette cause est générale, global, pour tous les Chinois sans distinction (ici nous faisons abstraction à l’opposition, nous tenons compte de l’opinion représentée par le gouvernement).

    Dans le deuxième exemple, on a besoin de savoir la réaction générale qu’avaient les Chinois quand Nixon (N) est arrivé à Pékin. La manière dont il était reçu, toutefois cette manière est celle de l’opinion représentative ou gouvernementale.

    INSTRUMENTS

    Les instruments utilisés par la psychopolitique se résument dans un mot, à savoir la DOCUMENTATION. Cette documentation consiste à disposer beaucoup de renseignements de tout ordre, susceptible de donner les informations sur le sujet à étudier. On peut avoir des documents historiques, socioculturels, politiques, psychologiques, etc. pouvant donner des indications sur le sujet à étudier.

    Parmi ces documents, il faut compter surtout sur les interviews, les actualités, les photos, les interventions politiques, des réponses spontanées, les missions effectuées, les nominations, les acceptations et les refus. Toutefois, les dossiers scolaires ne sont pas à négliger, ils donnent des renseignements les plus vrais, car le sujet n’est pas encore conditionné politiquement. Les émissions radiophoniques et télévisées renseignent aussi sur la vie du sujet.

    CHAPITRE II

    Méthode Historique

    La méthode à utiliser pour étudier un sujet psychopolitique est historique; cette méthode se met à étudier l’histoire de sujet concerné de deux manières.

    Par introversion: on étudie l’histoire de sujet tourné autour de lui-même en tant qu’homme, égoïste, naturel et individuel.

    Par extraversion: on étudie l’histoire de l’homme en tant que sujet tourné envers les autres, l’homme influencé par des relations humaines, l’homme de la société, l’homme d’arrangements etc. L’homme ‘animal politique’ dont parlait Aristote.

    L’introversion nous aide à comprendre l’homme en soi, et puis l’extraversion nous aidera à le comprendre ensemble avec les autres une fois les deux phases terminées, nous faisons l’histoire politique de l’homme.

    L’introversion saisit la psyché individuelle, tandis que l’extraversion saisira les interviews, les interventions, les prises de positions, les réponses spontanées, les missions effectuées etc. . . . tout ce qui concerne la vie politique de l’homme.

    Dans la recherche psychopolitique, l’extraversion comme moyen de recherche n’utilisera que la documentation politique de l’homme dans la société et non la documentation inutile qui ne peut nous donner certains renseignements politiques.

    La politique étant une science d’arrangements, la méthode historique cherchera des histoires où l’individu était impliqué seul ou avec les autres.

    Dans l’étude psycho-politique, la vie d’enfance d’un individu est d’une grande importance, car beaucoup de responsables politiques ont tendance à produire leurs actes d’enfance en trompant que ce sont des principes politiques du parti ou consort. On sait que les chocs commun dans sa vie agissent beaucoup dans la vie d’un individu, si pas consciemment, mais inconsciemment à titre d’exemple, Abraham Lincoln a lutté contre les esclavagistes du sud, parce que dans son enfance il avait assisté au port à la vente des esclaves. Il a vu comment on discutait le prix d’un homme esclave comme si c’était une bête, les traitements inhumains qui l’avaient choqué. Alors devenu président des États-Unis, il prône un principe politico-philosophique. «Je ne veut pas être esclaves, je ne veux pas non plus être le maître d’esclaves». Ce principe était devenu pour lui un leitmotiv, toutes ses actions politiques ne visaient qu’une seule chose à savoir: la liberté.

    La vie familiale de chacun est encore un bon moyen d’appréhender ses causes ou ses réactions politiques. Les Américains ont aussi bien compris la chose, c’est ainsi qu’aux États-Unis d’Amérique, les divorcés, les aliénés mentaux ne gagnent que difficilement les élections, tandis qu’un père de famille, surtout une famille nombreuse est souvent le bienvenu.

