En 1984, le célèbre biologiste américain Edward Osborne Wilson émet l’hypothèse de la biophilie. Il avance l’idée que les humains ont une tendance innée à se chercher des liens avec la nature et les autres formes de vie. Cela ne veut pas dire que chaque être humain entretient une relation privilégiée avec la nature. Cela signifie plutôt que, si on lui pose la question, il y a fort à parier que l’humain, peu importe son origine, son âge ou son sexe, décrira son rapport à la nature comme quelque chose de positif, quelque chose qui améliore sa vie.
Depuis presque 40 ans, cette hypothèse a généré de nombreuses études dans lesquelles des chercheurs ont interrogé différents panels sur leur rapport à la nature. Toutes ont vérifié le principe de la biophilie,, un outil pour se positionner dans son rapport au vivant.