    Cette méthode d’histoire est une observation introspective et rétrospective de la vie politique du sujet concerné. Nous l’appelons historique parce qu’elle procède par des recherche des documents pouvant nous donner le sens d’histoire qui va nous aider à comprendre l’étape actuelle ou passée, c’est-à-dire la réaction ou la cause. Foulqué dit, « l’histoire est inséparable de l’historien parce que nous n’étudions pas le passé pour lui-même seulement: Nous y cherchons toujours des lumières pour expliquer le présent et ce qui trouble encore plus notre regard des arguments pour justifier nos conceptions politiques et sociales, commandées elles-mêmes par nos ambitions personnelles (voir dialectiques: par Paul Foulqué P.U.F. p. 80. » Ceci montre déjà la valeur de la méthode historique pour mieux comprendre les décisions politiques qui sont prises par les autorités. L’auteur souligne encore le chemin le plus court pour parvenir à soi-même, emprunte le détour de l’histoire universelle, depuis les origines jusqu’à l’aboutissement encore à venir. (Dialectique P.F.PUF p.81).

    CHAPITRE III

    Branches Auxilliaires

    Les branches auxiliaires sont celles qui contribuent à la recherche de documentation pour comprendre mieux le sujet psychopolitique: ces disciplines éclairent par renseignements obtenus, le chercheur au sujet de problème qu’il étudie, des renseignements obtenus de ces disciplines complétant l’information sur le sujet étudié; ces branches sont pour la plupart celles des sciences humaines, celles qui étudient l’homme davantage dans ses différents aspects. Ce sont des disciplines telles que; la Sociologie, la Sociométrie, l’Histoire, la Psychologie, la Politique, la Pédagogie etc. . . .

    LA SOCIOLOGIE

    La sociologie comme science des institutions humaines est une branche forte intéressante, pour éclairer le chercheur sur le problème psychopolitique, en effet l’homme qui vit dans la société agit tout en se conformant à cette société. On dit qu’il agit selon la conscience sociale, c’est-à-dire selon les normes de cette société. Tout membre de la société se conforme à cette conscience pour être rejeté par la société; or l’homme pour s’assurer de sa survie, il faut qu’il soit accepté là où vit, pour avoir cette garantie, il faut pratiquer et défendre les normes de cette société. Pratiquer les normes de cette société signifie les accepter sans aucune discussions, les vivres comme telles, les défendre signifie lutter contre toute norme qui est contradictoire à celle de la société, contre celui qui veut la changer, faire tout dans l’intérêt matériel et psychosocial de la communauté.

    L’individu ainsi accepté vit selon l’âme du peuple, ou la conscience sociale ou l’ensemble des normes socialement admises; cet individu traduit cette conscience à travers beaucoup de ses actes, dans tout ce qu’il fait, il y a de l’influence directe ou indirecte, consciente ou inconsciente de la conscience sociale; l’homme d’état le plus aimé est celui qui traduit dans ses actes, ce qu’on appelle l’âme du peuple, c’est-à-dire ce que désire un peuple, ce qui enchante, ce qui défend ses intérêts, et ses opinions.

    La sociologie aidera alors la psychopolitique à comprendre l’origine de telles réactions politiques et de telles autres; elle va faire de sorte que le chercheur puisse savoir avec certitude plus ou moins le quotient social qui imprègne un acte politique, il peut savoir pourquoi une telle réaction plutôt qu’une autre, pourquoi en général les leaders d’un tel pays se comportent comme çi plutôt que comme ça.

    Par exemple le comportement politique aux Indes qui est souvent influencé par l’esprit des Castes, l’individu naît, grandit et travaille dans une caste donnée plutôt que dans une autre.

    Un autre exemple: celui de discipline sociale allemande, cette discipline est issue de mouvement raciste d’Adolf Hitler, qui recommandait à la jeunesse, la discipline et l’ordre, cette discipline s’est transmise à la société et est devenue un mot d’ordre pour ses membres.

    Un autre exemple: celui d’esprit d’aventure chez l’Américain, celui-ci est l’esprit d’aventure, qui est né en Amérique par les Anglais, parce que beaucoup d’Américains sont issus des anglais qui étaient des aventuriers (chercheurs) pour la plupart, et qui ont peuplé les terres Américaines.

    L’aventure est un esprit spécifique pour un Anglais, c’est ainsi que les États-Unis, pour la plupart les anciennes colonies Britanniques étant composés d’anglais ont engendré l’esprit d’aventure anglaise.

    Un autre exemple: La malignité politique des Belges; celle-ci s’explique par le fait que la Belgique pendant la guerre mondiale était occupée par les Allemands, ses derniers contrôlaient toute la vie de tout le monde et de chaque jour; mais certains esprits de liberté craignant la mort développèrent en esprit de magouillage bien orchestré pour tenir le coup et qui aboutit à la malignité Belge actuelle.

    Tous ces exemples illustrent bien la valeur des institutions sociales dans la vie d’un peuple et des individus. Ces institutions entraînant ainsi les hommes à un esprit donné qui se traduit dans beaucoup d’actes. C’est pourquoi l’homme en tant que produit d’une société ne peut rien faire d’autre que ça.

    Il ne fait que reproduire ce que la société lui a enseigné et apporté, ce qui entraîne sur la valeur politique une certaine saturation des institutions sociales. D’où la nécessité qu’a la psychopolitique à faire appel à la sociologie pour comprendre bien la cause des réactions politiques.

    LA SOCIOMÉTRIE

    La Sociométrie est une discipline qui étudie l’homme dans la société; inventé par MORENO, elle s’est occupée d’examiner les dimensions sociales de l’homme, c’est-à-dire ses relations avec les autres. Ces dimensions étudiées nous ont relevés des statuts sociaux différents des hommes. Il y a des acceptés, des rejetés, et des neutres c’est-à-dire ceux qui ne sont ni acceptés ni refusés. Ces choix humains sont bien étudiés dans un beau tableau à double entrée, à savoir la matrice sociométrique, qui trace au clair ces choix et rejets.

    Le statut social de chaque sujet lui impose en même temps un comportement donné dans la société où il vit, à titre d’exemple: un choisi est à l’aise dans la société et il en est content; tandis qu’un rejeté est frustré et il en est mécontent; alors qu’un neutre n’est ni content, ni mécontent, mais il est lâche. La lâcheté étant un compromettent dicté par le statut neutre.

    Tous ces statuts sociaux vont essayer d’influencer les individus qui y vivent en leur donnant des attitudes inhérentes aux statuts respectifs.

    La sociométrie de Moreno nous a bien montré comment les sujets s’arrangent pour leurs choix respectifs; elle nous a montré que ces choix ne sont pas absolus, ils dépendent de groupes que les individus veulent former entre eux, un sujet Z choisira un sujet X pour un groupe donné, mais le groupe Z peut rejeter son premier choix pour un autre groupe. Ces choix sont basés sur des critères qui posent des groupes à constituer, par exemple un basketteur ne sera choisi que dans le groupe de basket, tandis qu’un boxeur ne le sera que dans le groupe des boxeurs.

    Vu la contribution de la sociométrie dans la vie humaine, surtout dans les arrangements, la psychopolitique à tout intérêt à s’intéresser à cette branche afin de bien expliciter les problèmes et les causes qui sont les siens.

    Les causes qui attirent les sujets à opérer tel choix plutôt que tel autres, ne sont pas étrangères à la politique, on voit tantôt un tel politicien rejeté pour une telle affaire, humiliée, injurié, mais le même politicien est désigné pour une autre aventure politique. Ceci signifie que la politique a des groupes différents et des rôles différents. Le peuple voit que tel politicien est bon pour tel rôle plutôt que pour un autres; à titre d’exemple: un voleur est blâmé s’il vole une chose, mais on le fera appeler pour aller voler les documents secrets chez les ennemis, ceux qui vendent des secrets de leurs pays sont des traitres tandis que ceux qui obtiennent des secrets étrangers sont des héros espions, quand un soldat tue son frère d’armes, il est puni, tandis que s’il tue un adversaire, il est félicité.

    Ceci nous montre en suffisance comment dans la politique les groupes constitués sont basés sur des critères sociométriques et confirme bien l’apport de la sociométrie dans la psychopolitique.

    L’HISTOIRE

    L’histoire ou étude des événements dans le temps et espace, nous raconte tout ce qui s’est passé dans l’ancien temps, du temps présents, et nous projette l’avenir.

    Cette branche qui situe l’homme dans le temps et espace nous a déjà révélé beaucoup de choses, d’après lesquelles le monde ne choisit que les événements déjà passés et vécus dans l’ancien temps pour le temps actuel, et on conclut facilement qu’il choisira ces mêmes événements dans l’avenir.

    L’histoire est donc considérée à ce titre comme étant le passé, le présent et le futur. Étant ceci, il faut quand on se trouve devant un homme présent, essayer de voir l’homme passé et projeter l’homme futur. On verra dans chaque homme trois hommes en occurrence, l’homme passé, présent et le futur. L’homme étant lié par ces trois personnalités, il faut savoir que ces trois personnalités influencent constamment sa vie. Il agit en considérant le passé, le présent et les futur.

    Exemples: Les tribus qui ont dominé dans le temps essaient de dominer dans le présent et ont comme idéal de chercher à dominer dans l’avenir. Les tribus dominées dans le temps, ont peur d’être dominées dans le présent et dans l’avenir, les hommes dont les ancêtres étaient guerriers dominateurs, ont tendance à dominer dans le présent et dans l’avenir.

    Les événements du passé ayant une influence sur le présent et le futur, il faut toutes fois les examiner avant de conclure sur n’importe quoi, c’est-à-dire, il faut examiner l’apport du passé dans l’événement présent ou futur pour cette raison influençante. Nous avons trouvé bon de mettre en relief le quotient historique qui joue dans tous les événements politiques. Nous voulons que les psychopoliticologues sachent et mettent en évidence cette saturation historique pour mieux comprendre les causes des événements politiques. Il faut qu’ils sachent que l’histoire est parfois la politique du passé, mais la politique fait l’histoire, leur différence vient de ce que la politique cache beaucoup de ses histoires, en les considérant comme des secrets politiques. Mais l’histoire ne cachent pas ses histoires, il y a lieu de la consulter pour mieux comprendre ce qui est caché. Avec l’histoire il y a lieu de comprendre la valeur exacte de tout événement politique, il y a lieu de voir clair, il y a lieu de savoir pourquoi telle réaction au lieu de tel autre. La politique est le seul domaine sacré malgré ses méfaits, parce qu’il ne fut pas toucher le saint, on peut toucher ses croyants, c’est-à-dire ceux qui l’adorent, qui connaissent son histoire. C’est ainsi qu’au lieu de toucher directement la politique, nous touchons l’histoire de la politique, de telle sorte que nous puissions comprendre ce que fait, ou est la politique qui est sainte, et qui cache tout, sous forme de secrets politiques.

    Vu ce qui précède, nous avons considéré que l’histoire a un grand apport dans la psychopolitique, elle peut l’aider pour résoudre ses problèmes politiques.

    L’histoire est considérée comme la matrice de tout progrès dans le monde. Tout pays qui nie son histoire ne peut avoir de succès, on peut adapter l’histoire, mais on ne peut la changer. Tout peuple qui foule son histoire à pieds s’éloigne du progrès.

    A propos de l’histoire Américaine, Klaus Harpprecht raconte que le soir où l’ambassadeur Américain à Saigon fit amener le pavillon de son pays, un ami Américain me dit à Washington: «Notre nation a trop vite oublié que son histoire a commencé par un mouvement révolutionnaire et c’est là notre tragédie». Il ajoute ensuite que « le gouvernement de son pays aurait bien fait d’écouter plus tôt et plus attentivement, la voix de la jeune génération dont les plaintes et protestations étaient dictées par l’intime conviction que la lutte contre les puissances colonisatrices avaient en fait, commencé par celle qui avec l’emploi de la force armée, avait détaché de l’Empire Britannique les territoires qu’occupaient les colons Anglais en Amériques. » (1).

    Plus loin il dit «dans les crises affinantes de conscience, les Américains sont restés fidèles à leurs engagements . . . Eux aussi comme leurs pères, se tournent vers le passé, pour retrouver les principes dont ils attendent sagesse et direction morale, voir même de nouvelles lumières»(2).

    On peut même dire que sans l’histoire, aucune connaissance, surtout une connaissance objective n’est pas valable, n’est-ce pas que? Koaneiru Paul Bernatel qui a préfacé le livre de Buana Kabué (l’ex�

    Expérience Zaïroise) déclarait:«On ne connaît bien un peuple ou un individu que si cette connaissance a une certaine base historique»(3). C’est pourquoi dans cette étude l’histoire nous a semblé et nous semble encore beaucoup plus importante.

    LA PSYCHOLOGIE

    La psychologie ou l’étude des comportements est encore une des disciplines qui nous intéresse dans l’édification de notre discipline. Nous savons bien que tous les théoriciens acceptent que la psychologie étudie les comportements, ces comportements sont de différentes sortes, il y a des comportements internes que la psychologie étudie par l’introspection et les comportements externes qu’elle étudie par l’extrospection tous ces comportements que ça soit internes ou externes ont toujours une cause, un mobile lointain, mais c’est mobile n’est toujours pas politique, il est plutôt comportemental dans la plupart des cas. Ce sont: sourire, réflexe, boire, manger, fumer, etc. . . . que la psychologie essaie d’expliquer le comportement.

    Nous avons trouvé que de la même manière que la psychologie explique ces comportements, nous pouvons le faire aussi dans de la psychopolitique par ses méthodes intro et extraverties qui nous aident à étudier les causes des comportements politiques.

    L’apport de psychologie est nécessaire pour nous dans l’application de cette discipline dans beaucoup de domaines, elle veut nous donner la lumière sur celui que nous voulons étudier comme sujet dans la psychopolitique.

    LA POLITIQUE

    La politique dont il s’agit ici n’est pas celle que définissent les politicologues d’une manière rigoureuse, mais celle que nous, on définit d’une manière pratique et simple. En effet la politique ou l’étude des événements d’Etat, est celle dont il s’agit ici. Ou de la politique, art de gouverner les autres ou de la politique d’une manière de s’arranger avec les autres.

    Nous savons que toute nation vit dans un système donnée au point de vue politique. Il y a des nations qui se ressemblent dans la formation de leurs états, elles ont le même système politique, n’est ce pas vrai que les occidentaux ont leur système politique basé sur le capitalisme et la démocratie, tandis que les gens de l’Est ont le leur basé sur le communisme et la discipline du parti.

    Que ça soit dans un parti ou dans un autre, l’homme qui vit dans un système politique est influencé par ce système, et le système est incompatible avec l’homme; n’a-t-on pas vu dans d’autres pays, l’application du communisme quasi impossible, et à la place on applique le socialisme scientifique, le socio-démocratisme, le socio-christianisme etc… . Des mots nouveaux qui, cherchant à appliquer la répartition équitable des biens d’une autre manière plus ou moins proche du communisme, tout en restant capitalisme.

    Ne voit-on pas les États-Unis d’Amérique appliquer le communisme capitaliste en organisant des coopératives qui rassemblent tous les produits finis et agricoles. Qui les met à la disposition de l’état qui s’occupe de leur écoulement et de distribution dans le monde par des accords intergouvernementaux.

    Ces exemples montrent bien que dans un système comme dans un autre, l’homme est influencé mais lui aussi influence les systèmes, d’ailleurs ce sont les hommes qui acceptent ou qui refusent un système politique.

    Même quand c’est l’un ou l’autre, on trouve toujours que l’homme vivant dans un système se conforme à ce système, il se comporte selon ce système, car il doit être accepté par la société qui applique le système. Quand nous disons que l’homme se comporte selon le système, nous voulons signifier par-là qu’il pose des actes selon les idéaux reçus dans un tel ou tel système. On verra un capitaliste se comporter toujours et souvent en capitaliste. Un socialiste se comportera souvent et toujours comme socialiste dans leurs gestes, dans leurs interventions, dans leurs habillements, dans leurs politiques, on voit souvent l’influence de leurs systèmes.

    Attention ceci est facilement remarquables chez les gens qui sont convaincus d’un système et non des importunistes ou des farceurs.

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